Course à la direction du Parti québécois de 2016 — Wikipédia

Course à la direction du Parti québécois de 2016
Type d’élection Élection fermée adressée aux membres du parti
Postes à élire Chef du Parti québécois
Corps électoral et résultats
Inscrits 73 236[1]
Votants au 1er tour 55 142
75,09 %
Votants au 2d tour 55 906
Jean-François Lisée
Voix au 1er tour 25 936
47,03 %
Voix au 2e tour 27 801
50,63 %
Alexandre Cloutier
Voix au 1er tour 16 357
29,66 %
Voix au 2e tour 17 403
31,70 %
Martine Ouellet
Voix au 1er tour 9 077
16,46 %
Voix au 2e tour 9 702
17,67 %
Paul Saint-Pierre Plamondon
Voix au 1er tour 3 772
6,84 %
Chef
Sortant Élu
Pierre Karl Péladeau Jean-François Lisée

La course à la direction du Parti québécois de 2016 s'est déclenchée à la suite de la démission de Pierre Karl Péladeau au poste de chef du parti le [2]. Sylvain Gaudreault est élu le par le caucus péquiste pour assurer l'intérim jusqu'à l'élection d'un nouveau chef[3]. Au terme de cette course, le , Jean-François Lisée est élu comme nouveau chef.

Contexte[modifier | modifier le code]

En 2016, le poste de chef du Parti québécois est vacant. Un nouveau vote est organisé pour désigner le neuvième chef du parti. Il s'agit en fait de la quatrième élection à la direction du parti, faisant suite à celles de 1985, 2005 et 2015. Pierre Marc Johnson, André Boisclair et Pierre Karl Péladeau ont été respectivement élus lors de ces trois scrutins. La majorité des chefs précédents ont été élus sans opposition : René Lévesque en 1968, Jacques Parizeau en 1988, Lucien Bouchard en 1996, Bernard Landry en 2001 et Pauline Marois en 2007[4].

Modalités et calendrier[modifier | modifier le code]

Le , le Conférence nationale des présidents et des présidentes (CNPP) a établi que pour devenir candidat il fallait remplir les deux conditions suivantes avant le  :

  • Déposer 20 000 $ ;
  • Recueillir un minimum de 1 500 signatures, avec au minimum dix signatures par instances, de quarante-cinq circonscriptions, de sept régions.

Le mode de scrutin est un vote de type préférentiel adressé aux membres du Parti québécois. La période de votation s'échelonnera du 5 au . Le plafond des dépenses est statué à 200 000 $. La soirée du dévoilement des résultats sera dans la capitale nationale, à Québec.

Résultats[modifier | modifier le code]

Jean-François Lisée termine premier lors du premier tour de scrutin avec 47,03 % des votes exprimés, suivi d'Alexandre Cloutier (29,66 %) — pratiquement le même résultat que celui obtenu lors de la précédente course à la direction tenue en 2015 — , de Martine Ouellet (16,46 %), puis de Paul Saint-Pierre Plamondon (6,84 %). À la suite du retrait de M. Plamondon et à la répartition des seconds choix de ses électeurs, M. Lisée l'emporte au second tour avec 50,63 % des votes exprimés.

Lors d'un entretien accordé à L'Actualité, le , M. Lisée affirme que, si les seconds choix de l'électorat de Mme Ouellet avait été également comptabilisés, « j’aurais obtenu 60 %, parce que la majorité des votes de deuxième tour de Martine Ouellet s’en venaient vers moi[5] ».

Candidats[modifier | modifier le code]

Candidatures confirmées[modifier | modifier le code]

  • Alexandre Cloutier, député de Lac-Saint-Jean depuis 2007, a été ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes, à la Francophonie canadienne et à la Gouvernance souverainiste de 2012 à 2014[6]. Il se lance officiellement le .
  • Jean-François Lisée, député de Rosemont depuis 2012, a été ministre des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur de 2012 à 2014. Il se lance officiellement le .
  • Martine Ouellet, députée de Vachon depuis 2010, a été ministre des Ressources naturelles de 2012 à 2014. Elle se lance officiellement le .
  • Paul Saint-Pierre Plamondon, avocat, chroniqueur et fondateur du mouvement politique des Orphelins politiques, s'est lancé officiellement le [7].

Candidatures confirmées puis retirées[modifier | modifier le code]

Véronique Hivon, députée de Joliette depuis 2008, a été ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse de 2012 à 2014. Elle se lance officiellement dans la course le . Cependant, le , elle annonce qu'elle se retire de la course pour des raisons de santé.

Candidats potentiels ayant refusé[modifier | modifier le code]

Les candidats potentiels ayant refusé ne se sont pas « désistés », car ils n'ont pas déclaré se lancer dans la course et n'ont fait aucune collecte de signatures ou de dons. Ce sont des gens ayant été sollicités ou ayant donné l'impression de se lancer, pour ensuite déclarer leur refus (dans au moins un cas en corrigeant une fausse nouvelle).

