Handball aux Jeux olympiques d'été de 1992 — Wikipédia

Handball aux
Jeux olympiques 1992
Description de l'image Handball pictogram.svg. Description de l'image Olympic rings.svg.
Généralités
Sport Handball
Organisateur(s) CIO, IHF
Édition H. : 6e[1] ; F. : 5e
Lieu(x) Barcelone, Drapeau de l'Espagne Espagne
Date du
au
Participants 20 équipes (12 masc. et 8 fém.)
Épreuves 2
Site(s) Palais des sports, Granollers
Palau Sant Jordi, Barcelone, Drapeau de l'Espagne Espagne

Palmarès
Tenant du titre masculin Union soviétique
féminin Corée du Sud
Vainqueur masculin Équipe unifiée
féminin Corée du Sud
Finaliste masculin Suède
féminin Norvège
Troisième masculin France
féminin Équipe unifiée

Navigation

Les tournois masculin et féminin de handball aux Jeux olympiques d'été de 1992 organisés à Barcelone (Espagne), se sont déroulés du 27 juillet au . Les matchs ont eu lieu sur deux sites : à Granollers au Palais des sports pour les matchs de poule et à Barcelone au Palau Sant Jordi les finales.

Le nombre de participants est identique aux Jeux olympiques de 1988 (12 équipes masculines et 8 équipes féminines), mais le déroulement a été changé. Chez les hommes sont introduites les demi-finales, permettant aux équipes classées deuxièmes d'avoir l'opportunité d'atteindre la finale, même si ce cas ne se présente finalement pas. Chez les femmes, le tournoi final est remplacé par une phase finale (demi-finales et finale).

Chez les hommes, l'Équipe unifiée conserve son titre acquis en 1988 sous l'égide de l'URSS en devançant la Suède et la France. Chez les femmes, le podium est le même que quatre ans plus tôt, la Corée du Sud remportant l'or devant la Norvège et l'Équipe unifiée.

Podiums finaux[modifier | modifier le code]

Tournoi féminin[modifier | modifier le code]

Les effectifs sur le podium du tournoi féminin sont[2] :

Médaille Nation Médaillées
Corée du Sud[3] Cha Jae-kyung, Hong Jeong-ho, Jang Ri-ra, Kim Hwa-sook, Lee Ho-youn, Lee Mi-young, Lim O-kyeong, Min Hye-sook, Moon Hyang-ja, Nam Eun-young, Oh Seong-ok, Park Jeong-lim, Park Kap-sook. Sélectionneur : Chung Hyung-kyun.
Norvège Mona Dahle, Kristine Duvholt, Siri Eftedal, Hege Frøseth, Susann Goksør, Henriette Henriksen, Hanne Hogness, Karin Pettersen, Tonje Sagstuen, Annette Skotvoll, Ingrid Steen, Heidi Sundal, Cathrine Svendsen, Heidi Tjugum. Sélectionneur : Sven-Tore Jacobsen
Équipe unifiée Natalia Anissimova, Marina Bazanova, Svetlana Bogdanova, Galina Borzenkova, Natalia Deriouguina, Tatiana Djandjgava, Lioudmila Goudz, Tatiana Gorb, Elina Gousseva, Larissa Kisseliova (en), Natalia Morskova, Galina Onoprienko, Svetlana Priakhina. Sélectionneur : Alexandre Tarassikov (ru)

Tournoi masculin[modifier | modifier le code]

Les effectifs sur le podium du tournoi masculin sont[4] :

