Grand prieuré de Saint-Gilles — Wikipédia

Grand prieuré de Saint-Gilles
Sceau des Grands Prieurs de Saint-Gilles au XIIIe siècle.
Sceau des Grands Prieurs de Saint-Gilles au XIIIe siècle.
Présentation
Culte Catholique romain
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Languedoc-Roussillon
Département Gard
Ville Saint-Gilles

Le grand prieuré de Saint-Gilles était un prieuré de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Il s'agissait de l'un des deux grands prieurés de la langue de Provence avec le grand prieuré de Toulouse.

Implantation

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Bertrand, fils de Raymond de Saint-Gilles, comte de Toulouse, se croisa et partit pour la Terre-Sainte en 1109. Il y mourut en 1112. Son frère Alphonse Jourdain revint prendre le gouvernement des comtés de Toulouse et de Saint-Gilles, et du marquisat de Provence. Avant de se croiser, Bertrand avait fondé l’hôpital, qui devint le Grand Prieuré de Saint-Gilles, la plus ancienne des maisons d'Europe de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ce prieuré était un hospice destiné à recueillir, sur les rives du Rhône, les pèlerins prêts à partir pour la Terre-Sainte, ou ceux qui en revenaient. Ce rôle lui permit de bénéficier des largesses des princes et les seigneurs partisans des croisades[1].

En 1117, les Hospitaliers acquirent Saint-Thomas de Trinquetaille, près d’Arles, et construisirent une église à Nîmes, dédiée à Jean le Baptiste. Leur manse s'accrut en 1171 du domaine de Daladel, près d’Aigues-Mortes, puis de celui de Canavère, près de Saint-Gilles, en 1202 et des terres de Luc, près de Marguerittes, en 1217. L’Ordre reçut, en 1248, Saint-Jean-de-la-Pinède, près de Listel, à Aigues-Mortes[2].

À la suite du Concile de Vienne en 1311, l’Ordre hérite de la majorité des biens des Templiers et devient le plus puissant d'Europe.

La langue de Provence fut dès lors répartie en deux grands prieurés, Toulouse avec vingt commanderies, et Saint-Gilles avec cinquante-quatre commanderies[2], auxquelles il faut rajouter le bailliage de Manosque qui fut initialement un prieuré appelé de Provence entre 1317 et 1347[3]. Mais au XVe siècle, il entre en décadence et le Grand Prieuré où résidèrent jusqu'à 22 chevaliers n'en comptait plus que deux[2].

François 1er redonna quelques éclats à Saint-Gilles avec quelques nouvelles donations et la confirmation des acquisitions de 1512. De 1562 à 1621, les guerres de religion furent la cause de la disparition de quelques Commanderies[2] et de la destruction des bâtiments du prieuré de saint Gilles, ce qui porta le coup de grâce au pèlerinage[4].

Saint-Gilles resta cependant un centre spirituel important pour l'Ordre mais l'administratif du grand-prieuré est transféré au prieuré d'Arles en 1562. Ce transfert fut avalisé par un décret du grand maître à la suite d'une décision du Sacré Conseil en date du [5].

En 1703, les Camisards pillèrent des maisons de l'Ordre en Languedoc. Puis 1789 vit la fin du Grand Prieuré avec l’aliénation des Biens Nationaux en 1792. Le Grand Prieuré fut démantelé en 1796 par l’acquéreur qui l’utilisa comme carrière[2].

