Environnement en Irlande — Wikipédia

L'environnement en Irlande est l'environnement (ensemble des éléments - biotiques ou abiotiques - qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins) du pays Irlande, pays d'Europe.

La biodiversité de l'Irlande[modifier | modifier le code]

Milieux[modifier | modifier le code]

Carte physique de l'île d'Irlande.
Îles d'Aran
Comté de Cork
Tourbière dans le Connemara.
Le Glendalough dans les montagnes de Wicklow.

L'Irlande est une grande île. Le climat est de type océanique.

Le territoire est constitué de zones de bocage avec des haies importantes, d'espaces de cultures ouverts ou fermés par des murets, de landes. La forêt occupe une part peu importante des espaces. En raison de la stagnation des eaux, de la faible variation saisonnière des températures et de la violence des vents dans l'Ouest, les conditions sont peu favorables à la croissance des arbres, ce qui fait de l'Irlande le pays le moins boisé d'Europe (2 % en superficie)

Faune et flore[modifier | modifier le code]

Flore[modifier | modifier le code]

Les milieux sont propices au développement de plantes basses et spongieuses comme la sphaigne, la linaigrette et la molinie, qui se décomposent en une tourbe acide dont l'épaisseur peut aller jusqu'à plus de 10 m

Faune[modifier | modifier le code]

Un certain nombre d'espèces d'oiseaux, insectes, mammifères (dont marins), crustacés, poissons, invertébrés sont répertoriés.

La population de Courlis cendré a chuté de 96 % en 30 ans : le nombre de couples d'oiseaux est passé de 12 000 dans les années 1980 à 138 en 2017[1].

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

Parcs nationaux[modifier | modifier le code]

Le National Parks and Wildlife Service, un organisme dépendant du Department of Arts, Heritage, Regional, Rural and Gaeltacht Affairs, gère plusieurs aires protégées[2], dont six parcs nationaux : Ballycroy, Burren, Connemara, Glenveagh, Killarney et Wicklow[3].

Réseau européen Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 rassemble des sites naturels ou semi-naturels de l'Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelles qu'ils contiennent.

En décembre 2018, l'Irlande comptait 604 sites dont :

La superficie totale est de 19 486 km2, ce qui représente 13,1 % de la surface terrestre et marine du territoire de l'Irlande[4].

Impacts sur les milieux naturels[modifier | modifier le code]

Activités humaines[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

7 % de la récolte d'orge de l'Irlande va à la production de Guinness.

Déforestation[modifier | modifier le code]

Chasse, pêche et braconnage[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

Réseau ferré, ports et aéroports en Irlande

L'Irlande possède de nombreux ports sur toute sa côte, le plus important étant le port de Dublin[5].

L'Irlande possède cinq aéroports internationaux majeurs : Dublin (24 962 518 passagers en 2015), Cork (2 065 678 passagers), Shannon (1 680 272 passagers), Knock-Irlande Ouest (684 671 passagers) et Kerry (303 039 passagers)[6].

Depuis 2004, un réseau de tramway, le Luas, est disponible à Dublin.

Pression sur les ressources non renouvelables[modifier | modifier le code]

Pollutions[modifier | modifier le code]

Les émissions de gaz à effet de serre (GES)[modifier | modifier le code]

La pollution de l'air[modifier | modifier le code]

La pollution de l'eau[modifier | modifier le code]

La gestion des déchets[modifier | modifier le code]

Impacts de l'urbanisation[modifier | modifier le code]

Carte d'Irlande.
Vue de Dublin et de la Liffey qui divise la ville d'ouest en est

Le taux d'urbanisation est de 60 %, ce qui nettement inférieur à la moyenne de l'Union européenne. Le pays a connu un phénomène de périurbanisation, par exemple autour de Dublin, la capitale.

L'exposition aux risques[modifier | modifier le code]

Politique environnementale en Irlande[modifier | modifier le code]

En 2019, à la suite du Royaume-Uni, la république d'Irlande déclare l'urgence pour le climat et la biodiversité[7].

Évaluation environnementale globale[modifier | modifier le code]

En 2015, l'organisation Global Footprint Network (GFN) indique que l'Irlande a un déficit en biocapacité. Les réserves en bois sont faibles, et le bilan carbone est négatif avec une empreinte carbone cinq fois supérieure à la capacité forestière d’absorption[8].

En 2014, L'Irlande est classée 11e pays le plus performant en matière d'économie verte[9].

Le jour du dépassement (date de l’année, calculée par l'ONG américaine Global Footprint Network, à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an) du pays[Note 1] est le 27 avril[10]. L'Irlande est l'un des pays dont la consommation dépasse le plus les capacités de la planète.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le jour du dépassement calculé par pays est le jour où le dépassement mondial se produirait si toute la population mondiale consommait comme la population du pays en question.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « L’autorisation de la chasse au Courlis cendré, oiseau menacé, fait hurler les écologistes », sur leparisien.fr,
  2. (en) National Parks and Wildlife Service, « About the NPWS » (consulté le ).
  3. (en) National Parks and Wildlife Service, « National Parks in Ireland » (consulté le ).
  4. (en) « Natura 2000 Barometer », sur European Environment Agency (consulté le ).
  5. (en) « Statistics of Port Traffic », sur cso.ie, (consulté le ).
  6. (en) « Aviation Statistics », sur cso.ie, (consulté le ).
  7. (en) « Climate change: Ireland declares climate emergency », sur bbc, (consulté le ).
  8. Nicolas Enault, « CARTES. Cinq planisphères pour comprendre pourquoi l'humanité vit au-delà des capacités de la Terre », francetvinfo.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Quels sont les 10 pays les plus écologiques du monde ? », sur www.sudouest.fr, (consulté le ).
  10. Frédéric Mouchon, « Jour du dépassement : quelles solutions pour la planète ? », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).