Compagnie Interface — Wikipédia

Compagnie Interface

La Compagnie Interface est une compagnie de théâtre et de danse suisse, fondée et basée à Sion. Elle est basée au Théâtre Interface Zone Sud.

Historique[modifier | modifier le code]

La Compagnie Interface est fondée à Sion en 1990 par Géraldine Lonfat et André Pignat : ce dernier est le compositeur et un metteur en scène de toutes les pièces de la compagnie, Géraldine Lonfat, elle, est la chorégraphe de tous les spectacles de la Compagnie Interface[1]. Francis Lalanne collabore également plusieurs années avec la compagnie[2] à partir de 2015[3].

Dans une enquête parue dans la presse en janvier 2021, le quotidien Le Nouvelliste dévoile les témoignages d'anciens membres de la compagnie[4], qui dénoncent des cas allant de l'exploitation financière à l'agression sexuelle. Le fondateur, de son côté, conteste les accusations. Sous enquête, la compagnie perd finalement ses locaux[5] en juin 2021[6]. La justice classe le volet financier de l'affaire en [7].

Teruel[modifier | modifier le code]

Spectacle créé en 2003, à partir du texte de l'auteur Pierre Imhasly. Mélange de vidéo, de danse, et de théâtre, ce spectacle traite de corrida, du rapport sensuel entre l'homme et le taureau[8]. Teruel a reçu le Prix du Public 2014 du Festival OFF d'Avignon.

Pazzi[modifier | modifier le code]

Spectacle créé en 2005, librement à partir de la vie de Marie-Madeleine de Pazzi. Afin de créer le spectacle, la Compagnie Interface a vécu comme dans un cloître, en se levant par exemple, à 4 heures et demie du matin[pertinence contestée]. En 2008 elle joue son spectacle Pazzi à Téhéran, au Fajr International Theater Festival (en), alors que la danse est interdite en Iran[9]. Pazzi a également été notamment joué au Liban, et en Guyane.

Kaos[modifier | modifier le code]

Spectacle créé en 2008, avec Michel Le Royer, et Octavio de la Roza[10].

Shabbath[modifier | modifier le code]

Spectacle créé en 2009. Ce mélange d'opéra et de danse a pour thème le pouvoir.

L'Oubli des Anges[modifier | modifier le code]

Création 2013 de la Compagnie Interface. Le spectacle a été joué en arabe, français, chinois, hébreu, hindi et wolof, anglais, italien et allemand, avec notamment la comédienne Smadi Wolfman pour la version hébreux[11]. Il est notamment joué du 13 au à l'Espace Kiron à Paris[12].

J'ai hâte d'aimer[modifier | modifier le code]

Spectacle créé en 2014, avec Francis Lalanne qui a écrit les textes, et qui interprète également un des rôles.

Traces[modifier | modifier le code]

Spectacle créé en 2016, textes de Francis Lalanne.

Vive la vie[modifier | modifier le code]

Créé en 2017 avec pour chanteuse Johanna Rittiner Sermier[réf. souhaitée], ce spectacle traite de l'évolution des mentalités au XIXe siècle et « les transformations du mode de vie familial [...], avec l'arrivée [...] notamment de l'électricité. »[13]. Il est notamment joué au Maroc, en Tunisie, à Shanghai, à Paris, en Roumanie et au Festival d'Avignon[13].

Il a reçu un prestigieux prix ITI, ainsi que le premier prix au Festival International de Théâtre Libéral de Amman en Jordanie, et le prix de la meilleure performance féminine[14].

Créations[modifier | modifier le code]

Le Mythe de l'Homme

  • Teruel (2003)
  • Pazzi (2005)
  • Kaos (2008)
  • Shabbath (2009)

Les Âges de Vie

  • L'Oubli des Anges (2013)
  • J'ai hâte d'aimer (2015)
  • Traces (2016)
  • Vive la Vie (2017)
  • Noces de Joie (2020)

Vidéo

  • La Respiration du Bois (2008)
  • Le Souffle de la Montagne (2013)[15]

Annexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Les bons plans de la rédaction culturelle du «Nouvelliste» », sur www.lenouvelliste.ch (consulté le )
  2. Stéphanie Schroeter, « Troubadour et poète de l'amour », La Liberté,‎ , p. 25
  3. Joël Jenzer, « Lalanne et Interface tout sourire », Le Nouvelliste,‎ , p. 3
  4. « Une compagnie de danse valaisanne accusée de «dérives sectaires» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  5. « Sous enquête, la compagnie de danse valaisanne Interface perd ses locaux », sur rts.ch, (consulté le )
  6. « Sous enquête, la compagnie de danse valaisanne Interface perd ses locaux », sur rts.ch, Radio Télévision Suisse, (consulté le ).
  7. Agathe Seppey et Grégoire Baur, « «La Compagnie Interface est une secte, en sortir a été vital» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  8. Jean-Michel Gautier, « "Teruel", une ode à la corrida », La Marseillaise,‎
  9. Joël Cerruti, « Quelque chose de fou », Le Matin,‎
  10. Jean-Michel Gautier, « "Kaos", une œuvre inoubliable », La Marseillaise,‎
  11. TV5Monde sur youtube.com, « Musique: Pierre Boulez dans "sa" Philarmonie... » [vidéo]
  12. « Un théâtre qui veut s'ouvrir sur l'extérieur : La compagnie interface fête ses 25 ans », Le Nouvelliste,‎ , p. 18
  13. a et b « La Compagnie Interface en pleine tournée mondiale », Le Nouvelliste,‎ , p. 11
  14. (ar) Reuters, « "Le spectacle Suisse Vive la Vie remporte le festival international de théâtre libéral" »
  15. Jean-François Albelda, « Une autre image du Valais », Le Nouvelliste,‎ , p. 8

Lien externe[modifier | modifier le code]