Liste des prieurs

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Juan Fernández de Heredia et Raimond de Turenne (fresque de l’Ospedale Santa-Maria della Scala à Sienne)
Christophe de Baroncelli-Javon
  • c. 1177 : Pierre Galtier, commandeur
  • c. 1237 : Bertrand
  • c. 1244 - 1264 : Féraud de Barras (grand commandeur cismarin)[N 1] organisateur de la flotte de soutien à la septième croisade
  • 1271 - 1300 : Guillaume de Villaret (premier vicaire du Comtat Venaissin) il cumule ses fonctions de prieur et grand maître de 1296 à 1300
  • 1306 - †  : Dragonet de Montdragon[7],[8]
  • ? -  : Pierre d'Ongle[9]
  • - ? : Bermond Maury[10]
  • 1327 - ? : Aimery de Turry
  • -  : Pierre d'Ongle (deuxième fois, prieur de Saint-Gilles tout en conservant celui de Toulouse)[11]
  • - ? : Guillaume de Reillanne (Prieur de Saint-Gilles et de Provence deçà Rhône)[12]
  • ? - ? : Pierre de Corneillan (XIVe siècle)
  • - ? : Fouques de Chaudeyrac[13]
  • 1357 - 1369 : Juan Fernández de Heredia[14].
  • -  : Raymond Savin[15],[16].
    • Commandeur d'Arles. Auparavant grand prieur de Toulouse (?-1369)[N 2]
  • - ? : Sicard de Murviel[17]
    • Commandeur de Saint-Maurice de Cazevieille, lieutenant du grand maître en Occident. Grand prieur de Toulouse (1370, quelques mois)
  • -  : Raimond de Casillac[18]
  • -  : Réforciat d'Agoult[19]
  • 1402 -  : Jean Flote[20]
  • - 1448 : Bertrand d'Arpajon[21], c'est son homonyme appelé également Tandon d'Arpajon qui fut grand prieur de Toulouse (1436-1448)[N 3]
  • 1433 - 1434 : Jean Romieu de Cavaillon, prieur de Saint-Gilles et de Hongrie (Ungarie)[24]
  • 1434 - 1448 : Bertrand d'Arpajon
  • 1448 - 1449 : Jean Romieu de Cavaillon, prieur de Saint-Gilles
  • -  : Raimond Ricard[25]
  • - 1496 : Seillon de Demandolx[26],[27]
  • -  : Charles Allemand de Rochechinard[28]
  • ? - ? : Prégent de Bidoux (XVe siècle)
  • ? - ? : Raimond (Raimondet) Ricard (XVIe siècle)
  • ? - ? : Balthazar d'Agoult (XVIe siècle)
  • ? - ? : Robert d'Albe (ou d'Aube) de Roquemartine (XVIe siècle)
  • ? - ? : François de Puget (XVIe siècle)
  • ? - ? : Pierre de Gozon (ou Pierre de Gozon-Mélac) (XVIe siècle)
  • ? - ? : Didier de Sainte-Jalle (XVe siècle)
  • -  : Jean de Valette[29]
  • - ? : François de Touche-Bœuf Clairmont[30]
  • ? - ? : Charles de Rochechinard (XVIe siècle)
  • ? - ? : Géraud de Massas (XVIe siècle)
  • ? - ? : Philippe du Broc (XVIe siècle)
  • ? - ? : Jean de Mars (XVIe siècle)
  • 1548 - 1562 : Charles d'Urre-Ventarol

Transfert au grand prieuré d'Arles en 1562.

Patrimoine foncier

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Le Grand Prieuré de Saint-Gilles entre Costières et Camargue
Saliers, vieille église de la Commanderie

La manse de l’ordre hospitalier à Saint-Gilles s’étendait du sud de Tarascon (Mas de l’hôpital) à la Méditerranée (Salin de Listel) et de Miramas (coussouls de Luquier, Calissanne, etc.) à Aigues-Mortes. Cette omniprésence de l'ordre de Saint-Jean en Camargue remonte à ses débuts. Il le doit tout d’abord à ses origines méridionales, à la proximité des lieux d'embarquement pour les croisades : Saint-Gilles et Aigues-Mortes. Et enfin à la récupération des biens de l’ordre du Temple après le concile de Vienne présidé par Clément V[5].

Au XIVe siècle, les vins de Saint-Gilles et de la Costière étaient parmi les plus prisés de la Cour pontificale d’Avignon. Jean XXII fait venir son « vin nouveau » de Saint-Gilles et Beaucaire. Quand, en 1367, Urbain V quitte Avignon pour Rome il se fait envoyer par le port d’Arles une cargaison de vin de la Costière et de Beaune[31]. De retour en Avignon, Grégoire XI fit lui aussi approvisionner ses celliers par les vins de Saint-Gilles et la Costière. Si durant tout le Moyen Âge les vins provenant de ce terroir furent considérés à l'égal de ceux de Beaune, c'est qu'ils étaient produits avec un cépage exceptionnel le mourvèdre appelé alors « plant de Saint-Gilles ».

À la même période, il est fait mention d'un pressoir et de cuves de fermentation dans le cellier de Saliers, dépendance du grand prieuré, en Camargue, sur la rive droite du Rhône[32].

En Camargue, les Hospitaliers possédaient terres labourables, herbages, marais et étangs, soit environ 730 hectares de labours, 1 730 hectares d'étangs et de marais. Sur la rive gauche du Petit-Rhône, la Commanderie de Saliers disposait de 280 hectares de labours et 1 470 hectares de marais ; en rive droite sous le contrôle direct du prieuré de Saint-Gilles les surfaces ont été déterminées par les travaux de l'ingénieur Louis Séguin en 1765-66 et sont conservées à Arles dans l'ancien Hôtel Prieural de l'Ordre, au Musée Réattu. Ces biens s’étendaient sur 24 000 ha, dont 300 en terres de labour et 21 700 en herbages, marais et coussouls de Crau. Les coussouls étaient des « pâturages » pierreux où paissaient les ovins des commanderies de Sainte-Luce, Trinquetaille et Saliers. Ils s'étendaient sur 5 200 hectares[5]. À cela s'ajoutaient des salines. En 1546, le prieur fit construire le salin de Saint-Jean, dans un étang qui jouxtait le marais de Peccais[33].

Quand les différents propriétaires sauniers décidèrent de s'unir en société en 1716, seule l'Église, qui possédait les salins de l’Abbé et de Saint-Jean resta en dehors de ce consortium. Quelques années plus tard, l'évêché d'Alès, propriétaire du salin de l’Abbé le rejoignit. Seul, le prieur conserva son salin de Saint-Jean. En 1790, un décret de la Convention déclara les salins de Peccais propriété nationale. Puis, ils furent restitués à leurs propriétaires, à l'exception de ceux de l’Abbé et de Saint-Jean qui restèrent propriété de l’État[33].

