Gérard Filion — Wikipédia

Gérard Filion
Fonctions
Maire de Saint-Bruno-de-Montarville

(9 ans)
Élection 1959
Réélection 1964
Prédécesseur Hubert Keroack
Successeur Claude Allard
Biographie
Nom de naissance Gérard Filion
Date de naissance
Lieu de naissance L'Isle-Verte, Canada
Date de décès (à 95 ans)
Lieu de décès Saint-Bruno-de-Montarville, Canada
Nationalité Canadienne
Conjoint Françoise Servêtre
Enfants Il eut 9 enfants
Profession Journaliste et administrateur

Gérard Filion (né le à L'Isle-Verte et mort le à Saint-Bruno-de-Montarville) est un journaliste, homme politique et administrateur québécois. il a été notamment directeur du journal montréalais Le Devoir de 1947 à 1963.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gérard Filion fut journaliste et secrétaire général de l'Union catholique des cultivateurs (l'ancêtre de l'actuelle Union des producteurs agricoles du Québec), 1935-1947 ; directeur du quotidien Le Devoir, 1947-1963[1],[2]; directeur général de la Société générale de financement, 1963-1966; et président-directeur général de Marine Industrie de Sorel, 1966-1974.

Il fut aussi membre, puis président de la Commission scolaire de Saint-Bruno-de-Montarville, 1947-1963; président fondateur de la Commission scolaire régionale de Chambly, 1961-1963; vice-président de la Commission royale d'enquête sur l'éducation (Commission Parent), 1961-1966; maire de Saint-Bruno-de-Montarville, 1960-1968; et président du Conseil de presse du Québec, 1983-1987.

Il est connu entre autres pour sa lutte contre le régime de Maurice Duplessis au cours des années 1950. Sa droiture, sa rigueur et son pragmatisme ont caractérisé Gérard Filion, que plusieurs considèrent comme un des précurseurs de la « Révolution tranquille » au Québec.[réf. nécessaire] L’école secondaire Gérard-Filion à Longueuil, une des premières écoles polyvalentes au Québec, fut nommé en son honneur.

Marié à Françoise Servêtre (morte en 1992), il a eu neuf enfants.

Il a publié ses mémoires en 1989[3].

Le fonds d’archives Gérard Filion est conservé au centre d’archives de Montréal de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gérard Filion, « Positions », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  2. Gilles Lesage, « De 1947 à 1956 - Fais ce que peux Et sévit le duo d'enfer, Filion et Laurendeau », Le Devoir, 9 janvier 2010, cahier spécial, page 26
  3. Gérard Filion, Fais ce que peux. En guise de mémoires., Boréal, Montréal, 1989, 384 pages
  4. Bibliothèque et Archives nationales du Québec, « Bibliothèque et Archives nationales du Québec - Fonds Gérard Filion (CLG24) » (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]