Défarde — Wikipédia

Défarde
Image illustrative de l’article Défarde
Défarde

Autre(s) nom(s) Défarde crestoise
Lieu d’origine Crest
Date 1907
Place dans le service Plat principal
Température de service Chaud
Ingrédients Panses et pieds d'agneau, vin blanc, carottes, tomates, oignons, ail, clous de girofle, bouquet garni et persillade
Mets similaires Pieds et paquets
Accompagnement Vin rouge du Diois
coteaux-des-baronnies

La défarde est un mets d’abats d’agneau cuisiné au vin blanc. C'est une spécialité, avec la couve, de la ville de Crest dans le département français de la Drôme.

Histoire[modifier | modifier le code]

Défarde dans un bistrot de pays du parc naturel régional des Baronnies provençales.

La défarde est initialement considérée comme un « plat de pauvres », à une époque où l'élevage du mouton était répandu dans la région du Diois. Afin de ne rien perdre des morceaux de viande, alors rare, elle permettait l'utilisation des abats, peu prisés d'autres catégories de la population[1].

Depuis 1983, à l'initiative du maire en poste, Maurice Rozier, un concours de la meilleure défarde est organisé, avec l'appui de la Confrérie de la défarde, à la mi-septembre, pour la fête de saint Ferréol, saint patron de Crest[1].

Ingrédients[modifier | modifier le code]

La défarde contient des panses et des pieds d'agneau, mouillés dans du vin blanc et accompagnés de carottes, de tomates, d'oignons, d'ail. On rajoute des clous de girofle, un bouquet garni et une persillade[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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