Gentilshommes ordinaires de la Maison du Roi — Wikipédia

Gentilshommes ordinaires de la Maison du Roi
Image illustrative de l’article Gentilshommes ordinaires de la Maison du Roi
Les Gentilshommes lors de l'entrée triomphale de Louis XIV et Marie-Thérèse dans Paris en 1660, avec leurs becs de corbin caractéristiques[1].

Création vers 1470[N 1]
Dissolution 1727
Pays Drapeau du royaume de France Royaume de France
Effectif 100 par compagnie
Composée de Première compagnie des cent Gentilshommes

Deuxième compagnie des cent Gentilshommes

Surnom Gentilshommes à bec de corbin
Équipement Lances, becs de corbin

Les Gentilshommes ordinaires de la Maison du Roi, surnommés Gentilshommes à bec de corbin étaient les membres de deux compagnies de cent hommes chacune, dévolues à la garde personnelle du roi de France. Instituées respectivement sous les règnes de Louis XI et Charles VIII, et longtemps considérées comme des unités parmi les plus prestigieuses de la Maison du Roi, elles ont été cantonnées au début du XVIIe siècle à des rôles protocolaires lors de cérémonies publiques, avant d'être supprimées par Louis XIV puis Louis XV[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Création[modifier | modifier le code]

En 1470, Louis XI chargea son receveur du payement de ses gens de guerre, d'effectuer le payement des gages des gentilshommes de son hôtel [N 2], mais c'est à la fin de l'année 1473 que les Six-Vingt Gentilshommes de l'hôtel du Roi sont dotés d'un capitaine par le roi en la personne d'Hector de Galard[3].

En septembre 1474, le même Hector de Galard fut nommé capitaine et conducteur de Cent Lances pour la garde du corps du Roi[4], avec mission de conduire ces lances en Roussillon, pour assiéger avec le reste de l'armée la ville de Perpignan révoltée contre les Français. Il eut alors toute latitude pour choisir les hommes d'armes et les archers, y compris au sein des gentilshommes de l'hôtel du Roi. A sa mort, en 1475, c'est Louis de Graville qui fut nommé capitaine des Cent Lances. Les archers disparurent des livres de comptes à la fin de l'année 1475, même si le terme de "Cent Lances des Gentilshommes" fut utilisé jusqu'en 1477, remplacé par celui de "Cent Gentilshommes"[N 3].

Dès la fin des années 1470, Louis XI retenait chaque année plusieurs dizaines de gentilshommes pour sa garde, en plus des Cent Gentilshommes. Son successeur Charles VIII agit de même, puis créa au début de l'année 1491 une seconde bande de Cent gentilshommes, dont il donna le commandement à Louis de Luxembourg[5]. Ceux-ci furent qualifiés de Cent Gentilshommes extraordinaires, par opposition aux Cent gentilshommes ordinaires de la première bande, mais cette distinction sémantique disparut bien vite[6].

Déclin[modifier | modifier le code]

Dès le début du XVIIe siècle, une majorité des soi-disant Gentilshommes était en réalité composée de roturiers, dont les plus riches profitaient de leurs charges pour être exemptés de tailles. Conscient de ces abus, et du peu d'utilité des deux cents Gentilshommes qui ne servaient que lors des grandes cérémonies, Louis XIII supprima les deux compagnies et les privilèges de leurs membres le 25 mai 1629, conservant toutefois leurs gages aux capitaines jusqu'à leur mort[7].

Les deux compagnies furent ensuite rétablies sous la minorité de Louis XIV ; d'abord la seconde le 4 septembre 1643, au profit de Louis de Brigueil[8], son ancien capitaine, puis la première le 3 octobre 1646, au profit du comte de Lauzun[9], également son précédent capitaine. Une des raisons avancées à ces rétablissements fut le souhait que les charges de Gentilshommes permissent à des nobles sans beaucoup de moyens de se rapprocher de la personne du roi. Les capitaines furent alors tenus de n'admettre personne qui ne fût d'extraction noble dans leurs compagnies.

