Front populaire (Espagne) — Wikipédia

Front populaire
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Drapeau du Front populaire (Espagne)
Histoire
Fondation
Dissolution
Cadre
Type
Alliance électorale, coalition politique, front populaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays
Organisation
Idéologie
Positionnement

Le Front populaire (en espagnol : Frente Popular), est une coalition électorale et un pacte signés en par plusieurs organisations de gauche, à l'initiative de Manuel Azaña dans la perspective des élections de 1936.

Manuel Azaña, élu démocratiquement en février 1936, est le président de la Seconde République espagnole jusqu'en 1939.

Pendant ce temps, en France, le Front populaire français gouverne.

Le Front populaire inclut notamment le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), le syndicat UGT (Union générale des travailleurs, proche du PSOE), le PCE (Parti communiste d'Espagne), le POUM (Parti ouvrier d'unification marxiste) et les partis républicains : IR (Gauche républicaine, dirigée par Azaña) et UR (Union républicaine, dirigée par Diego Martínez Barrio). Ce pacte est soutenu par des indépendantistes galiciens et catalans (tels que l'ORGA et l'Esquerra Republicana de Catalunya) et par la CNT (Confédération nationale du travail, syndicat anarchiste).

Il s'agit d'une coalition en réponse à la croissance du fascisme, entraînant l'alliance de tous les républicains de gauche et des organisations ouvrières pour défendre les réformes sociales et sociétales du premier gouvernement (1931-1933) de la Seconde République espagnole, en particulier le renforcement de la place prépondérante acquise par les femmes dans la société espagnole[1]. Au vu de l'histoire récente de la République, le programme prévoit notamment la libération des prisonniers politiques détenus depuis la Révolution asturienne de 1934.

Le Front populaire bat le Front national contre-révolutionnaire aux élections du .

Manuel Azaña est élu président de la République en [2].

Composition

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Guerre d'Espagne, fin du Front populaire et avènement de la dictature franquiste

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Les 17 et 18 , Francisco Franco, Emilio Mola, José Sanjurjo, Manuel Goded, Joaquín Fanjul et plusieurs généraux nationalistes tentent un coup d'État provoquant la Guerre d'Espagne (1936-1939). La société civile cherche alors à défendre la République. Des comités et groupes mixtes, formés spontanément par des syndicats (UGT et CNT), partis politiques (PCE, POUM) et d'autres organisations, unis contre les franquistes, parviennent à les battre dans de grandes villes comme Madrid, Barcelone, Bilbao et Valence, ainsi que dans de nombreux villages et petites villes.

Malgré la réorganisation de l'Armée populaire de la République en octobre 1936 et la création des Brigades internationales, sans assez d'armes et sans le soutien officiel des autres démocraties européennes qui mènent une politique de non-intervention, les Républicains perdent la guerre trois ans après, en 1939, événement annonciateur de la Seconde Guerre mondiale[3].

Franco impose ensuite une dictature dans le pays, jusqu'à sa mort en 1975.

Références

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  1. (es) « Las mujeres durante la II República | Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía », sur www.museoreinasofia.es (consulté le )
  2. Éditions Larousse, « Manuel Azaña y Díaz - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
  3. Darrere les barricades, John Langdon-Davies. Angle Editorial, 2009. (ISBN 978-84-92758-23-4) (ca)

Liens externes

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