Couvent des Dames de Saint-Sauveur — Wikipédia

Couvent des Dames de Saint-Sauveur
Vestige du couvent des Dames de Saint-Sauveur
Vestige du couvent des Dames de Saint-Sauveur
Présentation
Culte catholique
Type Couvent
Début de la construction XIIIe siècle
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1997, salle capitulaire)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Ville Perpignan
Coordonnées 42° 41′ 51″ nord, 2° 53′ 56″ est
Géolocalisation sur la carte : Perpignan et de Canet-en-Roussillon
(Voir situation sur carte : Perpignan et de Canet-en-Roussillon)
Couvent des Dames de Saint-Sauveur
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
(Voir situation sur carte : Pyrénées-Orientales)
Couvent des Dames de Saint-Sauveur

Le couvent des Dames de Saint-Sauveur est un monastère féminin sous la règle de saint Augustin fondé à Perpignan au XIIIe siècle et qui ferma en 1792[1]. Il est inscrit en partie aux monuments historiques.

Situation[modifier | modifier le code]

Le couvent est situé dans le quartier Saint-Jacques à Perpignan.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le monastère des chanoinesses de Saint-Sauveur est fondé à Perpignan au XIIIe siècle, vers 1230-1240. Ce couvent subsiste jusqu'à la Révolution française, quand le décret d'août 1792 met fin à son activité[2]. Les biens du couvent sont vendus, les bâtiments morcelés et vendus en 1793[1]. Le mobilier est redistribué à d'autres paroisses. L'église de Vinça reçoit trois retables du couvent (où ils sont toujours conservés) dont le retable de la Transfiguration réalisé par l'atelier de Jean-Jacques Mélair en 1697[3],[1].

Le cloître gothique a disparu au XIXe siècle dans l'aménagement de l'impasse Émile Zola et de l'érection de l'Ecole Normale Supérieure au XIXe siècle. Les anciens bâtiments conventuels sont occupés successivement au XIXe siècle par des particuliers et des établissements publics et privés : la salle capitulaire a été réaménagée par l'architecte Léon Baille en 1902 pour servir de gymnase du collège Jean Moulin. Une partie de l'ancienne église a été occupée par deux loges maçonniques : la Loge des Amis de la Parfaite Union entre 1874 et 1877 (ancienne entrée rue Émile Zola) puis par la Loge Saint-Jean-des-Arts-de-la-Régularité impasse des Amandiers jusqu'en 1879[4]. Une partie du couvent a également abrité des bains publics au début du XIXe siècle jusqu'en 1931[1].

En septembre 2017, il accueillera une partie du campus Mailly de l'Université de Perpignan[5].

Protection[modifier | modifier le code]

Ce couvent est partiellement inscrit en 1997 aux Monuments historiques, pour sa salle capitulaire (1271), seul élément conservé du monastère des Dames[2]. L'édifice est également en partie classé en 5 (immeuble à conserver dont la démolition, l'enlèvement, la modification ou l'altération sont interdits) selon le plan du secteur sauvegardé de la ville de Perpignan[6]. Après la destruction de trois immeubles attenants à l'ancienne église, l'ensemble des espaces intérieurs a été entièrement réaménagé de même que l'ancienne loge maçonnique dont il ne reste que la façade[7]. L'ancienne église était pourtant comme deux des immeubles classée en 5 dans l'actuel Plan de Sauvergarde et de Mise en Valeur[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Pernelle, Michelle., Saint Sauveur. Un couvent perpignanais retrouvé., Saint-Estève, Presses littéraires Editions, , 221 p. (ISBN 978-2-35073-956-4, OCLC 907222920, lire en ligne)
  2. a et b « Couvent des Dames de Saint-Sauveur », notice no PA66000005, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. SQUARE PARTNERS / Little-france, « Pays d'art et d'histoire Vallée de la Tet. Laissez-vous conter la Vallée de la Tet », sur www.valleedelatet.fr (consulté le )
  4. « Une concentration unique en France », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « L'université du centre-ville de Perpignan : le Campus Mailly - Le blog immobilier de Perpignan », Le blog immobilier de Perpignan,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Plan de sauvegarde et de mise en valeur | Perpignan la Catalane, Perpinyà la Catalana », sur www.mairie-perpignan.fr (consulté le )
  7. « L’Université investit le cœur de ville | Perpignan la Catalane, Perpinyà la Catalana », sur www.mairie-perpignan.fr (consulté le )
  8. « Secteur sauvegardé de Perpignan : destructions et menaces - La Tribune de l'Art », sur www.latribunedelart.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michelle Pernelle, Saint Sauveur. Un couvent perpignanais retrouvé, Presses littéraires Editions, 2015.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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