Médaille Nation Médaillés
Équipe unifiée[5],[6] Andreï Barbachinski, Sergueï Bebechko, Talant Douïchebaïev, Iouri Gavrilov, Valeri Gopine, Oleg Grebnev, Mikhaïl Iakimovitch, Oleg Kisselev, Vassili Koudinov, Andreï Lavrov, Igor Tchoumak. Igor Vassiliev. Sélectionneur : Spartak Mironovitch
Suède Magnus Andersson, Robert Andersson, Anders Bäckegren, Per Carlén, Magnus Cato, Erik Hajas, Robert Hedin, Patrik Liljestrand, Ola Lindgren, Mats Olsson, Staffan Olsson, Axel Sjöblad, Tommy Souraniemi, Tomas Svensson, Pierre Thorsson, Magnus Wislander. Sélectionneur : Bengt Johansson
France
(article détaillé)
Philippe Debureau, Philippe Gardent, Denis Lathoud, Pascal Mahé, Philippe Médard, Gaël Monthurel, Laurent Munier, Frédéric Perez, Thierry Perreux, Alain Portes, Éric Quintin, Jackson Richardson, Stéphane Stoecklin, Jean-Luc Thiébaut, Denis Tristant, Frédéric Volle. Sélectionneur : Daniel Costantini

Tournoi olympique femmes[modifier | modifier le code]

Qualifications[modifier | modifier le code]

À l'issue du Championnat du monde 1990, les quatre premières équipes ont obtenu leur qualification pour ces Jeux olympiques. Mais entre-temps, ces quatre nations ont été grandement touchés par des changements politiques : l'URSS, championne du monde, est représentée par l'équipe unifiée tandis que la Yougoslavie, finaliste, ne peut participer du fait des sanctions internationales de l'ONU. Enfin, la RDA et la RFA, respectivement 3e et 4e, concourent désormais sous l'égide de l'Allemagne unifiée. Par conséquent, l'Autriche, 5e, et la Norvège, 6e, sont conviées au tournoi olympique. L'Espagne étant automatiquement qualifiée en tant que pays hôte, les trois places restantes sont attribuées aux champions continentaux : la Corée du Sud (Asie et champion olympique en titre), le Nigeria (Afrique) et les États-Unis (Amériques).

Résumé du tournoi[modifier | modifier le code]

Au tour préliminaire, l'Équipe unifiée et l'Allemagne dominent facilement les États-Unis et le Nigeria dans la poule A. Dans la poule B, les Sud-Coréennes ont battu à plates coutures 26 à 17 la Norvège, invitée de dernière minute à la suite de l'exclusion de la Yougoslavie, bannie par le CIO quelques jours avant la cérémonie d'ouverture. Mais les Autrichiennes renforcées par trois joueuses précédemment médaillées sous les maillots de la Yougoslavie (Jasna Kolar-Merdan et Slavica Đukić (en)) ou de l'URSS (Natalia Rusnachenko) parviennent à faire match nul (17-17) face aux Coréennes et comme ces dernières ont remporté leur dernier match face aux Espagnoles, la seconde place qualificative se joue lors du match opposant la Norvège à l'Autriche. Dans un match tendu, et malgré les 7 buts de l'Autrichienne d'origine Roumaine Edit Matei (en), les Scandinaves s'imposent finalement 19 à 17.

Les deux demi-finales ont été des matchs très serrés : les Allemandes se sont inclinées de peu face aux Coréennes (26-25) tandis que les Norvégiennes ont battu les joueuses de l'Équipe unifiée grâce à un but de Siri Eftedal à trois secondes de la fin du match (24-23). À l'opposé, la finale a été à sens unique : après avoir brièvement mené en début de rencontre, les Norvégiennes ont été nettement dominées par les Sud-Coréennes (28-21), comme lors de leur premier match de poule. La Corée du Sud remporte ainsi son deuxième titre olympique consécutif et, les ex-soviétiques ayant battu les Allemandes (24-20), le podium est finalement identique à celui de 1988.