L'Ordre possédait à lui seul près de 10 % de la valeur des fonds de l'ensemble du terroir arlésien. Leur valeur foncière a été estimée à plus de 800 000 livres contre 12 500 seulement pour l'archevêché d'Arles. À la veille de la Révolution, les revenus du Grand Prieuré représentaient 254 000 livres tournois sur un total de 1 100 000 livres tournois, soit 23 % de l'ensemble de ses possessions. Chaque exploitation était centralisée autour d’un bâtiment de résidence, le « mas » à l’exemple du Grand Mas de Saliers[5].

Possessions

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Commanderies

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Les hospitaliers possédaient 80 commanderies dans la langue de Provence. 25 dépendaient de Toulouse et 55 de Saint-Gilles[34]. Les commanderies suivies de la croix pattée rouge () sont des anciennes possessions de l'ordre du Temple :

En Gévaudan[35]
En Languedoc
En Provence
En Quercy
En Rouergue
En Vivarais

Autres possessions directes

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Référencement

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  1. À cette époque, il y avait deux grands commandeurs. Celui de l'Hôpital, premier dignitaire après le grand maître et le grand commandeur deçà mer / cismarin dit dans certains ouvrages d'outremer (à savoir outre-mer par rapport au siège de l'ordre donc en Occident). Féraud de Barras était grand commandeur en Occident. Selon les différentes sources et interprétations des documents sources tel que son sceau où figure: « Fratris Feraudi magistri preceptorie hospitalis cismarini. » ou encore en 1260 : « Frater Feraudus de Garracio Magnus praeceptor [in] partib. cis Marinis ». Anthony Luttrell le considère comme tel[6]. Vertot le désignait comme « grand commandeur des maisons du côté de la mer », Louis Blancard employait l'expression « grand commandeur cismarin ».
  2. D'après Delaville le Roulx 1913, p. 207, c'est Gaucher de la Bastide qui lui succède au grand prieuré de Toulouse (1369/70 - 1380). Information en contradiction avec Raybaud qui ne le mentionne pas comme prieur de Toulouse et qui indique que le prieur de Toulouse en titre était Dragonet de Montdragon mort en 1370 (Nicolas 1904, p. 331-332). Ce Dragonet de Montdragon, nommé prieur de Toulouse le 10 mai 1366 (Delaville le Roulx 1913, p. 103) était maréchal de l'ordre avant de prendre ce grand prieuré (Delaville le Roulx 1913, p. 155).
  3. Bertrandon d'Arpajon (dit aussi par syncope Tandon) a été commandeur de Palhers (1420-1436), de La Capelle-Livron (1423-1436) puis grand prieur de Toulouse à partir de 1436. Cette année-là il fut également lieutenant du grand prieuré de Saint-Gilles d'où la confusion que l'on retrouve chez de nombreux auteurs[22]. Pour distinguer les deux individus on trouve Bertrand, nouveau prieur de Saint-Gilles qui fait une procuration à Bertrandon, alors commandeur de Palhers au moment de sa nomination (7 oct. 1420, cf. Nicolas 1904, p. 368) puis on retrouve ces deux prieurs dans une charte de 1437 où Bertrandon, prieur de Toulouse est prénommé Tandon[23]. D'après Raybaud p. 376, ils étaient frères.
  4. Initialement, Les Estrets sont un membre de Gap-Francès mais dans l'enquête de 1373, elle est désignée comme commanderie (preceptoria). En 1389, elle de nouveau subordonnée à Gap-Francès (Ritter 2014, p. 26,28,30).
  5. a et b Ne pas confondre la commanderie d'Argence avec la commanderie Sainte-Anne juste à côté, cf. Grasset 1869, p. 18, 44. Ces deux commanderies démembrées du prieuré de Saint-Gilles au XVIIe siècle se trouvaient dans un espace assez restreint sur l'actuel territoire de la commune de Fourques. Argence correspond au Petit Mas d'Argence. Sainte-Anne au lieu-dit Sainte-Anne et au Mas Grand-Cabane en dessous. Quant au mas du Grand Argence nommé Grand Mas d'Argence en 1761, il dépendait directement du prieuré de Saint-Gilles et non de ces deux commanderies.
  6. Bien que très proche du mas du Petit Argence, il ne faisait pas partie de la commanderie d'Argence, ni de celle de Sainte-Anne plus au nord. Il n'a jamais été démembré du grand prieuré de Saint-Gilles comme l'atteste la visite de 1761 (Nicolas 1906, p. 35).
