Ernest Renan (croiseur cuirassé) — Wikipédia

Ernest Renan
illustration de Ernest Renan (croiseur cuirassé)
Le croiseur cuirassé Ernest Renan

Type croiseur cuirassé
Histoire
A servi dans Marine nationale (France)
Chantier naval Atelier du Penhoet-Saint-Nazaire
Quille posée
Lancement
Armé
Statut retiré le
Équipage
Commandant Laugier (1911-1913)
Berthelot (1921-1922)
Équipage 825 (officiers, officiers mariniers, quartiers maîtres et matelots)
Caractéristiques techniques
Longueur 159 mètres
Maître-bau 21,5 mètres
Tirant d'eau 8,30 mètres
Déplacement 13 730 tonnes
Propulsion 3 machines (42 chaudières Niclausse)
Puissance 37 600 ch
Vitesse 24 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 2 × 2 canons de 194 mm
12 canons de 164 mm
16 canons de 65 mm
8 canons de 47 mm
2 canons de 37 mm
2 TLT de 450 mm
Rayon d'action 6 700 milles à 10 nœuds
Carrière
Port d'attache Drapeau de la France France

L’Ernest Renan est un croiseur cuirassé de la marine française qui a servi de type au développement de la classe Edgar Quinet.
Il porte le nom d'Ernest Renan (1823-1892), en l'honneur du philosophe et historien français.

Histoire[modifier | modifier le code]

Schéma du Ernest Renan

Le croiseur cuirassé Ernest Renan est de la lignée du Léon Gambetta (1901). Il a servi dans la 1re division légère de Méditerranée.

Dans la nuit du 5 au 6 décembre 1916, le Renan faisant route sur Salonique, aborde à vingt nœuds le vapeur italien Helvetia et le coupe en deux. Le naufrage fait, selon la presse, 15 morts, 115 personnes sont secourus[1].

En 1919, avec le Décidée et le Bambara, il participe à la défense de la Syrie.

En 1921, il transporta de Batoumi à Constantinople la classe politique de la République démocratique de Géorgie qui fuyait l'invasion soviétique de la Géorgie, notamment Ekvtimé Takhaïchvili et le trésor national géorgien[2],[3].

Il fut rayé du service en 1931 et sert comme navire-cible. Son sort final n'est pas clair. il aurait coulé en 1939 ou 1940 au large de Toulon après avoir été bombardé par un avion.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Lien interne[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) « L’HELVETIA », sur Il Naufragio dell'Helvetia, (consulté le ).
  2. Mirian Méloua, Colisée, Ekvtimé Takhaichvili, 16 mars 2011
  3. Lili Sakhltkhutsishvili, Le Canard du Caucase n°2, Le Trésor récupéré, décembre 2012.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II, 1870-2006, LV Jean-Michel Roche, Imp. Rezotel-Maury Millau, 2005.[1]
  • (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]