Tour préliminaire[modifier | modifier le code]

Groupe A[modifier | modifier le code]

  Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Équipe unifiée 6 3 3 0 0 77 58 19
2 Allemagne 4 3 2 0 1 86 61 25
3 États-Unis 2 3 1 0 2 57 76 -19
4 Nigeria 0 3 0 0 3 56 81 -25
  • Qualification pour les demi-finales
  • Éliminé
Date Équipe 1 Score Équipe 2
Allemagne 32 - 17 Nigeria
Équipe unifiée 23 - 18 États-Unis
Nigeria 18 - 26 Équipe unifiée
États-Unis 16 - 32 Allemagne
États-Unis 23 - 21 Nigeria
Équipe unifiée 28 - 22 Allemagne

Groupe B[modifier | modifier le code]

  Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Corée du Sud 5 3 2 1 0 82 61 21
2 Norvège 4 3 2 0 1 55 60 -5
3 Autriche 3 3 1 1 1 64 62 2
4 Espagne 0 3 0 0 3 50 68 -18
  • Qualification pour les demi-finales
  • Éliminé
Date Équipe 1 Score Équipe 2
Autriche 20 - 16 Espagne
Norvège 16 - 27 Corée du Sud
Espagne 16 - 20 Norvège
Corée du Sud 27 - 27 Autriche
Norvège 19 - 17 Autriche
Corée du Sud 28 - 18 Espagne

Phase finale[modifier | modifier le code]

Demi-finales Finale
       
  Corée du Sud  26
  Allemagne  25  
  Corée du Sud  28
 
    Norvège  21
  Équipe unifiée  23
  Norvège  24  
Match pour la 3e place
 
  Équipe unifiée  24
  Allemagne  20

En finale, la Corée du Sud bat la Norvège 28-21 (16-8)[7] :

Dans le match pour la 3e place, l'équipe unifiée bat l'Allemagne 24-20 (10-9)[7] :

Matchs de classement[modifier | modifier le code]

Date Tour Équipe 1 Score Équipe 2
Match pour la 5e place Autriche 26 – 17 États-Unis
Match pour la 7e place Espagne 26 – 17 Nigeria

Statistiques et récompenses[modifier | modifier le code]

Équipe-type[modifier | modifier le code]

L'équipe-type des Jeux olympiques est[3] :

Meilleures buteuses[modifier | modifier le code]

Rang Joueuse Équipe Buts Tirs % MJ Moy.
1 Natalia Morskova Équipe unifiée 41 61 67,2 % 5 8,2
2 Lim O-kyeong Corée du Sud 30 43 69,8 % 5 6,0
3 Jasna Merdan-Kolar Autriche 23 40 57,5 % 4 5,8
4 Lee Mi-young Corée du Sud 23 36 63,9 % 5 4,6
5 Silvia Schmitt Allemagne 22 41 53,7 % 5 4,4
6 Heidi Sundal Norvège 21 32 65,6 % 5 4,2
7 Oh Seong-ok Corée du Sud 20 44 45,5 % 5 4,0
8 Auta Olivia Sana Nigeria 19 36 52,8 % 3 6,3
9 Marina Bazanova Équipe unifiée 19 26 73,1 % 5 3,8

Statistiques collectives[modifier | modifier le code]

Les statistiques collectives sont[8] :

Rang Nation MJ BM BE 2min PD BP
Médaille d'or, Jeux olympiques Corée du Sud 5 136 107 15 45 27
Médaille d'argent, Jeux olympiques Norvège 5 100 111 30 45 27
Médaille de bronze, Jeux olympiques Équipe unifiée 5 124 100 17 42 33
4 Allemagne 5 131 111 12 36 36
5 Autriche 4 90 79 15 20 21
6 États-Unis 4 72 102 20 17 29
7 Espagne 4 76 85 8 17 29
8 Nigeria 4 73 107 7 12 30

Tournoi olympique hommes[modifier | modifier le code]

Qualifications[modifier | modifier le code]

La plupart des participants ont obtenu leur qualification à l'occasion du Championnat du monde 1990 : aux côtés du champion du monde Suédois et du finaliste Soviétique, la Roumanie, la Yougoslavie, l'Espagne, la Hongrie, la Tchécoslovaquie et l'Allemagne de l'Est ont obtenu leurs billets pour ces Jeux olympiques. L'Espagne étant déjà qualifiée en tant que pays hôte, sa place qualificative a été redistribuée à la France, classée 9e. Le tirage au sort des groupes, effectué le , a alors conduit à la répartition suivante[9] :

  • Poule A : Suède, Tchécoslovaquie, Yougoslavie, représentant panaméricain, Hongrie, représentant asiatique
  • Poule B : URSS, Allemagne de l'Est, Roumanie, Espagne, France, représentant africain.