  7. Erigée au rang de commanderie en 1615. Auparavant, métairie de Barbentane qui dépendait directement du prieuré de Saint-Gilles.
  8. Commanderie au moins jusqu'en 1392 avant de devenir membre de Béziers.
  9. Lieu-dit Les Campagnoles au sud du village.
  10. Il y a une faute de frappe dans l'ouvrage d'Antoine du Bourg, il faut lire Milhau et non Milhan.
  11. Cabriac, hameau à l'est du village : 43° 11′ 01″ N, 2° 37′ 05″ E.
  12. Commanderie au moins jusqu'au XIVe siècle avec des commandeurs/prieurs attestés en 1115, 1180, 1234, 1298 et 1324. Devenue ensuite un membre de Grézan.
  13. Peut-être le domaine de La Madeleine Saint-Jean ?
  14. Ancienne chapelle Saint-Sauveur de Lautrec, cédée en 1690 aux Bénédictines. Ne pas confondre avec le lieu-dit La Commanderie à l'est de la commune en direction de Peyregoux qui correspond à la commanderie de l'ordre de Saint-Antoine du Viennois et non à celle des Hospitaliers.
  15. C'était la maison du commandeur de La Bessière. Ce lieu-dit était situé dans le Rouergue alors que Laveissière se trouvait en Auvergne (Cassagnes 1899, p. 71-72).
  16. La Vinzelle, village rattaché à la commune de Grand-Vabre : 44° 38′ 36″ N, 2° 20′ 42″ E
  17. La Boual, ancienne métairie de la commanderie de Rayssac : 43° 54′ 19″ N, 2° 12′ 02″ E.
  18. La Pale, ancienne métairie de la commanderie de Rayssac. Sur la carte IGN, on ne trouve plus que le chemin de la Pale à proximité de La Boual et de La Ramaziès : 43° 54′ 33″ N, 2° 11′ 49″ E.
  19. La Ramaziès, ancienne métairie de la commanderie de Rayssac : 43° 54′ 27″ N, 2° 11′ 56″ E.
  20. Bourg 1883, p. 560. En 1195, le commandeur hospitalier de Rayssac inféode la ville de La Capelle, son fort et la paroisse. On identifie Lacapelle-Ségalar grâce au fait que le document précise que le fort se trouve entre celui de La Guépie (Laguépie) et celui de Saint-Marcel (Saint-Marcel-Campes).
  21. 43° 57′ 45″ N, 1° 40′ 12″ E.
  22. Ce ne peut pas être le monastère Notre-Dame d'Orient qui bien que situé sur l'actuelle commune de Laval-Roquecezière est trop éloigné de l'ancienne seigneurie de Roquecezière. Notre-Dame d'Orient pourrait plutôt correspondre au membre ou annexe de Poustomy arrenté également le 17 décembre 1599 (Vidal 1913, p. 258, no 1691).
  23. Cette possession n'est citée qu'au moment de son arrentement le 17 décembre 1599 (Vidal 1913, p. 258, no 1691). Il pourrait s'agir du monastère Notre-Dame d'Orient.
  24. Auguste Vidal identifie peut-être à tort ce Mas-Dieu comme étant celui de Marsal car il est très éloigné du membre de Saint-Pierre de Combejac et de ses autres annexes. Or Il y a un Mas-Dieu sur la commune de Montfranc: 43° 50′ 54″ N, 2° 34′ 57″ E.
  25. Lieu-dit non localisé.
  26. Les Hospitaliers de Saint-Christol possédaient la directe et la censive sur Aubais, ils percevaient un lod à hauteur de 20% sur les ventes immobilières et transports (cinquième denier).D'un point de vue foncier, ils possédaient une maison plus douze terres et prés sachant qu'ils avaient cédé plusieurs maisons au marquis d'Aubais qui versait une rente à ce titre.
  27. La base Mérimée mentionne le don de la chapelle Saint-Symphorien de Boussargues aux Templiers[73]. L'historien Pierre-Albert Clément mentionne le don de la maison forte de Boussargues directement aux Hospitaliers par la famille de Sabran et cette chapelle correspond en réalité à celle dite de Saint-Florent de Boussargues à l'époque des Hospitaliers[74]. donc l'origine templière demande à être vérifiée.
  28. Appelé aujourd'hui le Mas Saint-Jean. Autrefois (carte de Cassini), la métairie de Saint-Jean et Saint-Denis de Genestet au sud-est de Lansargues.
  29. Massolargues semble correspondre au membre de Maussargues de la commanderie de Saint-Maurice-de-Cazevieille une fois unie à Saint-Christol. Pas d'informations précises si ce n'est qu'il était situé à 3 lieues d'Alès soit un peu plus de treize kilomètres. Il s'agit de Massillargues à l'ouest de Lézan. Ne pas confondre avec les terres et prés de Marsillargues près de Lunel connus comme un membre de la commanderie de Montpellier.
