Georges Le Sant — Wikipédia

Georges Le Sant
Naissance
à Messac, Ille-et-Vilaine
Décès (à 85 ans)
à Beauvoir-sur-Mer en Vendée
Allégeance Drapeau de la France France libre
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945

Emblème
Liste des compagnons de la Libération

Georges Le Sant, né le à Messac en Ille-et-Vilaine, mort le à Beauvoir-sur-Mer en Vendée, est un fusilier puis sous-officier des Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale.

Combattant comme fusilier marin, il se distingue particulièrement à la bataille de Bir Hakeim en mai et juin 1942, à la campagne d'Italie en juin 1944, à la libération de Toulon en août 1944, à la bataille d'Alsace de novembre 1944 à janvier 1945. Il est Compagnon de la Libération.

Biographie[modifier | modifier le code]

Georges Le Sant naît à Messac, Ille-et-Vilaine le [1],[2],[3]. Il est le fils d'un chef de chantier[1].

Voulant servir dans la Marine nationale, il suit successivement les cours de l'École préparatoire de la Marine, de l'École des sous-officiers de la Marine et de l'École des Fusiliers Marins en 1932.

Après avoir servi en Chine jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale, il revient en France début 1940 et participe en juin 1940 aux combats dans la Manche[1].

Il répond à l'Appel du 18 Juin du général de Gaulle, et s'engage dans les Forces françaises libres[1]. En compagnie de plusieurs camarades, il demande à servir dans les Fusiliers marins[4]. Le 1er bataillon de fusiliers marins est alors créé le 5 juillet 1940 par décision de l'amiral Muselier, et Le Sant en fait partie[1],[4].

Le Sant participe aux combats de la France libre : à Dakar en septembre 1940, à la campagne du Gabon en novembre 1940, à la campagne de Syrie en juin et juillet 1941, puis à la campagne de Libye avec la 1re division française libre[1]. Il se distingue particulièrement à la bataille de Bir Hakeim en mai et juin 1942, et il en est récompensé par l'octroi de la médaille militaire[1].

Il prend part ensuite à la campagne de Tunisie puis à la campagne d'Italie, où il se distingue de nouveau, dans les combats préliminaires à l'investissement de Radicofani en juin 1944[1]. Il débarque ensuite en Provence, et s'illustre encore lors des combats pour la libération de Toulon le [1].

Ayant remonté la vallée du Rhône avec son unité, il se fait encore remarquer à quatre reprises dans la bataille d'Alsace, dans les combats de la Trouée de Belfort le à Rougegoutte, puis le 30 novembre au nord de Bourbach-le-Bas, ensuite du 8 au 13 janvier 1945 à Benfeld et du 13 au 19 janvier à Huttenheim[1]. Il est créé Compagnon de la Libération par le décret du [1],[2],[3].

Après la guerre, il continue dans la Marine jusqu'à sa retraite en 1959, comme officier des équipages de 1re classe[1],[2].

Georges Le Sant meurt le à Beauvoir-sur-Mer en Vendée[1].

Hommages et distinctions[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Ses principales décorations sont[1] :

Autres hommages[modifier | modifier le code]

La rue Georges Le Sant et un groupe d'immeubles portent son nom à Lorient ; l'îlot Georges Le Sant, construit en 1972, est reconstruit et réaménagé de 2004 à 2007[6].

La compagnie de fusiliers marins basée au Centre de transmissions de la Marine nationale de Rosnay porte son nom, c'est la compagnie Le Sant.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m et n Dictionnaire des compagnons de la Libération, 2010. [notice en ligne].
  2. a b et c « Georges Le Sant », dans Jean-Loup Avril, 1000 Bretons: dictionnaire biographique, Les Portes du large, (ISBN 2914612079 et 978-2914612074), p. 293-294.
  3. a et b Jacques Isnard, « Georges Le Sant, compagnon de la Libération », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b « La Marine nationale - Le 1er régiment de fusiliers marins - Le 1er bataillon de fusiliers marins », sur ordredelaliberation.fr, Ordre de la Libération (consulté le ).
  5. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  6. « 2004-2007 : îlot Georges Le Sant », sur lorient.bzh, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]