Eugène Boyer — Wikipédia

Eugène Boyer
Illustration.
Fonctions
Sénateur de la Haute-Garonne

(1 an, 2 mois et 2 jours)
Groupe politique Socialiste
Prédécesseur André Méric
Maire de Caraman

(27 ans, 7 mois et 9 jours)
Prédécesseur Xavier de Woillemont
Successeur Marie-Denise Xerri
Biographie
Nom de naissance Eugène Félix Boyer
Date de naissance
Lieu de naissance Barcelone (Espagne)
Date de décès (à 95 ans)
Lieu de décès Villefranche-de-Lauragais (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique SFIO, PS, DVG
Profession Vétérinaire

Eugène Boyer, né le à Barcelone et mort le [1] à Villefranche-de-Lauragais[2], est un homme politique et vétérinaire français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Natif de Barcelone, Eugène Boyer passe sa jeunesse dans le village de Caraman en Haute-Garonne. Diplômé de l'École nationale vétérinaire de Toulouse en 1947, il exerce comme vétérinaire jusqu'en 1978 puis à partir de cette date, il prend la tête d'une exploitation agricole.

Membre de la Section française de l'Internationale ouvrière puis du Parti socialiste, il obtient son premier mandat politique en novembre 1967 en étant élu maire de Caraman, succédant à Xavier de Woillemont, décédé en fonction. Le mois suivant, il devient conseiller général du canton de Caraman.

Réélu premier édile et conseiller général pendant près de 30 ans, il est vice-président du conseil général de la Haute-Garonne de 1973 à 1982. Il siège également au conseil régional de Midi-Pyrénées de 1978 à 1988, assemblée dans laquelle il est vice-président de 1981 à 1986.

En juillet 1988, à la suite de la nomination d'André Méric en tant que secrétaire d'État aux Anciens combattants et aux Victimes de guerre dans le gouvernement Rocard II, il remplace ce dernier à la haute assemblée. Il quitte alors l'hémicycle régional pour cause de cumul de mandats.

Au Sénat, il rejoint le groupe socialiste et siège à la commission des affaires sociales. L'année suivante, il est candidat aux élections sénatoriales de septembre 1989 mais voit sa candidature écartée par la fédération socialiste de la Haute-Garonne. Se présentant comme dissident du PS, il est exclu du parti. Au premier tour, il est largement distancé par les candidats socialistes – obtenant 403 voix sur 2 106 suffrages exprimés[3] – et décide de se retirer.

Conseiller général jusqu'en 1994, il n'est pas candidat à un nouveau mandat de maire lors des élections municipales de 1995, se retirant ainsi de la vie politique.

Il meurt à Villefranche-de-Lauragais le 23 septembre 2017 à l'âge de 95 ans[2].

Détail des fonctions et des mandats[modifier | modifier le code]

Mandat parlementaire
  • -  : sénateur de la Haute-Garonne[4]
    • -  : sénateur suppléant[4]
Mandats locaux

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. a b et c Paul Halbedel, « Le décès d'Eugène Boyer, ancien sénateur et maire de Caraman durant 28 ans », sur actu.fr, Voix du Midi Lauragais, (consulté le ).
  3. « Résultats des sénatoriales de 1989 : Haute-Garonne », sur politiquemania.com, Politiquemania.
  4. a et b « Les suppléants des parlementaires nommés au gouvernement », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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