Leur rétablissement ne redonna cependant pas aux Gentilshommes leurs rôles de gardes effectifs du roi. A nouveau, ils ne servirent que lors des cérémonies publiques : lors de la cérémonie de la majorité du roi en 1651, lors de son sacre, en 1654, lors de son mariage en 1660, puis lors de la cérémonie des Chevaliers du St Esprit en 1661[10].

En 1688, le roi profita de la démission du comte du Charmel, capitaine de la seconde compagnie, pour la supprimer[11]. En 1722, la compagnie des cent Gentilshommes fut dispensée de servir lors du sacre de Louis XV, pour éviter les fatigues du voyage à son capitaine, le duc de Lauzun, alors âgé de 90 ans[12]. La compagnie fut définitivement supprimée quelques années après sa mort, ses membres jouissant de leurs anciens privilèges tout au long de leur vie[13].

Rôle[modifier | modifier le code]

Le rôle des Gentilshommes dépendit, au cours de leur histoire, de la place que leur donnaient les rois au sein de leur garde personnelle.

Selon le Maréchal de Fleurange[14], les Gentilshommes devaient, sous François Ier, faire le guet autour de sa personne la journée, mais également la nuit si le roi était dans un camp. Ils sont d'ailleurs les premiers gardes cités par le mémorialiste lorsqu'il liste les gardes du roi ; en précisant toutefois que les gardes les plus proches du roi étaient les vingt-cinq[N 4] Archers du Corps (appelés plus tard Gardes de la Manche).

Charles IX et Henri III utilisèrent également les Gentilshommes dans leur garde. Les règlements généraux de 1578 et 1585[15], sous Henri III, nous éclairent d'ailleurs sur le service qu'il attendait des Gentilshommes au cours de son règne. Cinquante Gentilshommes étaient alors de service par quartier (trimestre), et se devaient d'être dans l'antichambre du roi dès six heures du matin, "pour l'accompagner, comme ils ont accoutumé, jusqu'à son dîner, et l'après-dîner jusqu'à son souper". Ils devaient à cette occasion effectuer une haie immédiatement devant le roi, les Archers du Corps complétant cette haie immédiatement derrière le roi.

Toutefois dès le règne de Louis XIII, les Gentilshommes n'apparurent plus qu'au cours des grandes cérémonies. Il en fut de même après leur rétablissement, en devant par exemple défiler à cheval devant la reine au cours de l'entrée solennelle dans Paris en 1660, ou en défilant à pied devant le roi au cours de la cérémonie des Chevalier du Saint Esprit en 1661[16].

Composition[modifier | modifier le code]

Chaque compagnie était dirigée par un capitaine[17]. La seconde compagnie fut dotée également d'un lieutenant dès sa création en 1491, tandis qu'il fallut attendre 1492 pour en voir un dans la première compagnie. Une place de porte-enseigne fut créée en 1532 dans la première compagnie, et en 1535 dans la seconde. La première compagnie compta également dans ses rangs un maréchal des logis entre 1532 et 1552.

Certaines années, quelques gentilshommes dits alors extraordinaires étaient incorporés à une compagnie, en plus des cent membres habituels.

Recrutement[modifier | modifier le code]

Lors de la création des Cent Lances pour la garde du corps du Roi, il est précisé qu'Hector de Galard pouvait à sa guise choisir les cent hommes d'armes et les deux cents archers qui allaient composer ces cent lances, y compris parmi les gentilshommes. Ce pouvoir fut retiré en 1476[18]. Toutefois, en 1495, Charles VIII donna pleine autorité au seigneur de Miolans, pour pourvoir aux places vacantes dans sa compagnie (la première), pour que les gentilshommes se sentissent plus proches de leur capitaine, et que ce dernier fût plus sûr d'eux dans l'exécution des affaires du roi[19]. Ce droit fut ensuite confirmé par le roi au successeur du seigneur de Miolans, Yves d'Alègres.

