Gaston Criel — Wikipédia

Gaston Criel
Naissance
Seclin
Décès (à 76 ans)
Lille
Activité principale
écrivain ou écrivaine
Distinctions
Prix Max-Barthou (1944 et 1945)
Auteur
Genres
poésie, roman

Gaston Criel, né le à Seclin et mort le à Lille, est un écrivain, poète français .

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1938, il fonde le cercle « Pour la poésie »[1]. La même année, un de ses premiers recueils de poésie, Gris, est salué par Paul Éluard, et Joë Bousquet.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier en Allemagne. À la Libération, il s'installe à Paris et fréquente les milieux littéraires par l'intermédiaire de Jean Paulhan, qui le présente à Jean-Paul Sartre. En 1945, il devient secrétaire particulier d'André Gide[2],[1].

L’Académie française lui décerne le prix Max-Barthou en 1944 et en 1945.

En 1950, Criel s'embarque pour les États-Unis où il vit pendant trois ans. Passionné de jazz, il y rencontre entre autres Louis Armstrong et Dizzy Gillespie. À son retour, il fit la connaissance de Jean Cocteau, et l'assiste sur le tournage de La Belle et la Bête. En 1954, il s'installe à Tunis pour deux ans, où il travaille pour Radio Tunis. Il rejoint la maison familiale de Seclin en 1964 et travaille alors comme publiciste pour son beau-frère, fabricant de caravanes. Criel se remet à l'écriture en 1978, pour publier une trilogie (Sexaga, Phantasma, Circus).

Il a également publié dans des revues de poésie, le plus souvent confidentielles. Ses poèmes sont traduits en arabe, roumain, portugais.

Un fonds Gaston Criel est constitué à la bibliothèque municipale de Lille[3].

En 2019, Pascal Wallart, un ancien journaliste de La Voix du Nord, qui a travaillé à l'agence seclinoise du quotidien régional, publie une biographie de Gaston Criel.

Le 4 janvier 2020, un hommage a été rendu au poète et écrivain à la mairie de Seclin à l'occasion du 30e anniversaire de son décès le 5 janvier 1990 à Lille[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Poésie[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Essai[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Janine Hache, « Gaston Criel », Revue Nord, no 24, [5]
  • Michel Champendal, Oublie ça, papa! Une vie de Gaston Criel, Liège, Belgique, Atelier de l’Agneau éditeur, 1995, 38 p. (BNF 36958303)
  • Jean-François Roger, Gaston Criel. Du Surréalisme à l’Underground, Paris, L’Harmattan, 1998, 138 p. (ISBN 2-7384-6157-3)
  • Frédérick Tristan, Gaston Criel, in Une vie au péril de l’écriture, Paris, L'esprit du temps, 2015 (ISBN 978-2-84795-338-1)
  • Pascal Wallart, Gaston Criel, le Popoète, Marcq-en-Baroeul, Les Lumières de Lille, 2019. (ISBN 978-2-919111-61-9)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Xavier Silly, « Gaston Criel, le Seclinois star du programme culturel », sur La Voix du Nord, (consulté le )
  2. Éric Dussert, Le Matricule des Anges, n° 070, février 2006, « Le rag, le stomp et Gaston Criel », sur Le Matricule des Anges (consulté le )
  3. nathalie Varrault, « Du fonds au patrimoine: traiter et signaler un fonds littéraire contemporain en Bibliothèque Municipale (voir annexes) », sur enssib.fr (consulté le )
  4. « "Gaston Criel, le Popoète" », sur www.ville-seclin.fr (consulté le )
  5. « Gaston Criel », sur revue Nord' (consulté le )