  30. Seul Grasset 1869, p. 197 mentionne qu'il s'agit d'une ancienne commanderie et que la commanderie de Saint-Christol possède la directe de Restanclières, p. 196. Chez Nicolas 1906, p. 93, on trouve uniquement la censive et la directe sur Saint-Césaire [de Gauzignan] car il s'agit de droits rattachés à Saint-Maurice de Cazevieille. Peut-être une confusion de la part de Grasset car Bur/Saint-Cézaire de Boarenc d'origine templière qui se trouvait près d'Albaron : 43° 39′ 04″ N, 4° 29′ 14″ E était un membre important de la commanderie de Saliers avant la dévolution des biens de l'ordre du Temple or Grasset ne mentionne nulle part ce membre.
  31. La commanderie d'Astros est créée en 1631 par démembrement de la commanderie de Marseille dont elle dépendait. Initialement les biens situés à Astros correspondent à la maison du Temple de La-Bastide-de-Trols.
  32. Trinquetaille se trouvait en Languedoc en l'époque et non en Provence. La frontière étant le Rhône. C'est sans doute la raison pour laquelle les Hospitaliers n'ont jamais réuni la commanderie de Sainte-Luce avec celle de Saint-Thomas.
  33. Le toponyme n'existe plus. Il s'agit probablement de Gimeaux car on trouve mention d'un affluent des égouts de Rousty appelé Avergues de Gimeaux.
  34. Le Mas d'Authier n'existe plus. On le trouve sur la carte de Cassini en bordure de Rhône (rive gauche) au Plan-du-Bourg. Il semble correspondre au Barriol sur la carte de l'Etat-Major: 43° 39′ 50″ N, 4° 36′ 25″ E.
  35. Mourefrech au sud Gimeaux sur la rive droite du Rhône : 43° 36′ 39″ N, 4° 34′ 42″ E.
  36. Le Mas Thibert au sud de la ville d'Arles, plus précisément au Plan du Bourg sur la rive gauche du Rhône : 43° 33′ 19″ N, 4° 43′ 50″ E.
  37. a et b D'après Jacques Juillet, la Pomarède correspond au membre dit de Saint-Thomas de Las Lauzettes sur la commune de Peyrilles et n'a donc rien à voir avec Pomarède plus à l'ouest. Il s'agit du lieu-dit Les Landes à l'ouest de la commune sur la D25 44° 37′ 20″ N, 1° 22′ 52″ E. Le 31 août 1488, le commandeur du Bastit a cédé La Pomarède au seigneur de Roussillon[84]. La chapelle Saint-Thomas des Landes est indiquée comme annexe de Saint-Pierre de Peyrilles en 1579[85].
  38. Peut-être le Mas de Guillaume au sud sur la commune de Gigouzac 44° 34′ 16″ N, 1° 26′ 31″ E?
  39. 44° 36′ 44″ N, 1° 26′ 25″ E.
  40. Le membre de Lavaur se trouvait sur la commune de Foissac en Aveyron. À deux lieues (~8 km) de Villefranche de Rouergue en direction du Bastit d'après la description de la visite du 05 juin 1760 (Nicolas 1906, p. 117). Le toponyme Lavaur ne figure plus sur les cartes IGN mais on le trouve sur la carte d'état-major et sur la carte de Cassini entre les lieux-dits Les encastrades et Cance sur la D922 : 44° 29′ 06″ N, 2° 01′ 47″ E, ces deux lieux-dits faisant quant à eux partie de Villeneuve (Aveyron).
  41. Saint-Julien des Quatre Combes: 44° 32′ 39″ N, 1° 32′ 57″ E.
  42. Origine templière supposée mais pas confirmée. Jean Raybaud, frère de l'archiviste du Prieuré hospitalier d’Arles au XVIIIe siècle, mentionne une origine templière[89].
  43. Ou l'église de Saint-Amans le vieux sur la commune de Caylus? À peine un kilomètre plus au nord que Saint-Amans.
  44. Non identifiée mais cette ferme/métairie se trouvait dans la juridiction de Caylus.
  45. Maison non identifiée. Saint-Clair de Margue, commune de Salvagnac-Cajarc en Aveyron? À priori les Templiers puis les Hospitaliers possédaient des biens à proximité: fermes de L'Espinassière, du Juge et de Bramalou qui étaient des dépendances de la maison du Temple de Ginouilhac toutes situées sur la commune de Martiel. cf. les membres et annexes de Lacapelle-Livron (Laviale 1987, p. 197-198).
  46. Ne pas confondre avec la commanderie de Bannes au diocèse de Gap.
  47. Ce membre se trouvait au sud de Jalès dans le Gard, il s'agit de l'ancienne grange templière de Peyrolles[100], aujourd'hui appelé le Mas de Peyrolles: 44° 12′ 16″ N, 4° 15′ 04″ E. Grasset mentionne que ce membre de Jalès a eu le statut de commanderie (Grasset 1869, p. 195) mais pas à l'époque des templiers où il s'agissait à priori d'une dépendance de la maison du Temple d'Alès (Bonnet 1934, p. 525).
  48. Toponyme disparu. Il existait un lieu du nom de Praulat, paroisse de Luc au diocèse de Mende qui semble correspondre au Mas de l'Hôpital, commune de Cellier-du-Luc en Lozère.