Dans une ordonnance de janvier 1585, Henri III enjoignit les capitaines de n'enrôler que des gentilshommes qui fussent de la qualité requise, et ordonna que les nouvelles recrues lui fussent présentées[20]. Les capitaines prirent ensuite des libertés dans ce recrutement, d'après les reproches que Louis XIII adressa aux deux compagnies en les supprimant en 1629.

Lorsque Louis XIV rétablit les compagnies, il le fit à la condition que les capitaines n'admissent dans les rangs de la compagnie que des personnes d'extraction noble.

Insignes et équipement[modifier | modifier le code]

Les Gentilshommes étaient à l'origine armés d'une lance. C'est d'ailleurs avec une lance qu'ils défilent lors du retour du sacre de François Ier, au début de l'année 1515[21]. Peu de temps après leur création, ils se mirent également à utiliser ce qui est au départ décrit comme une hache (dès 1502 dans l'entrée à Milan de Louis XII)[22], puis comme un bec de corbin[23], arme qui a donné son leurs surnoms aux Gentilshommes. C'est avec cette arme qu'ils servaient lors des cérémonies, au moins depuis la fin du XVIe siècle[24],[25].

Listes des capitaines[modifier | modifier le code]

Liste des capitaines de la première compagnie[modifier | modifier le code]

Ancienne et première compagnie des cent Gentilshommes
Création 1474 [N 5]
Dissolution 1727
Pays Drapeau du royaume de France Royaume de France
Effectif 100
Ancienne dénomination Compagnie des cent Gentilshommes ordinaires

Louis XI utilisa des Gentilshommes pour sa garde avant de les munir d'un capitaine. Hector de Galard fut pourvu en 1473 de la charge de capitaine d'une éphémère bande des Six-Vingt Gentilshommes de l'hôtel du Roi, avant d'être pourvu en 1474[N 5] de la charge de capitaine des Cent Lances fournies pour la garde du corps du Roi (qui furent quelques années plus tard les Cent Gentilshommes)[17],[26],[27],[N 6],[N 7].

1629-1646 : Compagnie supprimée.

Liste des capitaines de la deuxième compagnie[modifier | modifier le code]

Deuxième compagnie des cent Gentilshommes
Création 1491
Dissolution 1688
Pays Drapeau du royaume de France Royaume de France
Effectif 100
Ancienne dénomination Compagnie des cent Gentilshommes extraordinaires

Dès la fin des années 1470, Louis XII retenait chaque année plusieurs dizaines de gentilshommes , en plus des Cent Gentilshommes établis pour la garde de son corps. Cette pratique continua sous Charles VIII, avant que ce dernier n'établisse une nouvelle bande de Cent Gentilshommes, au commencement de l'année 1491[17],[27],[26],[N 6],[N 7].

1629-1643 : Compagnie supprimée.