Toutefois, les années 1990 et 1991 sont marquées par une multitude d'événements politiques avec la dislocation de l'Union soviétique, la réunification allemande, la fin de l'apartheid en Afrique du Sud ou encore la guerre qui fait rage en ex-Yougoslavie. Dans ce contexte mondial, le Comité international olympique souhaitant réunir le plus grand nombre de pays pour réaliser des jeux universels, l'équipe unifiée remplace l'URSS, l'Allemagne de l'Est concourt sous la bannière d'une Allemagne réunifiée tandis que la Yougoslavie, sous sanctions internationales de l'ONU, ne peut participer. Cette dernière est alors remplacée par l'Islande, 10e du Mondial 1990. Les trois dernières places qualificatives sont enfin attribuées aux trois champions continentaux : l'Égypte (vainqueur du Championnat d'Afrique), la Corée du Sud (vainqueur du Championnat d'Asie) et Cuba (vainqueur des Jeux panaméricains). Cependant, Cuba ayant déclaré forfait pour des raisons économiques, le Brésil (vice champion) fait alors ses débuts olympiques[10].

Résumé du tournoi[modifier | modifier le code]

Au tour préliminaire, dans la poule A, la Suède a confirmé son titre de champion du monde en dominant avec une relative facilité tous ses adversaires. L'autre performance remarquable est celle des Islandais, remplaçant au pied levé la Yougoslavie, qui ont réalisé un match nul 16-16 face aux Tchécoslovaques et ont obtenu une victoire étriquée mais méritée face aux vice-champions olympiques en titre Sud-Coréens (26-24) avant de s'incliner face aux Suédois lors du dernier match alors que les deux équipes étaient assurées de participer aux demi-finales. Dans la poule B, on retrouve un schéma quasiment identique : l'Équipe unifiée, héritière d'une URSS défaite en finale du championnat du monde, remporte tous ses matchs. Seule équipe à avoir réussi à leur tenir tête (23-22), la France est la surprise de cette poule, ayant notamment écarté les hôtes Espagnols 18 à 16 lors de leur premier match.

En demi-finale, l'Islande a failli créer la surprise face à l'Équipe unifiée, menant 16-15 à 15 minutes de la fin du match. Finalement, Talant Douïchebaïev, auteur de 9 buts, et ses coéquipiers appuient sur l'accélérateur et s'imposent 23 à 19. Dans l'autre match, la Suède, qui menait confortablement 20 à 14 face à la France, a vu son avance fondre lors du dernier quart d'heure au point de voir les Français revenir à un but (23-22). Mais, au prix d'un dernier effort, les Scandinaves s'imposent finalement 25 à 22. La finale est donc pour une revanche du Championnat du monde 1990. Après une première mi-temps serrée (9-9), les Suédois prennent un temps une avance de deux buts (14-12), vite comblée par l'Équipe unifiée qui remporte ce match 22 à 20 et de facto son troisième titre après 1976 et 1988, même si seul Andreï Lavrov était déjà champion olympique à Séoul. Dans le match pour la troisième place opposant les deux équipes surprises du tournoi, la France remporte la médaille de bronze aux dépens de l'Islande et donc son premier trophée : les « Bronzés » sont ainsi les précurseurs des Barjots qui deviendront champions du monde en 1995.

