Conflit Bab el-Tabbaneh – Baal Mohsen — Wikipédia

Conflit Bab el-Tabbaneh – Jabal Mohsen
Description de l'image Lebanese army on Syria Street.jpg.
Informations générales
Date 1976 – aujourd'hui
Lieu Tripoli
Belligérants
Sunnites, Mouvement d'unification islamique, Courant du futur Alaouites, Parti démocratique arabe

Le conflit Bab el-Tabbaneh – Jabal Mohsen est l'un des aspects récurrents des conflits entre les résidents musulmans sunnites du Bab-al-Tibbaneh et les résidents musulmans alaouites du Jabal Mohsen de la banlieue de Tripoli au Liban. Ces deux communautés se livrent à des actes de violence depuis la guerre du Liban (1975-1990). Ils sont séparés par une artère de démarcation constituée par la rue de Syrie[1].

  • Durant la guerre civile, les affrontements entre les deux quartiers eurent principalement lieu en 1985 et 1986.
  • En 2008, des affrontements ont lieu les 10, 11 et , les 22 et . Puis des tirs sporadiques feront 23 morts entre le et le .
  • En 2009, tirs de grenades en octobre.
  • en 2010, la situation est tendue.
  • en 2011, affrontements le , faisant 7 morts et 59 blessés.
  • en 2012, affrontements les 10 et , du 12 au , le et le . Puis les 2 et puis le . En juillet affrontements les 18, 21, 27 et . Des affrontements ont lieu le puis du 21 au . En octobre, affrontements du 19 au . Affrontements du 4 au .
  • en 2013, un double attentat contre les mosquées sunnites al-Salam et Taqwa fait 47 morts et 800 blessés[2].
  • en 2014, un assassinat en pleine rue, le , déclenche une nouvelle série d'affrontements qui feront 15 morts en deux semaines[3].

Ces affrontements sont liés aux tensions intercommunautaires et aux retombées de la guerre civile syrienne mais aussi aux rivalités entre personnalités politiques locales, l'homme d'affaires et ancien premier ministre Najib Mikati finançant une des milices sunnites tandis que Rifaat Al-Eid (en), chef du Parti démocratique arabe (en), est à la tête de la principale milice alaouite[3].

Le quartier de Bab el-Tabbaneh est peuplé en 2020 de quelque 60 000 personnes (dont 87 % vivent sous le seuil de pauvreté) et celui de Jabal Mohsen de 35 000 personnes (dont 69 % vivent également sous le seuil de pauvreté)[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Énième cessez-le-feu à Tripoli, mais les francs-tireurs sévissent toujours », lorientlejour.com, 23 août 2012 ; consulté le 23 août 2012.
  2. « Report: Seven Members of Arab Democratic Party behind Tripoli Bombings », Naharnet, 13 octobre 2013.
  3. a et b Nicolas Lupo Sonnabend, « Tripoli, ses milices, ses politiciens et sa pauvreté », Orient XXI, 2 avril 2014.
  4. Emmanuel Haddad, « À Tripoli, l’espoir sur une ligne de front », sur Le Monde diplomatique,