Georges Dansaert — Wikipédia

Georges Dansaert
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Georges Dansaert, né à Bruxelles le au 35, rue du Poinçon et mort à Ixelles le , nommé en 1930 référendaire aux preuves de l'ordre souverain de Malte[1], donat d'honneur et de dévotion (1931) dudit ordre[2], référendaire aux preuves de l'Association des descendants des Lignages de Bruxelles[3], est un juriste, historien, poète, héraldiste et généalogiste bruxellois.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et origines familiales[modifier | modifier le code]

Georges Dansaert appartenait à une vieille famille d'armateurs bruxellois[4], famille dont le premier ancêtre bruxellois connu était Pauwel Dansaert[5], bourgeois de Bruxelles en 1634.

Georges Anatole Jules Max Dansaert est né à Bruxelles le 21 janvier 1876, au no 35 de la rue du Poinçon. Il fut candidat notaire, avocat, puis chargé du Contentieux à la Société générale de Belgique. Il épousa à Douai[6] le 7 octobre 1905 Renée Marie Françoise Amélie de Bailliencourt dit Courcol, née à Douai le 3 décembre 1882, fille de Ferdinand Emile Rodolphe Joseph de Bailliencourt dit Courcol, filateur à Douai, et d'Émilie Marie Gabrielle Heidsieck [7]. Georges Dansaert habitait au no 58 de la rue Paul Lauters, entouré de livres et de souvenirs, dans une belle maison qui existe toujours. Il n'eut pas descendance.

En 1961, après le décès de son mari, son épouse a fait don de la plupart de ses papiers généalogiques aux Archives Générales du Royaume où ils peuvent être consultés[8].

Activités littéraires et intellectuelles[modifier | modifier le code]

Outre un recueil de poésies (Chants d'amour et d'épée, poèmes, préface de Pierre Nothomb, Bruxelles, 1910) et diverses œuvres concernant le droit, Georges Dansaert consacra de nombreux ouvrages à la bibliophilie, l'histoire de la porcelaine bruxelloise, et à l'héraldique.

Sa grande érudition en matière de généalogies bruxelloises, le fit nommer référendaire des Lignages de Bruxelles, fonction qui consistait à vérifier le bien-fondé des demandes des postulants.

En 1938, l’Académie française lui décerne le prix Hercule-Catenacci ainsi qu'au Comte Baudouin De Lannoy pour leur ouvrage Jean de Lannoy le Bâtisseur, 1410-1493[9]

Il était aussi président de la Société des études héraldiques, généalogiques et sigillographiques de Belgique.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Les intendants et receveurs du canal de Willebroeck, dans La Belgique maritime et coloniale, 22 mars 1908.
  • L'Art Héraldique et ses diverses applications, Imprimerie J. Vanden Acker, Bruxelles, 68 rue Gillon, 1912, 112 pages, ouvrage illustré de photos de buffet, cafetière, applique, etc. non contenues dans l'ouvrage de 1949.
  • Le lieutenant-général des Armées du Roi d'Espagne, Messire Guillaume René, comte de Baillencourt, baron d'Antigny, Bruxelles, J. Van Acker, 1920.
  • Les Dansaert dits "Les Enfants du Canal" par un vieux Bruxellois. Une page d'histoire à propos du Canal de Willebroeck, Bruxelles, Imprimerie J. Vanden Acker, (1921).
  • Preuves, titres et documents de la Maison de Baillencourt, préface du comte H. d'Ursel (1925).
  • Un jurisconsulte et prince de l'Eglise au XVIIe siècle, Monseigneur de Baillencourt, évêque de Bruges. Préface du baron P. Verhaegen, Bruxelles, A. Dewit, (1927).
  • Les anciens vice-rois d'origine belge et divers autres, préface du duc d'Ursel (1928).
  • Les grands-drossards ou sénéchaux du pays et duché de Brabant (1928).
  • Le Blason de la Maison de Lannoy à travers les siècles, Bruxelles, A. Dewit, préface du comte d'Arschot-Schoonhoven (1928).
  • Un Fils de maréchal, le prince Louis de Ligne, préface du baron de Troostenbergh (1929).
  • Les grands-veneurs de Brabant, préface de la duchesse d'Uzès (1930).
  • Frédéric de Merode en 1830, préface de Valentin Brifaut, (1930).
  • Les conséquences curieuses d'un duel, préface du prince-duc de Bauffremont- Courtenay (1930).
  • Celui qu'on appelait le Beau Lannoy (1930).
  • Histoire de l’Ordre souverain et militaire de Saint-Jean de Jérusalem, dit de Rhodes ou de Malte en Belgique, préface de S.A. le prince A. de Ligne (1932).
  • La « Pelote » ou une amitié amoureuse du prince Charles de Lorraine (1933).
  • Faire son chemin, Histoire de la famille Desandrouin.
  • Armorial belge du bibliophile (co-auteur avec le vicomte de Jonghe d'Ardoye et J. Havenith, 1930).
  • Une singularité héraldique, publié dans Le Parchemin (1937).
  • Guillaume de Croy-Chièvres, dit le Sage, préface du duc de La Force et de M. Brouwers, archiviste honoraire de l'État.
  • Elisabeth-Pauline, comtesse de Lauraguais, préface de M. Laloire, archiviste de l'État.
  • Le vrai visage de La Fayette, préface du vicomte Ch. Terlinden.
  • Les Baillencourt, prévôts de Mons, Introduction du comte R. de la Barre d'Erquelinnes.
  • L'Armorial des roys-d'armes A. F. Jaerens et Ch. Beydaels (1945).
  • Nouvel armorial belge, ancien et moderne, précédé de l'art héraldique et ses diverses applications, Éditions J. Moorthamers, Bruxelles, 1949, 426 pages.
  • Histoire de l'ordre de Malte en Belgique.
  • Les Gouverneurs des Anciens Pays-Bas catholiques.
  • Une belle figure de la femme aimante au XVIe siècle, Sabine de Bavière, comtesse Lamoral d'Egmont. Préface de M. Cuvelier, archiviste-général du Royaume.