Références

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  1. Les comtes de Toulouse et Saint-Gilles
  2. a b c d et e Les Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.
  3. Jean-Marc Roger, « La réforme de l'Hôpital par Jean XII : Le démembrement des prieurés de Saint-Gilles et de France (21 juillet 1317) », dans Helen J. Nicholson, On the Margins of Crusading : The Military Orders, the Papacy and the Christian World, Ashgate Publishing Ltd., (ISBN 978-1-4094-3217-3, présentation en ligne), p. 123-134
  4. mais que l'on disait contemporain à la fois de Césaire acquesinfo/index.php?id=268 Saint-Gilles, un grand lieu de pèlerinage médiéval
  5. a b c et d L'Ordre de Malte (Hospitaliers de Saint-Jean) en Camargue au XVIIe et XVIIIe siècle sur le site patrimoine.ville-arles.
  6. Anthony Luttrell, « Femmes hospitalières en France méridionales », dans Les ordres militaires dans le Midi : (XIIe – XIVe siècle), Privat, coll. « Les cahiers de Fanjeaux », (présentation en ligne), chap. 41, p. 105
  7. Damien Carraz (préf. Alain Demurger), L'Ordre du Temple dans la basse vallée du Rhône (1124-1312) : Ordres militaires, croisades et sociétés méridionales, Lyon, Presses universitaires de Lyon, coll. « Collection d'histoire et d'archéologie médiévales / 17 », (ISBN 978-2-7297-0781-1, lire en ligne), p. 299 (note 72)
  8. Jean-Marc Roger, « La réforme de l'Hôpital par Jean XXII », dans Helen Nicholson, On the Margins of Crusading: The Military Orders, the Papacy and the Christian World, Routledge, (présentation en ligne), p. 108
  9. Jean-Marc Roger, « La réforme de l'Hôpital par Jean XII : Le démembrement des prieurés de Saint-Gilles et de France (21 juillet 1317) », dans Helen J. Nicholson, On the Margins of Crusading : The Military Orders, the Papacy and the Christian World, Ashgate Publishing Ltd., (ISBN 978-1-4094-3217-3, présentation en ligne), p. 106
    Hélion de Villeneuve figure parmi les commandeurs du prieuré de Saint-Gilles qui étaient présents (Élyon de Villeneuve) en tant que commandeur de Manosque (cf. p. 108) et n'est donc pas encore prieur de Provence en juin 1317. Pierre D'Ongle est nommé au même moment prieur de Toulouse (21 juillet 1317).
  10. Roger 2011, p. 123
  11. Roger 2011, p. 126
  12. Roger 2011, p. 127
    30 août 1332.
  13. Nicolas 1904, p. 316-318
  14. Nicolas 1904, p. 319-331
  15. Joseph Delaville le Roulx, Les Hospitaliers à Rhodes jusqu'à la mort de Philibert de Naillac, 1310-1421, E. Leroux, , 452 p., p. 164
  16. Nicolas 1904, p. 331-332
  17. Nicolas 1904, p. 333
  18. Nicolas 1904, p. 349
  19. Nicolas 1904, p. 357
  20. Nicolas 1904, p. 360
  21. Nicolas 1904, p. 368
  22. Louis d' Alauzier, « Les commandeurs de Lacapelle-Livron jusqu'en 1550 », Bulletin de la Société archéologique du Tarn-et-Garonne, t. 90,‎ , p. 33 (lire en ligne)
  23. Inventaire sommaire des Archives départementales: Saint-Bertrand-de-Comminges, archives communales (1207-1832).. série E supplément, (présentation en ligne), p. 83
  24. Lelja Dobronić, Viteški redovi : Templari i Ivanovci u Hrvatskoj, , 200 p. (présentation en ligne), p. 150
    1433 : « frater Johannes Caualion aliter Romay, prior St. Egidii et Ungarie ».
  25. Nicolas 1905, p. 7-30
    Erreur de date de fin sur la liste des grands prieurs en page 341. Se référer au texte page 30, la mention de 1489 ne concerne que Zimzim.
  26. Nicolas 1905, p. 30-39
  27. La famille de Demandolx
    Année erronée prise chez Antoine du Bourg.
  28. Nicolas 1905, p. 39-52
  29. Nicolas 1905, p. 108-110
  30. Nicolas 1905, p. 110-112
  31. Cf. L. Stouff, Arles à la fin du Moyen Âge, Université de Provence, Aix-en-Provence, 1986.
  32. Les Templiers de Saliers
  33. a et b Le marais de Peccais
  34. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, chap. 16, p. 465
  35. Laura Ritter, « L'implantation de l'ordre de l'Hôpital en Gévaudan à la fin du Moyen Âge », dans Les établissements hospitaliers dans le massif central et ses périphéries au Moyen Âge, des territoires aux réseaux, Presses universitaires Blaise Pascal, , 101 p. (ISBN 978-2-8451-6668-4, présentation en ligne)
  36. a et b Grasset 1869, p. 18.
  37. Nicolas 1906, p. 58.
  38. a et b Grasset 1869, p. 20.
  39. Grasset 1869, p. 20-21.
  40. Grasset 1869, p. 21.
  41. Bourg 1883, p. 588-591.
  42. Grasset 1869, p. 23-25.
  43. a et b Bourg 1883, p. 595-596.
  44. Nicolas 1903, p. 29, 146
  45. « Cartulaire de la commanderie d'Homps et de ses dépendances, Albas, Prugnanes, La Roque de Fa, le Carcassès, Roquefort, Coustouges, Jonquières, de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem », sur ccfr.bnf.fr (consulté le )
  46. 42° 56′ 08″ N, 2° 31′ 56″ E
  47. Inventaire sommaire des archives départementales du Tarn: Série E -Notaires et Tabellions (présentation en ligne), p. 129
    Saint-Sauveur de Lautrec est généralement citée comme membre de La Selve en Aveyron or au XIVe siècle et au XVe siècle on trouve frère Berdot d'Aransa, f. Pierre Molinier et f. Hugues de Valois, commandeurs de Saint-Sauveur de Lautrec ou encore frère Pierre Vernhes, commandeur de Carmenelle et de Saint-Sauveur de Lautrec tout comme frère Jacques de Roquefeuille. Ce n'est que qu'à partir de la fin de ce siècle que l'on trouve cette commanderie citée comme annexe de La Selve.
  48. Philippe Ritter et Georges Mathon, Commanderie Templière et Hospitalière de Montfrin. Lire en ligne.
  49. Nicolas 1906, p. 121.
  50. Abbé Sabarthès, « La commanderie de Narbonne: Ordre de Malte », Mémoires de la Société des arts et des sciences de Carcassonne, t. VII,‎ 1894-1895, lire en ligne sur Gallica
  51. a b et c P. Cassagnes, « Hôpital Saint-Jean dans la région de Saint-Parthem », Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron: 1894-1899, t. XV,‎ , p. 113-114, lire en ligne sur Gallica
  52. Sabarthès 1894-1895, p. 72-73.
