Eva Barois de Caevel — Wikipédia

Eva Barois de Caevel
Eva Barois De Caevel à la Raw Material Company
(Dakar, Sénégal).
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (34 ans)
ArrasVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
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Eva Barois de Caevel, née le à Arras, est une commissaire d'exposition indépendante, critique d'art et éditrice française[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Eva Barois de Caevel est née en France de père sénégalais et de mère française ; elle grandit sans connaître son père. Elle se rend à Paris à l'âge de 18 ans pour suivre des études en classes préparatoires littéraires au lycée Louis-le-Grand, puis elle obtient une licence d'histoire de l'art, un master d'histoire de l'art, avec une spécialisation art contemporain et films d'artistes, art vidéo. Elle est également titulaire d'un master de commissariat d'exposition professionnel « L'art contemporain et son exposition » à l'universite Paris 3 - Sorbonne Nouvelle.

Carrière[modifier | modifier le code]

Elle commence sa carrière chez Red Shoes où elle travaille au développement de projet de vidéos d'artistes, puis son travail la mène à Tanger, à Madagascar et enfin à Dakar.

Lors de son premier séjour dans la capitale du Sénégal, elle y fait une rencontre essentielle avec Koyo Kouoh, fondatrice de la Raw Material Company, centre pour l'art, le savoir et la société, à Dakar. Elle est recrutée comme commissaire assistante « at large »[Quoi ?] et contribue comme coordinatrice au développement de la future RAW Académie.

Elle est l'une des fondatrices et membre du collectif international de commissaires d'exposition Cartel de Kunst, créé à Paris en 2012.

Prix[modifier | modifier le code]

En 2014, elle est récompensée par l'International Vision Curator Award, décerné par le collectif new-yorkais Independent Curators International (en) à New York[2].

Travaux[modifier | modifier le code]

En tant que commissaire et chercheuse, elle est intervenue dans de nombreuses conférences et colloques internationaux, en performant parfois ses propres textes. Ses champs de travail sont le féminisme[3], les études post-coloniales, le corps et les sexualités, la critique de l'histoire de l'art occidentalo-centrée ainsi que le renouvellement de l'écriture et de la parole critique. Elle essaie de faire son travail « en ayant toujours à l’esprit les relations de pouvoir entre continents, pays, personnes », et dit essayer de les transformer dès qu'une petite prise de pouvoir s'amorce[4].

Expositions[modifier | modifier le code]

  • 2016 : Still (the) Barbarians, EVA International Ireland Biennal, co-commissaire avec Koyo Kouoh[5]
  • 2014 : Qui a dit que c’était simple, à Raw Material Company, Dakar, commissaire[6]
  • 2013 : The Floating AdmiralPalais de Tokyo, Paris, commissariat collectif avec Cartel de Kunst[7] Une proposition d’Ana Mendoza Aldana, présentée dans le cadre de la saison « Nouvelles Vagues ».
  • 2012 : Temps étrangers, Mains d'Œuvres, Saint-Ouen, co-commissaire

Publications[modifier | modifier le code]

Eva Barois de Caevel a publié de nombreux textes dans des catalogues d’expositions ainsi que dans des revues spécialisées (IAM, AFRIKADAA, Offshore, Something We Africans Got…).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Eva Barois de Caevel », sur cnap.fr (Centre national des arts plastiques) (consulté le ).
  2. « La Française Eva Barois de Caevel récompensée de l’"International Vision Curator Award" », sur lejournaldesarts.fr, (consulté le ).
  3. Ingrid Luquet-Gad, « Art+Feminism : comment accroître la visibilité des femmes sur Wikipédia », Les Inrocks,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en-GB) JUAN CANELA, « The History of some is not the History of all. A conversation with Eva Barois de Caevel », A*DESK,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (en) « EVA International », sur eva.ie (consulté le ).
  6. (en) « Eva Barois De Caevel », sur contemporaryand.com (consulté le ).
  7. « The Floating Admiral », Palais de Tokyo,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]