Felix Schadow — Wikipédia

Felix Schadow
Autoportrait, huile sur toile, vers 1850.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 42 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activité
Fratrie
Lida Bendemann (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Vue de la sépulture.

Felix Schadow, né le à Berlin et mort le dans la même ville, est un peintre allemand. Il est le fils de Johann Gottfried Schadow et le demi-frère de Wilhelm von Schadow et de Rudolf Schadow.

Biographie[modifier | modifier le code]

Felix Schadow naît le à Berlin[1]. Fils de Johann Gottfried[1], il est le demi-frère de Rudolf et Wilhelm[2],[Note 1]. Felix est le troisième enfant de Caroline Henriette Rosenstiel (1784-1832), fille de Friedrich Philipp Rosenstiel (de).

Son père l'encourage très tôt en tant qu'artiste et il fréquente souvent son atelier dans l'arrière-cour de la Schadowstraße, où il apprend aussi avec ses assistants et ses élèves.

En 1835, il fait quelques voyages avec son père à Leipzig. Julius Hübner est son professeur en 1838/1839. Felix s'installe à Dresde en 1840[1]. Élève de Bendemann à l'académie de cette ville[1], il y étudie jusqu'en 1843, où son œuvre Le Christ chez Marthe et Marie (aujourd'hui exposée au château de Charlottenbourg) est créée. Il s'inspire du tableau Le Christ dans la maison de Marthe et Marie peint par Johannes Vermeer.

Le , il épouse Eugénie D'Alton-Rauch, fille de Johann Samuel Eduard D'Alton et de Charlotte Amalie Agnes Rauch et petite-fille du sculpteur Christian Daniel Rauch.

Enfants[modifier | modifier le code]

  • Gottfried Schadow, né le (mariage avec Gertrud Emma Dick)
  • Richard Schadow, né le
  • Gertrud Bertha Helene Schadow, née le
  • Adelheid Emma Henriette Schadow, née le (mariage avec Georg Kaibel)
  • Bertha Pauline Agnes Schadow, née le
  • Paul Rudolf Georg Schadow, né le

Mort[modifier | modifier le code]

Felix Schadow meurt le dans sa ville natale[1]. Il est inhumé au cimetière de Dorotheenstadt à Berlin-Mitte. Sa tombe est située près de celle de son père[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Familie vor brennender Ruine
  • Des jungen Tobias Verlobung mit Sarah, der Tochter Reguels, 1841
  • Le Christ chez Marthe et Marie[1], huile sur toile, Dresde, 1841
  • Familie vor brennender Ruine. huile sur toile, non signé
  • Enfants jouant au cerf volant[1]
  • Die Schmückung der Braut[2]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Johann Gottfried a eu deux épouses. Rudolf et Wilhelm sont les demi-frères de Felix, et non les frères comme écrit dans le Bénézit.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Bénézit 1924, p. 730.
  2. a et b Killy et Vierhaus 2005, p. 579.
  3. (de) Alfred Etzold et Wolfgang Türk, Der Dorotheenstädtische Friedhof : die Begräbnisstätten an der Berliner Chausseestrasse, Berlin, Links, (ISBN 3-86153-261-1, lire en ligne), p. 52

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]