Famille de Cadoudal — Wikipédia

de Cadoudal
Image illustrative de l’article Famille de Cadoudal
Armes de la famille de Cadoudal

Blasonnement D'azur au dextrochère armé d'or, tenant une épée d'argent montée d'or, et chargé d'un bouclier d'hermine surchargé d'une fleur de lys de gueules.
Devise Doue ha mem bro
Période XVIIIe siècle au XXIe siècle
Pays ou province d’origine Bretagne
Fonctions militaires Maréchal de France à titre posthume, général, officiers supérieurs
Récompenses militaires Ordre de Saint-Louis, ordre de la Légion d'honneur

La famille de Cadoudal, anciennement Cadoudal, est une famille de la noblesse française subsistante anoblie en la personne de deux frères en 1815.

Histoire[modifier | modifier le code]

La famille de Cadoudal est une famille française qui a défendu la cause de la royauté à l'époque des guerres de Vendée.

À cette famille appartient le chef breton Georges Cadoudal. Avec l'un de ses frères il sera anobli en 1815 par le roi Louis XVIII.

Le nom de la famille est finalement francisé en Cadudal après la Révolution française.

La famille Cadoudal est originaire de la paroisse de Brech à quelques kilomètres d'Auray dans le diocèse de Vannes où elle possédait au XVIIIe siècle le domaine de Kerléano[1].

Généalogie simplifiée[modifier | modifier le code]

  • Louis Cadoudal, « riche cultivateur »[1], il épouse Marie-Jeanne Le Bayon, il meurt à Kerléano en 1811, pour enfants :
    • Georges Cadoudal (né à Kerléano le - Paris le ), « vaillant chef de chouans »[1], nommé « en récompense de son infatigable dévouement à la cause royale »[1] en 1800 lieutenant-général[1],[2] par le comte de Provence alors en exil et futur roi sous le nom de Louis XVIII en 1814, maréchal de France à titre posthume, commandant de l'armée catholique et royale de Bretagne
    • Julien Cadoudal (1775-1801), sans postérité
    • Joseph Cadoudal (1784-1852), chef de division à l'armée royale de Bretagne, colonel de la légion du Morbihan, maréchal de camp en 1825, gentilhomme honoraire de la chambre du roi, chevalier de Saint-Louis, commandeur de la Légion d'honneur. Il est anobli par lettres patentes du roi Louis XVIII le , ainsi que son frère Louis, et maintenu dans sa noblesse (lettres patentes du ). Il avait épousé à Clermont-Ferrand en 1822 Virginie du Lac, il meurt à Kerléano en 1852. D'où :
      • Louis-Georges de Cadoudal (1823-1885), conseiller général du Morbihan en 1871, littérateur. Il avait épousé en 1847 mademoiselle de Keraradec, il meurt à Kerléano en 1885. D'où plusieurs fils, dont :
    • Louis Cadoudal (né à Kerléano en 1790), colonel de gendarmerie, anobli le en même temps que son frère Joseph. Il avait été marié à mademoiselle Renaud. D'où descendance.

Alliances[modifier | modifier le code]

Les principales alliances de la famille de Cadoudal sont[1] : Le Bayon, du Lac (1822), Bouczo de Keraradec (1847), Binet de Jasson (1859), Picot de Gouberville (1876), du Laurens (1882), etc.

Armes[modifier | modifier le code]

  • de Cadoudal : D'azur au dextrochère armé d'or, mouvant du flanc dextre, la main au naturel, tenant une épée d'argent montée d'or et chargé d'un bouclier antique d'hermine, à la fleur de lys de gueules en abîme.

Postérité[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 8, pages 73 à 74 Cadoudal (de).
  2. Titre non accordé par une autorité souveraine puisqu'en 1800 Louis XVIII n'était pas encore roi.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]