  • ? -? : Louis III de Crevant,, vicomte de Brigueil, marquis d'Humières, fils du précédent.
  • ? -? : Louis IV de Crevant (1628-1694), dit le maréchal d'Humières, fils du précédent.
  • ? -1688 : Louis de Ligni, comte du Charmel.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le terme de Gentilshommes de l'hostel du Roi apparaît dès 1470 dans un des documents des Rôles des gentilshommes de la maison du roi, mais était peut-être utilisé auparavant. Il semble de plus compliqué de donner une date précise de la création de la compagnie (ou bande, comme on disait au XVe siècle), puisqu'en 1473, Hector de Galard est désigné capitaine des Six-Vingt Gentilshommes de l'hostel du Roi, puis en 1474, il est désigné capitaine et conducteur de cent lances (NB : chaque lance était composée d'un homme d'arme et de deux archers) pour la garde du corps du Roi, à mener en pays de Roussillon. Galard a d'ailleurs tout pouvoir de choisir ces 100 lances, y compris parmi les gentilshommes de l'hostel du Roi. Toutefois, l'année suivante, c'est Louis de Graville qui est nommé capitaine des cent lances , et l'année suivante, le même Louis de Graville est dit Capitaine des Cent lances des Gentilshommes, puis simplement des Cent Gentilshommes quand les archers disparaissent des registres de compte. Difficile donc de savoir si ceux que l'on a appelé les Cent Gentilshommes après 1476 ont été institués sous le nom de Cent Lances en 1474, ou si l'on peut considérer qu'ils sont les successeurs des Six-Vingt gentilshommes. En clair, y a-t-il eu "rupture" entre les Six-Vingt Gentilshommes et les Cent Lances, bien que commandés par le même capitaine ? Avis à d'autres sources que les Rôles des gentilshommes de la maison du roi pour trancher !
  2. Peut-être ce terme apparaît-il plus tôt ailleurs que dans les Rôles des gentislhommes.
  3. Les Cent Gentilshommes descendent-ils donc des Cent Lances ou des Six-Vingt Gentilshommes ? Il nous a semblé que c'est à partir de la nomination d'Hector de Galard comme capitaine des Cent Lances que l'on peut établir une succession dans les capitaines.
  4. Aux Gardes de la Manche, qui étaient vingt-quatre, était ordinairement adjoint un membre de la Garde écossaise appelé Premier Homme d'arme de France.
  5. a et b c'est à partir de la création des Cent Lances en septembre 1474 que les comptes tenus dans les Rôles des Gentilshommes montrent une continuité dans le commandement ; lorsqu'Hector de Galard est nommé capitaine de ces Cent Lances, il n'est fait nullement mention qu'il soit capitaine de Six-Vingt Gentilshommes.
  6. a et b Ces deux listes sont préférentiellement établies à partir des documents compilés dans les Rôles des Gentilshommes, qui sont plus fiables que le père Daniel qui cite l'auteur inconnu de l' Origine des compagnies,etc, car ce sont des documents originaux recopiés. Les dates données par le père Daniel ne coïncident pas toujours avec les dates de ces documents, et contredisent quelquefois d'autres sources, comme les pages wikipédia des capitaines concernés. Toutefois, les Rôles ne sont pas complets et s'arrêtent autour de 1580. Lorsqu'il n'y a pas de note, la référence avant 1580 est les Rôles, et après 1580 il s'agit de l' Histoire de la milice française du père Daniel, qui n'est pas parfaitement fiable mais a le mérite d'exister.
  7. a et b Il faut faire attention avec les dates précédant 1570, car alors on changeait d'année à Pâques ; on peut alors lire des phrases comme "gages pour une année commençant le 1er janvier 1527 et finissant le dernier jour de décembre l'an révolu 1528", dans les Rôles des Gentilshommes.
  8. Il n'y a pas de document sur la fin du service de Montfaucon dans les Rôles des gentilshommes. Nous nous fierons donc au père Daniel, qui cite L'origine des compagnies des cent gentilshommes, et indique 13 mars 1489. Or, le père Daniel, qui note bien le problème de décalage dû au changement d'année à Pâques avant 1570, n'effectue en général pas le décalage lorsque ses dates coïncident avec celles données dans les Rôles. Il peut donc s'agir du 13 mars 1490, à moins que la date ne soit totalement fausse, car il y a quelquefois de grosses différences entre les dates de prise de fonction des capitaines données par le père Daniel et celle que l'on peut lire dans les Rôles.
  9. Huet d'Amboise jusqu'au 31 décembre 1502, Guy d'Amboise à partir du 1er janvier 1503.
  10. Date de mort donnée par le père Daniel
  11. Date d'intronisation et de démission donnée par le père Daniel.
  12. Est-ce aujourd'hui Ligny-en-Barrois ?
  13. Le service de Jean de Créquy s'arrête au 31 décembre 1554, et celui du Vicomte de Turenne commence au premier janvier 1555.