  53. Grasset 1869, p. 43-44.
  54. Nicolas 1906, p. 94-95.
  55. Bourg 1883, p. 559-562.
  56. Nicolas 1906, p. 119-20.
  57. Auguste Vidal, L'ancien diocèse d'Albi, d'après les registres de notaires, A. Picard et fils (Paris), , p. 250-261, lire en ligne sur Gallica
  58. M. Allaire, « Séance du 8 avril 1927 : La commanderie de Rayssac », Bulletin de la Société des sciences, arts et Belles-Lettres du Tarn, Albi, Imprimerie Nouvelle,‎ , p. 647-653, lire en ligne sur Gallica
  59. a b et c Bourg 1883, p. 561.
  60. Nicolas 1905, p. 221.
  61. Noël Coulet, « Les effectifs des commanderies du grand prieuré de Saint-Gilles en 1373 », Provence Historique,‎ , p. 104, 110 (lire en ligne)
  62. Grasset 1869, p. 44.
  63. Vidal 1913, p. 257 (no 1688).
  64. « Fonds et collection Edmond Cabié, historien régional (36 J) », Archives départementales du Tarn
  65. Vidal 1913, p. 250 (no 1641)
    29 avril 1555 : « Frère Guillaume Gerlard de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, recteur de l'église de Notre-Dame de Mazières, dite aussi du Carla ».
  66. Edmond Cabié, « Sur trois chartes albigeoises concernant les origines de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem », Annales du Midi, t. 3, no 10,‎ , p. 145-158 (lire en ligne)
  67. Vidal 1913, p. 257-58 (no 1689 et 1691).
  68. Nicolas 1906, p. 119.
  69. Elie-A Rossignol, Monographies communales du département du Tarn : Arrondissement de Gaillac, t. II, Toulouse, Delboy, (lire en ligne), p. 28
  70. Nicolas 1906, p. 26,54.
  71. a et b Grasset 1869, p. 33-34.
  72. Nicolas 1906, p. 89-94.
  73. Notice no PA00103190, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  74. Pierre A. Clément, Églises romanes oubliées du bas Languedoc, Presses du Languedoc, , 474 p. (présentation en ligne), p. 247
  75. Nicolas 1906, p. 25.
  76. Grasset 1869, p. 18-19.
  77. Grasset 1869, p. 19.
  78. Grasset 1869, p. 21-22.
  79. Grasset 1869, p. 35-36.
  80. Grasset 1869, p. 34-35.
  81. Nicolas 1906, p. 56-57.
  82. Nicolas 1906, p. 117.
  83. Antoine du Bourg, Ordre de Malte : Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France..., Toulouse, L. Sistac et J. Boubée, lire en ligne sur Gallica
    Les archives de certaines commanderies du prieuré de Saint-Gilles se trouvaient à Toulouse, en particulier celles du Quercy (diocèse de Cahors).
  84. Aurel Bongiu, « Les modèles dans les demeures urbaines de Caylus et de Saint-Antonin du XVIIe siècle d'après les marchés de construction », dans Montauban et les anciens pays de Tarn-et-Garonne, Société archéologique de Tarn-et-Garonne, , 427 p. (présentation en ligne), p. 147
  85. a et b Charnay 1988, p. 146.
  86. Annie Charnay, « La commanderie des Templiers du Bastit de 1250 à 1315 », dans Etudes sur le Quercy et les commanderies des ordres militaires : actes du XLIIe Congrès d'études régionales organisé par la Société des études du Lot à Souillac et Martel les 19, 20 et 21 juin 1987, Fédération des Sociétés académiques et savantes de Languedoc-Pyrénées-Gascogne, (présentation en ligne), p. 138-...
    Rachat en 1279 par le commandeur templier du Bastit, frère Raymond de Robert des dîmes de Saint-Vézian appartenant à Pierre de Baussac, ce qui prouve l'origine templière du membre de Saint-Vézian.
  87. Nicolas 1906, p. 114-15.
  88. Bourg 1883, p. 552.
  89. Jean Raybaud, « Histoire de la province appelée de Provence qui était jadis de l'ordre du Temple », Mémoires de l'académie de Nîmes, t. XXVIII,‎ , p. 278, lire en ligne sur Gallica
    D'après l'auteur, les commanderies d'origine templière fondées dans le Quercy étaient: Cahors, Durbans, Salomès (Soulomès), Montricoux, Le Bastit, La Capelle et Trevais (Trébaïx). L'origine templière de Durbans et Soulomès n'est pas formellement attestée ni infirmée.
  90. Pascale Laviale, « Constitution du temporel de la Commanderie de Lacapelle-Livron (1218 - 1300) », dans Montauban et les anciens pays de Tarn-et-Garonne, Société archéologique de Tarn-et-Garonne, , 427 p. (présentation en ligne), p. 193-204
  91. Nicolas 1906, p. 115-16.
  92. Louis d'Alauzier, « Les Templiers à Figeac », Bulletin de la société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, t. 100, no 4,‎ , p. 317, lire en ligne sur Gallica
    Initialement l'auteur réfutait l'hypothèse d'une présence templière à Figeac (1950) avant de consulter les archives de la commanderie de Latronquière. Il rectifie son point de vue en publiant cet article presque 30 ans plus tard. L'existence du maison du Temple est attestée à partir de 1258, elle semble dépendre de la baillie templière de Lacapelle-Livron. Après avoir été dévolue aux hospitaliers, on trouve en 1342 un commandeur de la maison de Saint-Jean de Jérusalem de Figeac puis cette dernière devient un membre de Latronquière à partir de 1371 réunie avec Margues et Narrines.
  93. a b et c Yoan Mattalia et Damien Carraz (dir.), « Les maisons de l’Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem en Rouergue aux XIIe et XIIIe siècles. Éléments d’enquête sur la mise en place d’un réseau », dans Les établissements hospitaliers dans Le massif central et ses périphéries au Moyen Âge : des territoires aux réseaux, Presses universitaires Blaise Pascal (ISBN 978-2-8451-6668-4, lire en ligne), p. 48
  94. « Ordre de Malte : commanderie d'Espinas (Tarn-et-Garonne) », sur Inventaires en ligne des archives départementales de la Haute-Garonne
  95. Bourg 1883, p. 576-583.
  96. Nicolas 1906, p. 120-21.
  97. Bourg 1883, p. 583-588.
  98. Grasset 1869, p. 25.
  99. Nicolas 1906, p. 104-106.
  100. Émile Bonnet, « Les maisons de l'ordre du Temple dans le Languedoc méditerranéen », Cahiers d'histoire et d'archéologie, t. VII,‎ , p. 524-525, lire en ligne sur Gallica
  101. Daniel le Blevec, « L'enquête de 1373 dans le diocèse d'Uzès », Provence historique, no 179,‎ , p. 99 (lire en ligne)

