Georges-Émery Tremblay — Wikipédia

Georges-Émery Tremblay
Fonctions
Ministre d'État
responsable de l'Office des autoroutes du Québec

(1 an, 9 mois et 25 jours)
Premier ministre Robert Bourassa
Gouvernement Bourassa (1)
Député à l'Assemblée nationale du Québec

(7 ans, 3 mois et 14 jours)
Élection 5 juin 1966
Réélection 29 avril 1970
Circonscription Bourassa
Législature 28e et 29e législature du Québec
Groupe politique Libéral
Prédécesseur nouvelle circonscription
Successeur Lise Bacon
Ministre des Transports

(1 an, 6 mois et 13 jours)
Premier ministre Robert Bourassa
Gouvernement Bourassa (1)
Prédécesseur Fernand Lizotte
Successeur Bernard Pinard
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Blaise (Québec, Canada)
Date de décès (à 88 ans)
Lieu de décès Laval (Québec, Canada)
Parti politique Parti libéral du Québec
Profession Camionneur
Dirigeant d'entreprise

Georges-Émery Tremblay, né le et mort le , est un camionneur, dirigeant d'entreprise et homme politique québécois. Membre du Parti libéral du Québec, il est député à l'Assemblée nationale du Québec de 1966 à 1973 et ministre des Transports de à .

Biographie[modifier | modifier le code]

Georges-E. Tremblay est camionneur à Montréal de 1946 à 1951[1]. Il est directeur chez Spino Construction de 1951 à 1956, puis vice-président de Léo Tremblay Transport[1], compagnie dont son frère Léo est propriétaire[2]. En 1962, il devient président de Pneus Tremblay Montréal ltée[1].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Militant libéral de longue date[3], il débute en politique en devenant conseiller municipal de la ville de Montréal-Nord en [1]. Il se porte candidat à l'investiture libérale dans la circonscription de Bourassa en vue des élections provinciales de 1966, et est choisi lors d'une assemblée d'investiture de préférence au maire de Montréal-Nord, Yves Ryan[3]. Élu à la majorité absolue lors du scrutin du [4], il est cependant dans l'opposition puisque l'Union nationale remporte la majorité des sièges.

Le député Tremblay est partisan de la première heure de Robert Bourassa lorsque celui-ci tente de remplacer Jean Lesage à la tête du Parti libéral du Québec[5]. Bourassa lui en sera reconnaissant et lui offrira un poste de ministre quand il arrivera au pouvoir[5].

De nouveau candidat en 1970, Georges-E. Tremblay est cette fois opposé à un candidat-vedette du Parti québécois, Jacques-Yvan Morin, qu'il défait par une faible marge[6]. Peu après les élections, il est choisi par le nouveau premier ministre Robert Bourassa pour occuper le poste de ministre des Transports[7]. Pour respecter la loi qui dicte qu'un membre du cabinet ne peut pas être en même temps directeur ou administrateur d'une entreprise commerciale ou financière, il démissionne de son poste de président de Pneus Tremblay Montréal[8].

Cependant en le gouvernement libéral désire effectuer la fusion du ministère de la Voirie et du ministère des Transports, et confie à Bernard Pinard la responsabilité du nouveau ministère. C'est pourquoi Georges-E. Tremblay est rétrogradé au poste de ministre d'État responsable de l'Office des autoroutes du Québec[9]. Des rumeurs circulaient cependant depuis un certain temps à propos du fait qu'il ne donnait pas entière satisfaction à son poste[5]. En , il démissionne de son poste de ministre et est nommé président de l'Office des autoroutes pour un mandat de 10 ans[10]. Cette nomination met également terme à son mandat de député[1].

Après son mandat à l'Office des autoroutes, Georges-E. Tremblay redevient président de Pneus Tremblay, puis prend sa retraite en 1989. Il meurt le [1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « Georges-Émery Tremblay (1927-2016) », sur Assemblée nationale du Québec, (consulté le )
  2. Marcel Ouimet, « L'implantation d'industries européennes est essentielle à l'économie du Québec », sur La Patrie, (consulté le )
  3. a et b Jean-V. Dufresne, « L'échevin Tremblay triomphe du maire Ryan par 334 voix hier au cours d'une convention dans Bourassa », sur Le Devoir, (consulté le )
  4. Florian Bernard, « Bourassa, nouvelle circonscription, élit M. Georges Tremblay », sur La Presse, (consulté le )
  5. a b et c Normand Girard, « Georges Tremblay : une démission dont la deuxième étape est soumise aux impératifs du Parti libéral », sur Le Soleil, (consulté le )
  6. Teddy Chevalot, « Pour ne pas enlever un siège au PQ, Michaud ne demanderait pas un recomptage judiciaire », sur La Presse, (consulté le )
  7. « Profils - Les 21 membres du cabinet de M. Bourassa », sur Le Devoir, (consulté le )
  8. Normand Lépine, « Suivant la loi, les nouveaux ministres ont démissionné des postes qu'ils occupaient dans les affaires », sur Le Devoir, (consulté le )
  9. Normand Girard, « Deux projets de loi visant à la réorganisation de ministères », sur Le Soleil, (consulté le )
  10. « MM. Pinard et Tremblay quittent la vie politique », sur Le Devoir, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]