en tant que co-auteur :

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Xavier de Ghellinck Vaenewyck, Silhouettes d'ancêtres. Georges Dansaert, dans : Le Parchemin, n° 281, Bruxelles, p. 303 : « Dès 1930, il fut choisi pour être référendaire aux preuves généalogiques pour l'entrée de Belges à l'Ordre de Malte. »
  2. Ainsi se qualifiait-il publiquement et sans contredit dans ses publications, notamment en 1942, dans son étude sur Guillaume de Croy-Chièvres dit Le Sage, 1458-1521, écrite avec le comte Thierry de Limburg-Stirum.
  3. Xavier de Ghellinck Vaenewyck, op. cit., p. 304 : « Par ailleurs, il fut également membre de l'Association des Descendants des Lignages de Bruxelles, dont il fut le référendaire aux preuves. »
  4. Georges Dansaert, Les Dansaert dits "Les Enfants du Canal" par un vieux Bruxellois. Une page d'histoire à propos du Canal de Willebroeck, Bruxelles : Imprimerie J. Vanden Acker, 1921.
  5. Pauwel Dansaert, fils d'Arnout, né à Anvers, avait obtenu la bourgeoisie de Bruxelles en 1633-1634. Voyez Jan Caluwaerts, Bourgeois de Bruxelles, II, 1601 - 1695, page 84.
  6. L'acte de mariage a été transcrit dans les registres de la commune de Saint-Gilles le 31 janvier 1908 (acte n° 26). Le contrat de mariage des époux avait été passé pardevant le notaire Taymans à Bruxelles le 30 septembre 1905.
  7. Emilie Heidsieck était la sœur de Charles Heidsieck, âgé de 50 ans, résidant à Reims, et négociant en vins de Champagne, et tous deux les enfants de Charles Heidsieck, le fondateur de la maison de champagne Charles Heidsieck.
  8. On peut en effet lire sur le site des Archives de l'Etat : Madame Georges Dansaert a fait don aux Archives Générales du Royaume, en 1961 des papiers de famille et des manuscrits personnels délaissés par son mari. La famille Dansaert compte parmi ses alliées : la famille Gheude (qui descend des Vanderhelck) et la famille Snagels (unie aux Aerts et aux van Nijversele). Elles-mêmes sont apparentées, par la famille Barnaba (branche des Visconti), aux van Schoonendonck (et par la suite aux Tserraerts), aux Liser, aux van Bemmel (et par eux aux Bacon et aux de Foullon), aux Hulet (et ainsi aux Strens et aux Blanchart), etc. Ces papiers sont conservés dans 13 portefeuilles moyens, six portefeuilles de grand format et un grand carton de rouleaux. Ils datent surtout du XVIIe au XXe siècles. Georges Dansaert a rassemblé beaucoup de copies d'actes et de notes qu'il nous a laissés avec les manuscrits de plusieurs de ses nombreuses études généalogiques et historiques. Parmi eux nous mentionnerons particulièrement ce qui a trait à la famille de Richardot et à son illustre "Président". Ces papiers, dont le triage est fort sommaire, sont en partie le complément des archives de la famille Snagels, données aux Archives Générales en 1927 par Georges Dansaert et alors classées par Mr. L. Bril. 1961. Ils comprennent notamment des tableaux d'ascendances de Georges Dansaert, 1934 (avec ex-libris table, crayons généalogiques, armoiries, cachets, documents). E. Lejour.
  9. « Compte-rendu de Jean de Lannoy le Bâtisseur, 1410-1493 », sur Persée (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le S.C.G.D. : Hommage au président, dans L'Intermédiaire des Généalogistes, 1955, pages 313 à 316.
  • Nécrologie, dans L'Intermédiaire des Généalogistes, 1961, page 37.
  • In Memoriam : Georges Dansaert, dans Le Parchemin, no 64, décembre 1960, p. 159.
  • Chevalier Xavier de Ghellinck Vaernewyck, Silhouettes d'ancêtres : Georges Dansaert (1876-1960), dans Le Parchemin, no 281, Bruxelles, septembre-, pages 301 à 305.
  • Chevalier Xavier de Ghellinck Vaernewyck, v° Dansaert Georges, dans la Nouvelle Biographie Nationale, volume 5, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, 1999, pages 80 à 82. Lire en ligne : [1]

Liens externes[modifier | modifier le code]