Corridor Douala Bangui — Wikipédia

Corridor Douala Bangui
Image illustrative de l’article Corridor Douala Bangui
 
Historique
Ouverture 1999
Caractéristiques
Longueur 1500 km
Direction est / ouest
Extrémité est Douala Drapeau du Cameroun Cameroun
Extrémité ouest Bangui
Drapeau de la République centrafricaine République centrafricaine
Réseau CEMAC
Territoires traversés
Villes principales Yaoundé, Bertoua, Garoua-Boulaï, Bouar, Bossembélé

Le corridor Douala Bangui, est un des principaux axes de transport africain, il constitue un axe du réseau communautaire de la CEMAC. Le tracé d'une longueur de 1 500 km, est particulièrement essentiel aux échanges commerciaux de marchandises de la République centrafricaine, pays enclavé.

Convention[modifier | modifier le code]

Camions chargés de marchandises et de passagers (2015)
Axe traversant un village (Nana-Mambéré)

Son itinéraire s'inscrit dans le cadre de la convention en matière de transports terrestres de marchandises entre la république du Cameroun et la République centrafricaine du [1]. La répartition conventionnelle du fret en transit est de 60% pour les transporteurs centrafricains et 40% pour les transporteurs camerounais.

Financement[modifier | modifier le code]

Les travaux concernant cet itinéraire sont financés par l'Union européenne, la Banque mondiale et la Banque Africaine de Développement dans le cadre du programme de facilitation des transports[2].

Conditions[modifier | modifier le code]

Véhicule escorte vu du ciel (2015)

À l'état actuel, les réseaux de transport routier dans la CEMAC offrent des conditions difficiles. Les délais de route de Douala - Bangui peuvent atteindre de 5 à 7 jours pour 1 500 km. Il est entrecoupé de nombreux points de contrôle et de stations de pesage[3]. En , il faut de 15 à 28 jours pour transporter un conteneur de Douala à Bangui[4].

Itinéraires[modifier | modifier le code]

Cet axe est constitué de différents itinéraires et modes de transports reliant le Port autonome de Douala[5].

Parcours routier[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]