Grotte Vallier — Wikipédia

Grotte Vallier
La grotte Vallier est située au pied d'une falaise et s'atteint après une courte escalade.
Localisation
Coordonnées
Pays
France
Département
Massif
Localité voisine
Caractéristiques
Type
calcaire
Altitude de l'entrée
1 520 m
Longueur connue
9 287 m
Localisation sur la carte d’Isère
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Localisation sur la carte d’Auvergne-Rhône-Alpes
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Localisation sur la carte de France
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La grotte Vallier est située sur la commune de Seyssins dans le massif du Vercors sous Le Moucherotte à l'altitude de 1 520 mètres.

Historique[modifier | modifier le code]

Agglomération cernée de montagnes vue « en médaillon » au travers des parois d'une grotte.
Vue de la cuvette grenobloise se détachant depuis la grotte Vallier.

À l'époque gallo-romaine, le porche est fréquenté[1]. La grotte est redécouverte par M. Vallier le . De nombreux spéléologues tentent en vain la désobstruction à l'arrivée du courant d'air. Entre 1982 et 1983, le club les Furets Jaunes de Seyssins, après sept séances d'agrandissement passe l'obstacle[2]. Le réseau supérieur est exploré en 1987 puis le réseau inférieur en 1988-1989[3]. En 1990 le point bas de la cavité est atteint à -393 m[N 1] après la descente d'un puits de 98 m, le Black Hole[4],[5]. En 1991 et 1992 des découvertes complémentaires sont effectuées[6]. En 1995 d'autres explorations portent le développement à 9287 mètres pour une profondeur de 405 m[7].

Géologie[modifier | modifier le code]

La cavité a perdu une partie de son réseau du fait du recul des falaises. Elle se developpe dans les calcaires de faciès urgonien en contact avec les marnes hauteriviennes. Une datation d'un plancher stalagmitique a permis de remonter sa formation à −780 000 ans[8]. Son creusement est antérieure au Pléistocène[9]. La grotte est également réputée pour ses bouquets d'aragonite[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En spéléologie, les mesures négatives ou positives se définissent par rapport à un point de référence qui est l'entrée du réseau, connue, la plus élevée en altitude.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Claude Michel, « Carte archéologique de Claix ».
  2. Philippe Audra et Jean-Pierre Flatry, « La grotte Vallier », Scialet : bulletin du CDS de l'Isère, Grenoble, Comité départemental de spéléologie de l'Isère, no 13,‎ , p. 12-13 (ISSN 0336-0326, lire en ligne, consulté le ).
  3. Philippe Audra, « Grotte Vallier », Scialet : bulletin du CDS de l'Isère, Grenoble, Comité départemental de spéléologie de l'Isère, no 18,‎ , p. 17-21 (ISSN 0336-0326, lire en ligne, consulté le ).
  4. Philippe Audra et Pierre Garcin, « La grotte Vallier », Scialet : bulletin du CDS de l'Isère, Grenoble, Comité départemental de spéléologie de l'Isère, no 19,‎ , p. 7-13 (ISSN 0336-0326, lire en ligne, consulté le ).
  5. « topographie grotte Vallier de scialet n°19 », Scialet : bulletin du CDS de l'Isère,‎ , p. 14 (lire en ligne).
  6. Philippe Audra, « Grotte Vallier-Explorations 1991-1992 », Scialet : bulletin du CDS de l'Isère, Grenoble, Comité départemental de spéléologie de l'Isère, no 21,‎ , p. 14-24 (ISSN 0336-0326, lire en ligne).
  7. Philippe Audra, « Grotte Vallier », Scialet : bulletin du CDS de l'Isère, Grenoble, Comité départemental de spéléologie de l'Isère, no 24,‎ , p. 8-10 (ISSN 0336-0326, lire en ligne, consulté le ).
  8. Audra Philippe & Rochette Pierre, « Premières traces de glaciations du Pléistocène inférieur dans le massif des Alpes. Datation par paléomagnétisme de remplissages à la grotte Vallier (Vercors, Isère, France) », C.R.Acad. Sci. Paris, 317, Série II,‎ , p. 1403 - 1409 (lire en ligne).
  9. Claude Beaudevin, « La grotte Vallier », sur geoglaciaire.net, (consulté le ).
  10. « Grotte Vallier », sur groupe-speleo-vulcain.com.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Vidéos[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]