Références[modifier | modifier le code]

  1. L'entrée triomphante de leurs majestés, etc, disponible au lien suivant : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10537607s/f112.item.zoom.
  2. Histoire de la milice française, du père Daniel, 1721, tome II, page 99, disponible sur le site Gallica de la BNF au lien suivant : https://numelyo.bm-lyon.fr/f_view/BML:BML_00GOO0100137001101657471# .
  3. Rôles des gentilshommes de la Maison du Roi, recueil de documents recopiés au XVIIIe siècle, disponible sur le site Gallica de la BNF au lien suivant : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9062116s?rk=21459;2 . Voir les premières pages pour la présente note.
  4. Rôles des gentilshommes,p18 et suivantes.
  5. Rôles des Gentilshommes, p.251 et suivantes.
  6. Rôles des Gentilshommes, p.276 et suivantes.
  7. Déclaration portant révocation des 200 Gentilshommes de la Maison du Roi, du 25 mai 1629, disponible en version manuscrite au lien suivant https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9000953j/f64.item.zoom, page 61 du pdf.
  8. Déclaration portant rétablissement des 200 Gentilshommes, disponible en version manuscrite au lien suivant https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9000953j/f64.item.zoom, page 62 du pdf
  9. Lettres patentes portant rétablissement de la compagnie des 100 Gentilshommes du sieur comte de Lauzun, disponible en version manuscrite au lien suivant https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9000953j/f64.item.zoom, page 64 du pdf
  10. Histoire de la milice française, père Daniel, page 107.
  11. Déclaration pour la suppression, etc, disponible au lien suivant : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9000953j/f64.item.zoom , page 98 du pdf
  12. Lettres patentes disponibles au lien https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9000953j/f64.item.zoom, page 125 du pdf.
  13. Edit du roi portant suppression des cent Gentilshommes de la Maison du Roi, disponible sur Gallica au lien suivant : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b86088172?rk=21459;2
  14. Mémoires du Maréchal de Fleurange , p25.
  15. Disponibles au lien suivant : https://chateauversailles-recherche.fr/francais/ressources-documentaires/corpus-electroniques/corpus-raisonnes/l-etiquette-a-la-cour-de-france/reglements-de-la-maison-du-roi.html .
  16. Histoire de la milice française, p105
  17. a b et c Rôles des gentilshommes de la Maison du Roi, recueil de documents recopiés au XVIIIe siècle, disponible sur le site Gallica de la BNF au lien suivant : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9062116s?rk=21459;2 .
  18. « Chapitre XVI. Les gens de guerre de l’ordonnance  : la condition militaire » [livre], sur journals.openedition.org, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, (consulté le ).
  19. Rôles des gentilshommes, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9062116s?rk=21459;2 page 92 du pdf.
  20. Histoire de la milice française, p 105.
  21. Le cérémonial français, Théodore Godefroy,1649, tome 1er, page 275.
  22. Le cérémonial français, Théodore Godefroy,1649, tome 1er, page 701
  23. Le cérémonial français, Théodore Godefroy,1649, tome 1er, page 448
  24. Histoire de la milice française, page 107
  25. Mandement du Roy a tous les gentils-hommes de sa maison, etc, 1574, disponible au lien suivant : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97593563/f5.item .
  26. a et b Origine des deux compagnies,etc, p17 et suivantes
  27. a et b Histoire de la milice française, p108 et suivantes.
  28. Provisions de capitaine des cent Gentilshommes armés de becs de corbin pour Gabriel nompar de Caumont, disponible au lien suivant : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9000953j/f59.item.zoom , page 59 du pdf.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Père Daniel, Histoire de la milice française, tome 2, Paris, 1721 (pages 99 à 111 pour le présent sujet).
  • Origine des deux compagnies des Gentilshommes ordinaires de la Maison du Roi, Paris, 1683
  • Rôles des gentilshommes de la Maison du Roi