Frédéric Volle — Wikipédia

Frédéric Volle
Image illustrative de l’article Frédéric Volle
Fiche d’identité
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance (58 ans)
Lieu Montpellier
Taille 1,96 m (6 5)
Poste arrière gauche
Surnom(s) Charly
Situation en club
Club actuel fin de carrière
Parcours junior
Saisons Club
1980-1984 USAM Nîmes
Parcours professionnel *
SaisonsClub M. (B.)
1984-1992 USAM Nîmes
1992-1996 OM Vitrolles
1996-1998 Wallau-Massenheim
1998-2002 Honda Suzuka
2002-2004 Honda Kumamoto
*Statistiques en compétitions nationales et continentales.
Sélections en équipe nationale
Année(s)Équipe M. (B.)
1987-1996 France 241 (1016)[1]
Équipes entraînées
Année(s)Équipe Com.
2002-? Japon
2004-2005 SG Kronau/Östringen

Frédéric Volle, né le à Montpellier, est un ancien joueur de handball français évoluant au poste d'arrière gauche et de demi-centre. Avec Denis Lathoud, Philippe Gardent et les Barjots, il fait partie de la fameuse génération des joueurs qui, sous la direction de Daniel Costantini, fait passer l'équipe de France du groupe C mondial au titre de champion du monde en 1995.

Biographie[modifier | modifier le code]

Parcours en club[modifier | modifier le code]

Frédéric Volle rejoint l'USAM Nîmes en 1980[2] où il est formé, joue ses premiers matchs professionnels et remporte ses premiers titres : la coupe de France en 1985 et 1986 puis le championnat de France en 1988, 1990 et 1991. En 1992[3], il rejoint ensuite l'OM Vitrolles où il remporte la Coupe des Coupes en 1993 et deux nouveaux titres de champion (1994, 1996) ainsi que deux autres coupes de France (1993, 1995).

Un temps pressenti au Montpellier Handball[4], il reste à l'OM Vitrolles.

En 1996, le dépôt de bilan du club marseillais et la déception des JO d'Atlanta le conduisent à rejoindre le championnat de Allemagne au SG Wallau-Massenheim. Dans ce petit club formé de deux villages allemands proches de Francfort-sur-le-Main, il évolue dans une équipe aux accents français avec Marc Wiltberger et Bernard Latchimy[5]

Frédéric Volle (à gauche) avec Stéphane Stoecklin sous le maillot du Honda Suzuka.

Puis il rejoint le club de Honda Suzuka au Japon où le handball se développe depuis le Championnat du monde 1997. Avec son compère Stéphane Stoecklin qui l'y a rejoint, il y remporte 4 titres de champion du Japon et une coupe du Japon[6]. Il termine sa carrière en tant qu'entraineur-joueur au Honda Kumamoto[7]

Parcours en équipe de France[modifier | modifier le code]

Frédéric Volle connait sa première sélection en équipe de France à l'occasion des Jeux méditerranéens de 1987 en Syrie[2] où les Français remportent la médaille d'argent. Il devient rapidement un élément central de cette équipe en pleine progression : élu meilleur arrière gauche du championnat du monde B 1989, la 5e place obtenue à cette occasion permettra à la France de participer au championnat du monde 1990 où les Bleus parviennent pour la première se qualifier pour les Jeux olympiques.

Il est ensuite l'un des grands artisans des premiers honneurs au handball français : la médaille de bronze aux Jeux olympiques de 1992 à Barcelone, puis la médaille d'argent l'année suivante au Mondial 93 et enfin l'or mondial lors du Championnat du monde 1995 en Islande.

L'apothéose qu'auraient pu être les Jeux olympiques d'Atlanta resteront comme son pire souvenir[8], l'équipe de France échouant au pied du podium, bien que Volle soit élu meilleur arrière gauche de la compétition[9].

Premier joueur à atteindre la barre des 1000 buts marqués en équipe de France, il est dépassé en 2008 par Jérôme Fernandez, puis par Nikola Karabatic en 2015 mais reste en 2021 le troisième meilleur buteur de tous les temps avec 1016 buts en 241 sélections.

L'après handball[modifier | modifier le code]

Après sa carrière de joueur, il devient sélectionneur du Japon[6] tout en continuant à évoluer au club d'Honda Kumamoto[10],[11]. En 2004, il devient l'entraîneur adjoint du club allemand du SG Kronau/Östringen[11].

Aujourd'hui, il vit à Kelowna au Canada où il est employé par le district régional d'Okanagan Central, en tant qu'officier au contrôle de chien et tout ce qui concerne les règlements intérieurs de parcs.

Palmarès[modifier | modifier le code]

Équipe nationale[modifier | modifier le code]

Jeux olympiques
championnats du monde
championnats d'Europe
Autres

Club[modifier | modifier le code]

compétitions internationales
compétitions nationales

Distinctions individuelles[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Salle des légendes, Frédéric Volle », sur Site officiel de la FFHB, Fédération française de handball (consulté le )
  2. a et b « Hand mag n°9 : Volle Frédéric... vous reçoit sept sur sept », Fédération française de handball, (consulté le ), p. 29
  3. « Hand-ball : bulletin fédéral n°280 », Fédération française de handball, (consulté le ), p. 15
  4. Jean-Louis Le Touzet, « En attendant une éclaircie des Bleus », sur Libération Sports, (consulté le ).
  5. Jean-Louis Le Touzet et Lorraine Millot, « Le hand allemand déroule le tapis rouge pour les Bleus », sur Libération Sports, (consulté le ).
  6. a et b « Frédéric Volle - « C'est le paradis rêvé » », Hand action, no 9,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Honda Kumamoto vs Toyota Auto Body - Photo Gallery », sur jhl.handball.jp, (consulté le ).
  8. « JO96 : Appelez-les les charlots », sur roucouletteetchabala, (consulté le ).
  9. a et b (en) « History of the Olympic Games » [PDF], Fédération internationale de handball (consulté le ), p. 36
  10. Stade 2, « Handball : Frédéric Volle entraîneur au Japon », sur Site de l'INA, INA, (consulté le ).
  11. a et b « Frédéric Volle : Retour à la Bundesliga », sur handzone.net, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ressources relatives au sportVoir et modifier les données sur Wikidata :