Gare de La Charité — Wikipédia

La Charité
Image illustrative de l’article Gare de La Charité
Bâtiment voyageurs et entrée de la gare en 2013.
Localisation
Pays France
Commune La Charité-sur-Loire
Adresse avenue de la Gare
58400 La Charité-sur-Loire
Coordonnées géographiques 47° 10′ 48″ nord, 3° 01′ 26″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87696195
Site Internet La gare de La Charité, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Service TER Bourgogne-Franche-Comté
Caractéristiques
Ligne(s) Moret-Veneux-les-Sablons - Lyon-Perrache
Voies 2 (+ voies de service)
Quais 2 latéraux
Transit annuel 161 839 voyageurs (2014)
Altitude 199 m
Historique
Mise en service

Carte

La gare de La Charité est une gare ferroviaire française de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache. Elle est située sur le territoire de la commune de La Charité-sur-Loire, dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Ouverte en 1861 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), elle est devenue une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains express régionaux de Bourgogne-Franche-Comté (TER Bourgogne-Franche-Comté).

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 199 mètres d'altitude, la gare de La Charité est située au point kilométrique (PK) 226,970 de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache, entre les gares de Mesves - Bulcy et de La Marche[1],[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Gare PLM (1861-1938)[modifier | modifier le code]

Photographie de la gare par Auguste Hippolyte Collard en juin 1862.

La gare de La Charité est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation les 136 km d'une partie de la première section de sa ligne de Paris à Lyon par le Bourbonnais. Pour desservir la gare, la ligne s'écarte du fleuve en direction des collines, entre la Loire et la Nièvre[3]. En 1862, la gare est « autorisée à accepter les dépêches du public »[4].

En 1877, la route nationale n°151 a eu besoin de « rechargements extraordinaires d'empierrement » du fait de l'importance des transports de pierres de taille sur les tronçons proches de la gare. Le service signale qu'il faudra encore réapprovisionner la voie en matériaux pour conserver la chaussée en état[5].

En 1908, l'avenue de la gare, longue de 205 mètres, relie la route nationale n°151 à la cour des marchandises[6].

En 1911, la gare figure dans la « Nomenclature des gares stations et haltes du PLM »[7]. C'est une gare de passage de la ligne de Moret-les-Sablons à Nîmes, située entre la gare de Mesves - Bulcy et la halte de Tronsanges[8]. La gare est ouverte à l'expédition et à la réception de dépêches privées[9]. Elle dispose des services complets de la grande vitesse (GV) et de la petite vitesse (PV)[10].

Gare SNCF (depuis 1938)[modifier | modifier le code]

Lors de la préparation de la ligne à l'électrification, au début des années 1980, les installations de la gare sont rénovées, notamment « les quais sont adaptés aux possibilités de la traction électrique »[11]. La voie de garage centrale est supprimée pour permettre le déplacement de la voie 2 afin de faciliter « l'implantation de la signalisation et des communications de changement de voie », et on y installe des communications à entrée directe entre les voies principales. « Ces nouvelles installations permettent les garages ou les demi-tours des circulations de rodage en provenance de l'atelier du matériel de Nevers » [12].

En 1985, c'est une gare de troisième classe ouverte aux services des voyageurs et des marchandises ; son trafic annuel de voyageurs est de 50 353 billets et de 2 350 abonnements et son trafic de marchandises, notamment des céréales, représente un total de 18 547 tonnes à la réception et de 6 101 tonnes à l'expédition[13].

Fréquentation[modifier | modifier le code]

En 2022, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare est de 193 780 voyageurs[14].

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Gare SNCF, elle dispose[15] d'un bâtiment voyageurs avec guichet ouvert tous les jours. Elle est équipée de distributeurs automatiques de titres de transport TER et de divers services.

Desserte[modifier | modifier le code]

La Charité est desservie par des trains TER Bourgogne-Franche-Comté, circulant entre Nevers et Cosne-sur-Loire et entre Paris-Bercy et Nevers[15].

Intermodalité[modifier | modifier le code]

Un parc pour les vélos et un parking sont aménagés à proximité.

Patrimoine ferroviaire[modifier | modifier le code]

La gare dispose de son bâtiment voyageurs d'origine, toujours en service[16]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, vol. 2 : lignes 601 à 990, Paris, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [750/2] Cosne-S/Loire - Moulins », p. 95.
  2. Chaintreau 1987, p. 42.
  3. François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN 2-950-94212-1, BNF 37658881), « 5.26 Montargis-Nevers : 21 septembre 1861 », p. 136.
  4. Conseil général, « Service Télégraphique », Rapports du Préfet, procès-verbaux des délibérations / Conseil général de la Nièvre,‎ , p. 14 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Conseil Général, « Route nationale n° 151, de Poitiers à Avallon », Rapports du Préfet, procès-verbaux des délibérations / Conseil général de la Nièvre,‎ , p. 8 (lire en ligne, consulté le ).
  6. Conseil Général, « Arrondissement de Cosne », Rapports du Préfet, procès-verbaux des délibérations / Conseil général de la Nièvre,‎ , p. 145 (lire en ligne, consulté le ).
  7. PLM 1911, p. 22.
  8. PLM 1911, p. 88-89.
  9. PLM 1911, p. 22 et 5.
  10. PLM 1911, p. 22, 50 et 64.
  11. Rasserie 1988, p. 39.
  12. Rasserie 1988, p. 40.
  13. Rasserie 1988, p. 55.
  14. « Fréquentation en gares », sur ressources.data.sncf.com (consulté le )
  15. a et b « Gare de La-Charité-sur-Loire », sur ter.sncf.com/bourgogne-franche-comte (consulté le ).
  16. « Gare : La Charité », sur massifcentralferroviaire.com (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • PLM, Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, , 173 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jean Chaintreau, Le Chemin de fer à Montargis et dans le Gâtinais : des origines à nos jours, Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, , 301 p. (ISBN 2-86849-046-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • André Rasserie, Le Bourbonnais 150 ans d'histoire, Grenoble, Presses et éditions ferroviaires, , 65 p. (ISBN 2-905447-05-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • B. Chougny, « Avant l'électrification : une gare moderne et fonctionnelle à la Charité sur Loire », La Vie du Rail, no 2131,‎ , p. 5.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Origine Arrêt précédent Train Consultez la documentation du modèle Arrêt suivant Destination
Paris-Bercy Cosne-sur-Loire
ou Tracy - Sancerre
ou Pouilly-sur-Loire
TER Bourgogne-Franche-Comté Pougues-les-Eaux Nevers
Cosne-sur-Loire Mesves - Bulcy TER Bourgogne-Franche-Comté La Marche
ou Tronsanges
Nevers
ou Nevers-le-Banlay