Tour préliminaire[modifier | modifier le code]

Groupe A[modifier | modifier le code]

  Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Suède 10 5 5 0 0 120 86 34
2 Islande 7 5 3 1 1 101 99 2
3 Corée du Sud 6 5 3 0 2 114 117 -3
4 Hongrie 4 5 2 0 3 102 108 -6
5 Tchécoslovaquie 3 5 1 1 3 94 92 2
6 Brésil 0 5 0 0 5 96 125 -29
  • Qualification pour les demi-finales
  • Éliminé
Date Équipe 1 Score Équipe 2
Suède 20 - 14 Tchécoslovaquie
Islande 19 - 18 Brésil
Hongrie 18 - 22 Corée du Sud
Corée du Sud 18 - 28 Suède
Brésil 21 - 27 Hongrie
Tchécoslovaquie 16 - 16 Islande
Tchécoslovaquie 19 - 20 Corée du Sud
Islande 22 - 16 Hongrie
Suède 22 - 15 Brésil
Islande 26 - 24 Corée du Sud
Hongrie 21 - 25 Suède
Brésil 16 - 27 Tchécoslovaquie
Hongrie 20 - 18 Tchécoslovaquie
Corée du Sud 30 - 26 Brésil
Suède 25 - 18 Islande

Groupe B[modifier | modifier le code]

  Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Équipe unifiée 10 5 5 0 0 121 98 23
2 France 8 5 4 0 1 111 98 13
3 Espagne 6 5 3 0 2 97 98 -1
4 Roumanie 3 5 1 1 3 107 115 -8
5 Allemagne 3 5 1 1 3 97 103 -6
6 Égypte 0 5 0 0 5 92 113 -21
  • Qualification pour les demi-finales
  • Éliminé
Date Équipe 1 Score Équipe 2
Roumanie 22 - 21 Égypte
Équipe unifiée 25 - 15 Allemagne
Espagne 16 - 18 France
France 22 - 23 Équipe unifiée
Allemagne 20 - 20 Roumanie
Égypte 18 - 23 Espagne
Équipe unifiée 22 - 18 Égypte
Allemagne 20 - 23 France
Roumanie 20 - 21 Espagne
Roumanie 20 - 26 France
Égypte 16 - 24 Allemagne
Espagne 18 - 24 Équipe unifiée
France 22 - 19 Égypte
Équipe unifiée 27 - 25 Roumanie
Espagne 19 - 18 Allemagne

Phase finale[modifier | modifier le code]

Demi-finales Finale
       
  Équipe unifiée  23
  Islande  19  
  Équipe unifiée  22
 
    Suède  20
  France  22
  Suède  25  
Match pour la 3e place
 
  France  24
  Islande  20

Demi-finales[modifier | modifier le code]


19h00
France 22 - 25 Suède Palau Sant Jordi, Barcelone, Drapeau de l'Espagne Espagne
Arbitrage : Marek Szajna et Jacek Wróblewsk
Denis Lathoud 6 (10-11) Pierre Thorsson 6

FFHB
LA84



21h00
Islande 19 - 23 Équipe unifiée Palau Sant Jordi, Barcelone, Drapeau de l'Espagne Espagne
Arbitrage : Thomas, Thomas
Talant Douïchebaïev 9 (9-11)

FFHB
LA84

Match pour la troisième place[modifier | modifier le code]


15h00
Islande 20 - 24 France Palau Sant Jordi, Barcelone, Drapeau de l'Espagne Espagne
Arbitrage : Drapeau : Équipe unifiée Grigorij Guterman et Youri Taranoukhine
Valdimar Grímsson 5 (9 - 12) Laurent Munier 6