Ces candidats potentiels sont :

Propositions des candidats[modifier | modifier le code]

Alexandre Cloutier[modifier | modifier le code]

Alexandre Cloutier formule plusieurs propositions dont :

Véronique Hivon[modifier | modifier le code]

Véronique Hivon propose :

  • de déposer un projet de réforme dans les 100 premiers jours sur le mode de scrutin afin d’y inclure des éléments de proportionnalité[12]
  • d'assouplir la ligne du parti en instaurant le vote libre pour les députés sur des sujets qui ne concernent ni le programme du parti, ni les enjeux budgétaires et ni la confiance envers le gouvernement[12]
  • de favoriser des mandats d’initiatives et des commissions multipartites sur de grands sujets de société, comme ce fut le cas pour Mourir dans la dignité[12]
  • de rendre la période de questions à l'Assemblée nationale moins partisane[12]
  • de permettre à l'Assemblée nationale des périodes d’échanges plus longs pour traiter d’enjeux de fond[12]
  • de mettre sur pied une assemblée constituante afin d’élaborer un projet de Constitution d’un Québec indépendant[13]
  • la fin du paiement à l’acte des médecins[14]

Jean-François Lisée[modifier | modifier le code]

Jean-François Lisée propose :

  • de tenir un référendum sur l'indépendance du Québec lors d'un second mandat du Parti québécois en 2022[15].
  • de geler l'enveloppe de rémunération des médecins, spécialistes et omnipraticiens jusqu'à ce que la rémunération globale se rééquilibre autour d'une norme québécoise de la part de la richesse que la société consent à verser à ses médecins[16].

Martine Ouellet[modifier | modifier le code]

Martine Ouellet propose :

Paul Saint-Pierre Plamondon[modifier | modifier le code]

Paul Saint-Pierre Plamondon de ne pas tenir de référendum dans un premier mandat[7]

Position des députés du caucus péquiste durant la course[modifier | modifier le code]

La députation du Parti québécois comptait 28 députées et députés. De ceux-ci, 3 députés se sont présentés (Alexandre Cloutier, Jean-François Lisée et Martine Ouellet). Des 25 députés qui ne se présentaient pas, 4 ont dû rester neutres à cause de leurs fonctions d'officiers parlementaires et 2 ont décidé de demeurer neutres (dont Véronique Hivon qui se présentait avant de devoir abandonner pour cause de maladie). Les 19 autres ont donné leur appui à un ou une candidate.

Députés appuyant Alexandre Cloutier[modifier | modifier le code]

Total partiel : 13 sur 21

Député appuyant Jean-François Lisée[modifier | modifier le code]

Total partiel: 6 sur 21

Député appuyant Martine Ouellet[modifier | modifier le code]

Total partiel: 0 sur 21

Député appuyant Paul Saint-Pierre Plamondon[modifier | modifier le code]

Total partiel: 0 sur 20

Députés restés neutres[modifier | modifier le code]

Députés restés neutres tout au long de la course[modifier | modifier le code]

Total partiel: 2 sur 21

Députés qui doivent rester neutres à cause de leurs fonctions parlementaires[modifier | modifier le code]

Total: 4 sur 28 (caucus total)

Le poste de leader parlementaire de l'opposition a été occupé par Nicolas Marceau durant la bonne partie de la course, avant que celui-ci ne le quitte pour appuyer Jean-François Lisée. Il est à préciser que celui-ci a quitté son poste le 6 octobre, alors que la fin du vote et l'annonce du ou de la gagnante étaient prévus pour le 7 octobre. Le moment choisi par Marceau fait en sorte que le Parti québécois n'a pas eu besoin de se trouver de leader parlementaire intérimaire (surtout considérant l'idée que le nouveau chef élu rebrassera probablement les postes occupés par les députés).

Députés qui se présentent[modifier | modifier le code]

Déroulement de l'appui des députés[modifier | modifier le code]

Le , Alain Therrien, Nicolas Marceau et Mireille Jean ont fait une proposition sur la méthode d'accession à l'indépendance. En effet, ils affirment que la prochaine élection devrait être « anti statu quo ». En effet, ils proposent de créer deux secrétariats, soit un sur l'indépendance et un sur le fédéralisme renouvelé. Après les résultats de ces deux secrétariats, trois ans après l'élection de 2018, ils proposent de tenir une consultation populaire dans laquelle les Québécois choisiraient entre l'indépendance ou le fédéralisme renouvelé. Ils affirment qu'ils se rallieront à un candidat qui désire porter cette idée[18].

