Cimetière du Djellaz — Wikipédia

Cimetière du Djellaz
Vue sur le cimetière avec, en arrière-plan, l'hôpital militaire de Tunis
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Personnalités enterrées

Le cimetière du Djellaz ou cimetière du Jellaz est le principal cimetière de Tunis, capitale de la Tunisie, pour ce qui est de la superficie[1].

On y trouve plusieurs bâtiments religieux imposants comme les zaouïas de Sidi Belhassen Chedly et de Sidi El Béchir, en bas du cimetière, ou le mausolée de Moncef Bey, désireux de reposer selon ses propres dires au milieu de son peuple.

En novembre 1911, le cimetière se retrouve au centre d'une émeute sanglante entre les forces de l'ordre françaises et des manifestants tunisiens qui mène à un procès retentissant, un épisode marquant du mouvement national. Cette affaire a pour origine la décision de la municipalité d'immatriculer le cimetière à son nom alors qu'il appartient à l'administration des habous[2].

Personnalités[modifier | modifier le code]

Le cimetière est connu pour abriter un grand nombre de tombes de personnalités tunisiennes, notamment celles liées au mouvement national tunisien regroupées dans le carré des martyrs.

Personnalités enterrées dans le carré des martyrs[modifier | modifier le code]

Autres personnalités[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Taoufik Ayadi, « Insurrection et religion en Tunisie : l'exemple de Thala-Kasserine (1906) et du Jellaz (1911) », dans Révolte et société, t. II, Paris, Publications de la Sorbonne, (lire en ligne), p. 166.
  2. Ayadi 1989, p. 169.

Liens externes[modifier | modifier le code]