FFHB
LA84

Islande
Gardiens :
GB 12 Guðmundur Hrafnkelsson 0/0
GB 16 Bergsveinn Bergsveinsson 0/0
Joueurs de champ :
DC 2 Birgir Sigurðsson 1/1
AL 3 Jakob Sigurðsson 1/1
ALD 5 Valdimar Grímsson 5/11
DC 6 Gunnar Gunnarsson 4/7
ARG 8 Patrekur Jóhannesson 0/1
ALG 9 Konráð Olavsson 3/4
AR 10 Héðinn Gilsson 3/8
P 11 Geir Sveinsson 0/0
AR 14 Einar Sigurðsson 0/2
AR 15 Júlíus Jónasson 3/7
Entraîneur : Þorbergur Aðalsteinsson
Feuille de match[11],[12]
Islande Statistiques France
20/42 Buts marqués 24/44
47,62 % % réussite 54,55 %
4/6 Jets de 7m 2/4
? min Suspensions ? min
? Cartons jaunes ?
? Cartons rouges ?
France
Gardiens :
GB 12 Jean-Luc Thiébaut 0/0
GB 16 Frédéric Perez 0/0
Joueurs de champ :
DEF 3 Pascal Mahé 2/4
ARG 5 Frédéric Volle 4/8
ARG 6 Denis Lathoud 1/4
P 9 Gaël Monthurel 1/2
ALD 11 Éric Quintin 4/5
P 13 Philippe Gardent 3/5
ALG 14 Thierry Perreux 1/3
ARD 15 Laurent Munier 6/9
DC 17 Jackson Richardson 1/3
ARD 18 Stéphane Stoecklin 1/1
Entraîneur : Daniel Costantini

Finale[modifier | modifier le code]


17h00
Suède 20 - 22 Équipe unifiée Palau Sant Jordi, Barcelone, Drapeau de l'Espagne Espagne
Arbitrage : Gallego, Lamas
Iouri Gavrilov 5 (9-9)

FFHB
LA84

Suède
Gardiens :
GB 1 Mats Olsson 0/0
GB 16 Tomas Svensson 0/0
Joueurs de champ :
DC 3 Magnus Wislander 2/4
AR 5 Ola Lindgren 3/6
P 6 Per Carlén 3/4
AL 7 Erik Hajas 7/11
AL 8 Magnus Cato 0/0
P 9 Axel Sjöblad 0/0
AR 10 Robert Andersson 1/3
AL 11 Pierre Thorsson 3/6
ARD 13 Staffan Olsson 0/2
DC 14 Magnus Andersson 1/4
Entraîneur : Bengt Johansson
Feuille de match[11],[12]
Drapeau de la Suède Suède Statistiques Drapeau Équipe unifiée
20/40 Buts marqués 22/44
50 % % réussite 50 %
0/0 Jets de 7m 0/3
? min Suspensions ? min
? Cartons jaunes ?
? Cartons rouges ?

[vidéo] Finale entière, sans commentaires[13]

Drapeau Équipe unifiée
Gardiens :
GB 1 Andreï Lavrov 0/0
GB 16 Igor Tchoumak 0/0
Joueurs de champ :
AR 2 Igor Vassiliev 0/1
AL 3 Iouri Gavrilov 5/7
DC 4 Andreï Barbachinski 4/5
DC 7 Sergueï Bebechko 0/1
Alg 8 Valeri Gopine 1/2
AR 9 Vassili Koudinov 3/6
DC 10 Talant Douïchebaïev 4/14
ARD 13 Mikhaïl Iakimovitch 4/7
P 14 Oleg Grebnev 0/0
AR 15 Oleg Kisselev 1/1
Entraîneur : Spartak Mironovitch

Matchs de classement[modifier | modifier le code]

Date Tour Équipe 1 Score Équipe 2
Match pour la 5e place Corée du Sud 21 – 36 Espagne
Match pour la 7e place Roumanie 19 – 23 Hongrie
Match pour la 9e place Tchécoslovaquie 20 – 19 Allemagne
Match pour la 11e place Égypte 27 – 24tab Brésil

Remarque : dans le match pour la 11e place, l'Égypte a eu besoin de passer par une séance de tirs au but pour s'imposer face au Brésil (10-8, 19-19, 22-22, 24-24, 27-24).