Appuis[modifier | modifier le code]

Alexandre Cloutier[modifier | modifier le code]

Anciens élus du Parti québécois[modifier | modifier le code]

Du monde politique[modifier | modifier le code]

  • Gilles Duceppe, ancien chef du Bloc québécois et ancien député fédéral du Bloc québécois de Laurier–Sainte-Marie[22] ;
  • Michel Lagacé, préfet de la MRC de Rivière-du-Loup[23] ;
  • Sylvain Tanguay, ancien directeur général du Parti québécois sous Pauline Marois et Lucien Bouchard, et directeur ou conseiller politique de cabinets[24] ;
  • Geneviève Décarie, ancienne organisatrice de Pierre Karl Péladeau et du Bloc québécois[24] ;
  • Louis-Philippe Bourgeois, ancien organisateur d'André Boisclair, Pierre Karl Péladeau et du Bloc québécois[24].
  • Madeleine Dalphond-Guiral, ancienne députée du Bloc québécois pour Laval-Centre[21]
  • Pierre Paquette, ancien député du Bloc québécois pour Joliette[21]

Du monde des arts et des sciences[modifier | modifier le code]

Jean-François Lisée[modifier | modifier le code]

Anciens élus du Parti québécois[modifier | modifier le code]

  • Joseph Facal, ancien député de Fabre et ancien ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes, ancien ministre des Relations avec les citoyens et de l’Immigration, ancien président du Conseil du trésor et ancien ministre d’État à l’Administration et à la Fonction publique[27]
  • Denis Vaugeois, député de Trois-Rivières de 1976 à 1985 et ministre des Affaires culturelles de 1978 à 1981[28]
  • Claude Boucher, député de Johnson pour le Parti québécois de 1994 à 2007[28]
  • Léandre Dion, député du Parti québécois dans Saint-Hyacinthe de 1994 à 2007[28]
  • Rhéal Rancourt, député du Parti québécois dans Saint-François de 1976 à 1985[28]

Du monde politique[modifier | modifier le code]

Martine Ouellet[modifier | modifier le code]

Ancien élu du Parti québécois[modifier | modifier le code]

  • Gilbert Paquette, ancien député de Rosemont et ancien ministre de la Science et de la Technologie[30].

Du monde politique[modifier | modifier le code]

Elle a l'appui de la majorité des sept députés bloquistes n'ayant pas un devoir de réserve (quatre pour Ouellet, un pour Hivon, deux ne se sont pas prononcés, trois ont un devoir de réserve).

Du monde des arts et des sciences[modifier | modifier le code]

Véronique Hivon[modifier | modifier le code]

Véronique Hivon reçoit plusieurs soutiens d'anciens élus du Parti québécois, dont :

Nathaly Dufour, ancienne présidente et chef intérimaire d'Option nationale, lui apporte aussi son soutien[42].

En annonçant qu'elle se retire de la course à la chefferie le , Véronique Hivon affirme qu'elle restera neutre le reste de la campagne.

Sondages[modifier | modifier le code]

Évolution des intentions de vote des sympathisants péquistes
Dernier jour du sondage Alexandre Cloutier Véronique Hivon Jean-François Lisée Martine Ouellet Paul Saint-Pierre Plamondon Ne sais pas/Refus Maison de sondage[43]
37 % - 36 % 22% 5 % - CROP
39 % - 23 % 18 % 1 % 19 % Léger[44]
37 % 14 % 15 % 7 % 2 % 47 % Léger[45]
27 % 11 % 6 % 4 % - 23 % Léger[46]
Évolution de l'opinion des sympathisants péquistes (bonne opinion vs mauvaise opinion)
Dernier jour du sondage Alexandre Cloutier Véronique Hivon Jean-François Lisée Martine Ouellet Paul Saint-Pierre Plamondon Maison de sondage
70 vs 8 % 68 vs 8 % 52 vs 30 % 49 vs 20 % N/A CROP[47]

Financement[48][modifier | modifier le code]

Candidat(e)s Financement Donateurs
Jean-François Lisée 115 103,00  $ 1346
Alexandre Cloutier 107 265,00 $ 1113
Martine Ouellet    95 599,00  $ 1507
Véronique Hivon    58 156,00  $ 502
Paul St-Pierre-Plamondon    54 038,00  $ 789
Total 430 161,00 $ 5257

