Diego Martínez Barrio — Wikipédia

Diego Martínez Barrio
Diego Martínez Barrio dans les années 1930.
Fonctions
Président du Conseil des ministres
18 -
Chef d'État de l'Espagne
-
Président des Cortes
-
Député aux Cortes républicaines
IIIe législature de la Seconde République espagnole (d)
Madrid (capitale) (d)
-
Ministro de Gobernación
-
Rafael Salazar Alonso (en)
Ministre de la Guerre
-
Vicente Iranzo Enguita (d)
Député aux Cortes républicaines
IIe législature de la Seconde République espagnole (d)
Séville (capitale) (d)
-
Président du Conseil des ministres
-
Ministro de Gobernación
-
Député aux Cortes républicaines
1re législature de la Deuxième République espagnole (d)
Séville (capitale) (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de San Fernando de Seville (en) (depuis ), Saint-Germain-en-Laye (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique
signature de Diego Martínez Barrio
Signature

Diego Martínez y Barrio, né à Séville le et mort à Paris le , est un homme d'État espagnol de la Seconde République, président du Conseil entre le et le , président des Cortes du au et brièvement, président de la République par intérim du au de la même année. Il est également à nouveau choisi comme premier ministre par le président Azaña après la démission de Santiago Casares Quiroga, le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Il naît à Séville. Alors membre du Parti républicain radical, il est ministre dans un gouvernement d'Alejandro Lerroux, bien qu'il quitte plus tard le parti en raison de divergences et de désaccord avec la politique de ce dernier.

Martínez Barrio fonde et dirige ensuite l'Union républicaine, dont il mène ensuite l'intégration au Front populaire. Il est membre du gouvernement et porte-parole aux Cortes en 1936.

Franc-maçon, il fut deux fois grand-maître du Grand Orient espagnol[1].

Après la chute de la République, il prend l'exil, tout d'abord en France puis au Mexique, où il est désigné en 1945 président de la Seconde République espagnole en exil.

Il rentre finalement à Paris, où il meurt le . Inhumé dans un premier temps au nouveau cimetière de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), il est transféré au cimetière San Fernando de Séville en 2000[2].

Note[modifier | modifier le code]

  1. Esteban Cortijo, La masonería en la provincia de Cáceres: Logias y nombres propios, in: Masonerìa y Extremadura (Esteban Cortijo, Coord.), Cáceres, s.d., pag. 263
  2. Cimetières de France et d'ailleurs

Article connexe[modifier | modifier le code]

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