Statistiques et récompenses[modifier | modifier le code]

L'équipe-type des Jeux olympiques[5],[14] :

Meilleurs buteurs
Rang Joueur Équipe J Buts Moy.
1 Talant Douïchebaïev Équipe unifiée 7 47 6,7
2 Cho Chi-hyo Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud 6 45 7,5
3 Valdimar Grímsson Drapeau de l'Islande Islande 7 35 5,0
4 Alberto Urdiales Drapeau de l'Espagne Espagne 4 30 7,5
Robert Licu Drapeau de la Roumanie Roumanie 6 5,0
Erik Hajas Drapeau de la Suède Suède 6 5,0
7 Mikhaïl Iakimovitch Équipe unifiée 7 29 4,1
8 Cristian Zaharia Drapeau de la Roumanie Roumanie 6 27 4,5
Valeri Gopine Équipe unifiée 7 3,9

Arbitres[modifier | modifier le code]

La Fédération internationale de handball (IHF) a sélectionné 12 binômes d'arbitres pour les deux tournois[15] :

  • Klaus Dieter Convents et Roger Xhonneux (de)
  • Svein Olav Øie et Bjørn Hogsnes
  • Ole Christensen (2) et Per Godsk Jørgensen (2)
  • Marek Szajną et Jacek Wróblewski
  • Ramón Gallego Santos et Victor Pedro Lamas Pérez
  • Stefan Jug (2) et Herbert Jeglić (2)
  • Jean Lelong (3) et Gérard Tancrez (3)
  • Fritz Rudin et Roger Schill
  • Hans Thomas et Jürgen Thomas
  • Bo Johansson et Bernt Kjellqvist
  • Grigory Gouterman (2) et Iouri Taranoukhine
  • F. Shimada et N. Goto

Les Français Jean Lelong et Gérard Tancrez participent à leurs troisièmes Jeux olympiques tandis que cinq autres arbitres ont précédemment officié à Séoul en 1988.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Il s'agit de la 6e apparition à 7 joueurs et en salle mais la 7e apparition du handball masculin aux Jeux olympiques, la première (en 1936) s'étant jouée à 11 joueurs et en plein air.
  2. « 1992 Summer Olympics, Handball, Women », sur Olympedia.org (consulté le )
  3. a et b (en + fr) « Handball et jeux olympiques (Women - 1992 - Barcelona) » [PDF], Fédération internationale de handball (consulté le ), p. 32-33
  4. a et b « 1992 Summer Olympics, Handball, Men », sur Olympedia.org (consulté le )
  5. a et b (en + fr) « Handball et jeux olympiques (Men - 1992 - Barcelona) » [PDF], Fédération internationale de handball (consulté le ), p. 29-31
  6. Remarque : bien qu'indiqués dans le fichier de l'IHF, Dimitri Filipov, Pavel Soukossian, Andreï Minevski et Viatcheslav Gorpichine n'ont pas participé à la compétition : il n'apparaissent ni sur Olympedia[4] ni sur le rapport officiel [PDF].
  7. a et b « Les Coréennes sacrées », Handball magazine n°282, Fédération française de handball, (consulté le )
  8. Daniel Costantini, « XXVe olympiade JO Barcelone - La compétition de handball : 5.2 Le jeu et les joueuses », Handball hebdo n°6, Fédération française de handball, (consulté le )
  9. Jean-Louis Michel, « Tirage au sort des Jeux olympiques : La France en bonne compagnie », Hand-ball : bulletin fédéral, Fédération française de handball, no 272,‎ , p. 49 (lire en ligne, consulté le ).
  10. Daniel Costantini, « XXVe olympiade JO Barcelone - La compétition de handball : 4.2.12 - Le Brésil », Handball Hebdo, Fédération française de handball, no 5,‎ , p. 6 (lire en ligne, consulté le ).
  11. a et b (en + fr) Jeux de la XXVe Olympiade Barcelona 1992 : Les résultats, vol. 5, LA84 Foundation.org, 537 p. (lire en ligne [PDF]), p. 248.
  12. a et b « Les résultats », Handball magazine, Fédération française de handball, no 282,‎ , p. 47 (lire en ligne).
  13. [vidéo] Juegos Olímpicos 1992 - EUN vs SWE - Final (Barcelona) sur YouTube (consulté le )
  14. « Le Sept magique », Handball magazine, Fédération française de handball, no 282,‎ , p. 48 (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Arbitres aux Jeux olympiques (1936-2012) » [PDF], Fédération internationale de handball (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]