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « L'heure des choix pour les militants du PQ », Radio-Canada, .
  2. « Pierre Karl Péladeau annonce sa démission », Radio-Canada, .
  3. « Sylvain Gaudreault devient chef parlementaire par intérim », Radio-Canada, .
  4. « Élections passées »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur QuébecPolitique.com.
  5. Alec Castonguay, « Jusqu’où ira Lisée? », L'actualité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. La Presse canadienne, « Chefferie du Parti québécois: Alexandre Cloutier lance officiellement sa campagne » [vidéo], sur quebec.huffingtonpost.ca, .
  7. a et b « PQ: Paul St-Pierre Plamondon se lance dans la course à la direction », sur La Presse, (consulté le ).
  8. Alexandre Robillard, « Le retour d'Aussant serait bénéfique au PQ, dit Martine Ouellet  », www.lapresse.c, .
  9. « Cloutier promet une nouvelle ère de relations avec les autochtones », sur TVA Nouvelles (consulté le ).
  10. Geneviève Lajoie, « Cloutier écorche Lisée », sur Le Journal de Québec (consulté le ).
  11. a b c d e et f « Alexandre Cloutier promet de réaliser six «actions fondatrices» », sur Le Devoir (consulté le ).
  12. a b c d et e Patrick Bellerose, « Hivon propose une vaste réforme démocratique » [vidéo], sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  13. Marco Bélair-Cirino, « Hivon propose une assemblée constituante », sur Le Devoir, (consulté le ).
  14. « Les nouvelles du jour - La Presse+ »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur La Presse+, (consulté le ).
  15. Louis Gagné, « Lisée écarte tout référendum d’ici 2022 », sur TVA Nouvelles (consulté le ).
  16. Tommy Chouinard, « Lisée veut geler la rémunération des médecins », sur La Presse, (consulté le ).
  17. a et b Zone Politique - ICI.Radio-Canada.ca, « Martine Ouellet brigue la direction du PQ », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  18. Tommy Chouinard, « PQ : trois députés veulent donner une chance à un «Canada renouvelé» », sur La Presse, (consulté le ).
  19. Olivier Bachand, « Le prochain chef du Parti québécois sera élu avant la mi-octobre », Radio-Canada, .
  20. Stéphan Tremblay, « Alexandre, l'homme d'État »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur La Presse (consulté le ).
  21. a b et c La Presse canadienne, « Course à la direction du PQ: Alexandre Cloutier récolte de nouveaux appuis », sur lapresse.ca, (consulté le ).
  22. Zone Politique - ICI.Radio-Canada.ca, « Voici qui pourrait devenir le chef du PQ », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  23. Zone Politique - ICI.Radio-Canada.ca, « Michel Lagacé appuie Alexandre Cloutier », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  24. a b et c Claude Villeneuve, « Le choix de l’establishment », sur Le Journal de Québec (consulté le ).
  25. a b c d et e Geneviève Lajoie, « Un mégashow pour Alexandre Cloutier », sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
  26. ChefPhileas1, « Serge Fiori appuie Alexandre Cloutier - Chefferie Parti Québécois », (consulté le ).
  27. Joseph Facal, « Lisée: mort pour la patrie? », sur Le Journal de Québec (consulté le ).
  28. a b c et d « Direction du PQ : Jean-François Lisée gagne de nouveaux appuis »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  29. « Jean-François Lisée donne l’heure juste », sur Le Devoir (consulté le ).
  30. Agence QMI, « Martine Ouellet reçoit des appuis pour se lancer », sur TVA Nouvelles, (consulté le ).
  31. a b et c « Pour un choix indépendantiste clair », sur Le Huffington Post (consulté le ).
  32. « Un premier appui pour Martine Ouellet », sur Le Huffington Post (consulté le ).
  33. « Pourquoi j’appuie Martine Ouellet », sur Le Devoir (consulté le ).
  34. a et b Zone Politique - ICI.Radio-Canada.ca, « Les députés bloquistes Marilène Gill et Michel Boudrias appuient Martine Ouellet », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  35. « Une nouvelle coalition indépendantiste appuie Martine Ouellet », sur TVA Nouvelles (consulté le ).
  36. « Martine Ouellet: une candidature décomplexée », sur Le Huffington Post (consulté le ).
  37. « Course à la direction du PQ : Victor-Lévy Beaulieu appuie Martine Ouellet », sur canada.ca, Radio-Canada, (consulté le ).
  38. « Martine Ouellet appelle à la prudence », sur TVA Nouvelles (consulté le ).
  39. Charles Lecavalier, « D’ex-députés appuient Hivon », sur Le Journal de Québec (consulté le ).
  40. Gilles Chapadeau appui Véronique Hivon dans la course http://ici.radio-canada.ca/regions/abitibi/2016/05/08/003-pq-gilles-chapadeau-veronique-hivon-course-chef-abitibi.shtml.
  41. http://www.lavoixdusud.com/Actualites/Politique/2016-05-11/article-4525935/Linda-Goupil-appuie-Veronique-Hivon/1.
  42. Zone Politique - ICI.Radio-Canada.ca, « Course à la direction du PQ : une ex-présidente d'Option nationale appuie Véronique Hivon », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  43. Lien.
  44. Lien.
  45. Lien.
  46. Lien.
  47. Lien.
  48. « Recherche sur les donateurs », sur Élections Québec (consulté le )