Chapelle Saint-Jean-l'Évangéliste de Perpignan — Wikipédia

Chapelle Saint-Jean-l'Évangéliste de Perpignan
Vue sur la chapelle.
Vue sur la chapelle.
Présentation
Type église
Rattachement Diocèse de Perpignan-Elne
Protection Logo monument historique Classé MH (1910, cimetière et chapelle)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Ville Perpignan
Coordonnées 42° 42′ 02″ nord, 2° 53′ 51″ est
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
(Voir situation sur carte : Pyrénées-Orientales)
Chapelle Saint-Jean-l'Évangéliste de Perpignan
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Chapelle Saint-Jean-l'Évangéliste de Perpignan
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chapelle Saint-Jean-l'Évangéliste de Perpignan

La chapelle Saint-Jean-l'Évangéliste de Perpignan dite Funerària est un édifice religieux édifié sur la commune de Perpignan dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie.

La chapelle se situe à Perpignan dans la préfecture des Pyrénées-Orientales dans la rue Amiral Ribeil, elle est à la propriété de la ville[1].

Cloître-cimetière Saint-Jean, dit Campo Santo.

La chapelle est en relation avec le cimetière du Campo-Santo. Elle fut construite à proximité de la cathédrale de Perpignan au XIVe siècle entre 1300 et 1330 et fut financée essentiellement par fonds privés. Elle devint ensuite une salle de cours au XVe siècle afin de revenir une salle capitulaire en 1601[2].

Les murs du cimetière et la chapelle sont classés au titre des monuments historiques depuis le [3].

La commune y installa les Archives départementales et en 1985 elle retrouve sa fonction de culte[2].

Architecture

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L'architecture est de style gothique et elle est dotée de vitraux contemporains[4], elle se compose de 4 galeries d'environ 54 mètres de long chacune. Elle n'a qu'une seule nef et n'a pas de chapelles latérales[3]. Il est le plus vaste et le plus ancien exemple de cloître funéraire conservé en France[1]. En 1999, à la suite de la détérioration des vitraux d'origine de la chapelle, l'État commande à la peintre abstraite américaine, Shirley Jaffe, une série de neuf vitraux. Les verrières dont Shirley Jaffe a conçu les cartons ont été pensées avec le souci de respecter et de mettre en valeur l'identité architecturale de la chapelle.

Bibliographie

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  • Perpignan (Pyrénées-Orientales). Chapelle funéraire Saint-Jean-l'Évangéliste (XIVe-XVIIIes.) de Alessandri Patrice[5].
  • Le cloître-cimetière Saint-Jean de Perpignan : observations de Mallet, Géraldine (1962-)[6].

Références

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  1. a et b « Le Campo Santo – La Funeraria | Perpignan la Catalane, Perpinyà la Catalana », sur www.mairie-perpignan.fr (consulté le )
  2. a et b « Funéraria », sur www.les-pyrenees-orientales.com (consulté le )
  3. a et b « Ancien grand Séminaire », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  4. (en-GB) Ministère de la Culture, « CHAPELLE SAINT-JEAN L'EVANGÉLISTE DITE "FUNÉRARIA" », sur www.culture.fr (consulté le )
  5. Patrice Alessandri, « Perpignan (Pyrénées-Orientales). Chapelle funéraire Saint-Jean-l'Évangéliste (XIVe-XVIIIe s.). », Archéologie médiévale, vol. 23, no 1,‎ , p. 389–389 (lire en ligne, consulté le )
  6. « Mallet, Géraldine - Persée », sur www.persee.fr (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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  • Ressource relative à l'architecture (pour Campo Santo et chapelle Saint-Jean-l'Évangéliste)Voir et modifier les données sur Wikidata :