Bibliographie

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  • Abbé César-Augustin Nicolas, « Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles par M. Jean Raybaud, avocat et archivaire de ce prieuré : tome I », Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. XXVI,‎ , p. 1-146 (1re partie), lire en ligne sur Gallica
  • Abbé C. Nicolas, « Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles par M. Jean Raybaud, avocat et archivaire de ce prieuré : tome I », Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. XXVII,‎ , p. 147-446 (2e partie), lire en ligne sur Gallica
  • Abbé C. Nicolas, « Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles par M. Jean Raybaud, avocat et archivaire de ce prieuré : tome II », Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. XXVIII,‎ , p. 1-270, lire en ligne sur Gallica
  • Abbé C. Nicolas, « Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles faisant suite au manuscrit de Jean Raybaud 1751-1806 : tome III », Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. XXIX,‎ , p. 1-128, lire en ligne sur Gallica
  • Emmanuel-Ferdinand de Grasset, Essai sur le grand prieuré de Saint-Gilles de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, suivi du catalogue des chevaliers, chapelains, diacots, donats et servants d'armes de la vénérable langue de Provence, dressé sur les titres originaux, Paris, (lire en ligne)
  • Edouard Baratier et Madeleine Villard, Répertoire de la série H [Texte imprimé] : 56 H, Grand prieuré de Saint-Gilles des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, (présentation en ligne)

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Articles connexes

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Liens externes

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