Guillaume Chevrollier — Wikipédia

Guillaume Chevrollier
Illustration.
Guillaume Chevrollier en 2012.
Fonctions
Sénateur français
En fonction depuis le
(6 ans, 6 mois et 18 jours)
Élection 24 septembre 2017
Réélection 24 septembre 2023
Circonscription Mayenne
Groupe politique LR
Député français

(5 ans)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 2e de la Mayenne
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2012)
R-UMP (2012-2013)
UMP (2013-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur Marc Bernier
Successeur Géraldine Bannier
Biographie
Date de naissance (49 ans)
Lieu de naissance Château-Gontier (Mayenne, France)
Nationalité Française
Parti politique Les Républicains
Profession Directeur de programmes immobiliers

Guillaume Chevrollier, né le à Château-Gontier, est un homme politique français, membre des Républicains.

Il est élu député de la deuxième circonscription de la Mayenne lors des élections législatives de et prend ainsi la suite de Marc Bernier dont il avait été directeur de campagne. Alors qu'il brigue un nouveau mandat lors des élections législatives de , il est contraint d'abandonner l'Assemblée nationale après s'être incliné au second tour face à la candidate de la majorité présidentielle Géraldine Bannier. Son absence du Parlement n'est cependant que de courte durée puisqu'il est élu sénateur de la Mayenne lors des élections sénatoriales du .

Biographie[modifier | modifier le code]

Éléments personnels[modifier | modifier le code]

Guillaume Chevrollier, qui vit à Château-Gontier, est marié et père de trois enfants.

Il est directeur de programmes immobiliers à Angers, Nantes et Le Mans pour un promoteur aménageur privé.

Vie politique[modifier | modifier le code]

Débuts locaux[modifier | modifier le code]

Son engagement, et son adhésion aux idées gaullistes, ont commencé dès ses 18 ans, quand il était étudiant en droit, à Laval puis à Angers. C’est lors de la campagne pour les législatives d'Henri de Gastines qu'il s'est passionné pour la politique et qu'il a eu envie d'obtenir ce mandat. Entre 2007 et 2012, il est délégué de la 2e circonscription pour le compte de l'UMP. À la même date, il devient directeur de campagne du député Marc Bernier, alors candidat à sa propre succession et qui l'avait emporté.

Il se présente en deuxième place sur une liste divers droite présentée par Brigitte Angibaud à l'occasion des élections municipales de . La liste en question se classe deuxième avec 1 247 voix (23,50%) et quatre des trente-trois sièges du conseil municipal derrière la liste du maire sortant Philippe Henry qui obtient 3 351 suffrages (63,14 %) et une majorité absolue de vingt-sept sièges. Par conséquent, Guillaume Chevrollier fait son entrée au conseil municipal et siège sur les bancs de l'opposition au maire centriste[1].

Un premier mandat parlementaire[modifier | modifier le code]

Il se trouve investi par l'Union pour un mouvement populaire pour prendre la suite de Marc Bernier dans la deuxième circonscription de la Mayenne en vue des élections législatives de . Au terme du premier tour, il est largement distancé par la candidate socialiste Marie-Noëlle Tribondeau du fait des divisions de la droite et du centre. En effet, le maire de Château-Gontier et Élisabeth Doineau sont également candidats. Néanmoins, il bénéficie d'un bon report de voix lors du second qui voit sa candidature récolter 21 910 suffrages et 51,73 % des voix[2]. Au lendemain du second tour, le , il démissionne de son mandat de conseiller municipal pour se concentrer sur son mandat parlementaire quand bien même aucune disposition législative ne rendait cette démission obligatoire[3]. Il siège alors sur les bancs du groupe Les Républicains sauf durant la période d'existence du groupe Rassemblement UMP présidé par François Fillon à la suite du duel opposant l'ancien Premier ministre à Jean-François Copé[4].

Il brigue un second mandat à l'occasion des élections législatives de . Sa suppléante est Julie Decoin, première adjointe de Vaiges, conseillère départementale et ancienne Miss Mayenne[5]. Il se qualifie pour le second tour après avoir obtenu 11 729 votes et 29,76 % des suffrages exprimés ; un peu moins de dix points derrière la candidate présentée par la majorité présidentielle Géraldine Bannier. Au terme du second tour, le , il s'incline avec 45,22 % des voix et est contraint de quitter le palais Bourbon.

Le passage au Sénat[modifier | modifier le code]

À l'occasion des élections sénatoriales de , il est investi comme le seul candidat du parti en Mayenne. Il recueille 296 voix de grands électeurs lors du premier tour qui voit l'élection directe d'Élisabeth Doineau. Contraint à un second tour, il doit notamment affronter Valérie Hayer — la candidate de La République en marche —, Philippe Henry et le frontiste Jean-Michel Cadenas. Il gagne alors le soutien de 387 grands électeurs[6] soit le meilleur score du second tour et est élu sénateur à compter du suivant.

Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti[7].

Il est membre de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable.

En janvier 2020, il devient rapporteur de la mission d'information sur l'empreinte environnementale du numérique. A l'occasion de la publication de son rapport, en juin 2020, le sénateur est invité sur différents médias[8],[9]où il présente 25 propositions pour limiter l'impact du numérique.

En , il s'oppose à l'inscription dans la Constitution d'une liberté garantie à l'IVG[10],[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales 2008 », sur interieur.gouv.fr (consulté le )
  2. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections législatives 2012. », sur interieur.gouv.fr (consulté le )
  3. « Guillaume Chevrollier démissionne du conseil municipal. », sur lamayenneonadore.fr,
  4. « La liste des parlementaires ayant rejoint le groupe Rassemblement-UMP. », sur lemonde.fr,
  5. « Guillaume Chevrollier (LR) brigue un deuxième mandat », sur francebleu.fr, .
  6. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections sénatoriales 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le )
  7. Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.
  8. « Le Sénat tire la sonnette d'alarme sur la pollution numérique », sur RTL.fr (consulté le )
  9. « Le sénateur mayennais Guillaume Chevrollier se mobilise pour une transition numérique écologique », sur France Bleu, (consulté le )
  10. « IVG dans la Constitution : comment ont voté les sénateurs mayennais ? - France Bleu », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  11. « IVG dans la Constitution : Elisabeth Doineau (Union Centriste) vote pour, Guillaume Chevrollier (LR) contre - France Bleu », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]