Félix Fries — Wikipédia

Félix Fries
Image illustrative de l'article Félix Fries
Gare de Schléstadt (Sélestat)
Présentation
Nom de naissance Auguste Frédéric Félix
Naissance
Strasbourg
Décès (à 58 ans)
Strasbourg
Formation Beaux-Arts de Paris
Œuvre
Distinctions 2e prix de Rome 1825

Félix Fries (1800-1859) est un architecte français qui fut architecte en chef de la ville de Strasbourg de 1844 à 1854. On lui doit de nombreux bâtiments classés à Strasbourg mais aussi dans d'autres villes d'Alsace comme Mulhouse.

Il est l'un des pionniers de la construction de gares en ayant réalisé les dessins de presque toutes les gares du chemin de fer de Strasbourg à Bâle de Nicolas Koechlin.

Biographie[modifier | modifier le code]

Félix Fries est né à Strasbourg le 7 octobre 1800.

De 1820 à 1825, il étudie l'architecture aux Beaux-Arts de Paris[1], où il est l'élève de Huyot. Il remporte le deuxième grand prix d'architecture de l'Académie royale des Beaux-arts, derrière Joseph-Louis Duc, le 24 septembre 1825[2] (Prix de Rome).

De 1826 à 1829, il réalise, avec Jean Geoffroy Stotz un nouveau quartier de Mulhouse[3], dans le Style Empire[4].

En 1832, il est nommé au poste d'architecte adjoint de la ville de Strasbourg[5]. De 1835 à 1837 il est l'architecte de la Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg en tant qu'architecte de la ville par intérim[6].

À la fin des années 1830, il réalise les dessins des bâtiments des stations du chemin de fer de Strasbourg à Bâle des plus importantes comme la gare de Mulhouse aux plus petites, dans le Haut-Rhin il est secondé par Frédéric Gunther[7].

Il meurt à Strasbourg le 16 juin 1859

Réalisations[modifier | modifier le code]

Immeubles classés de Mulhouse[modifier | modifier le code]

Immeubles de Félix Fries à Mulhouse

Galerie de photographies[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cahiers alsaciens d'archéologie, d'art et d'histoire, Volume 51, Société pour la conservation des monuments historiques d'Alsace, 2008, p. 50
  2. « Séance extraordinaire du samedi 24 septembre 1825 : jugement définitif du concours d'architecture par l'Académie », dans Procès-verbaux de l'Académie des Beaux-arts : 1821-1825, Librairie Droz, 2003, p. 331 intégral
  3. Georges Livet, Francis Rapp, Histoire de Strasbourg des origines à nos jours: Strasbourg de 1815 à nos jours, XIXe et XX siècles, éditions des Dernières nouvelles de Strasbourg, Strasbourg, 1981 (ISBN 9782716500418), p. 165 extrait (consulté le 13 novembre 2013).
  4. Eugène Riedweg, Mulhouse en France, 1798-1998 : deux siècles de volonté humaine, éditions du Rhin, 1998 (ISBN 9782863391396), extrait (consulté le 13 novembre 2013).
  5. Site crdp-Strasbourg.fr : Grande salle des historiques : Félix Fries. Album de dessins et d'aquarelles. S. l., s. n., XIXe. Médiathèque André Malraux, fonds patrimonial (Ms 706). Photo Pierre Kessler - CRDP d'Alsace (consulté le 13 novembre 2013).
  6. Site media.strasbourg.eu La cathédrale de Strasbourg en quelques dates (consulté le 13 novembre 2013.
  7. Michel Chevalier, Lettres sur l'inauguration du Chemin de Fer de Strasbourg à Bâle, C. Gosselin, 1841, pp. 116-117 intégral (consulté le 13 novembre 2013)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]