Chronologie du Gabon — Wikipédia

Préhistoire, protohistoire[modifier | modifier le code]

  • −400 000 ans : des pierres taillées retrouvées près d'Otoumbi, au centre du pays, attestent d'un peuplement dès cette époque.
  • −12 000 ans : des haches et des têtes de flèches en pierre datant de cette époque sont retrouvées dans la province du Moyen-Ogooué et dans le sud du pays.
  • −5 000 ans : Les premiers pygmées peuplent le territoire de l'actuel Gabon.
  • Âge du fer : métallurgie du fer au Gabon, attestée par des traces retrouvées dans plusieurs sites.
  • XIe siècle : migrations bantoues, venues du nord. Petit à petit les bantous supplantent numériquement les pygmées.

Avant la colonisation[modifier | modifier le code]

  • 1472 : des marins portugais sont les premiers Européens à entrer dans l'estuaire du Komo.
  • 1480 : le navigateur portugais Fernan Vaz explore la lagune qui porte aujourd'hui son nom, au sud du delta de l'Ogooué.
  • 1600 : les Hollandais construisent un fortin dans l'île de Corisco qui sera détruit peu après par les Mpongwè.
  • 1698 : des marins hollandais détruisent plusieurs villages mpongwés de l'Estuaire du Gabon.

L'époque coloniale[modifier | modifier le code]

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

  • 1839 : le chef mpongwe Denis Rapontchombo autorise les Français à s'installer sur la rive gauche de l'estuaire du Komo.
  • 1841 : le « roi » Louis Dowe autorise à son tour les Français à s'installer sur la rive droite de l'Estuaire.
  • 1843 : construction du Fort-d'Aumale, premier établissement français permanent sur l'estuaire du Komo.
  • 1862 : traité instituant la souveraineté française sur le Cap Lopez.
  • 1889 : la société Woermann exporte la première bille d'okoumé à destination de Hambourg.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

  • 1908 : pacification du Haut-Ivindo par le capitaine Fabiani qui fonde le poste de Makokou.
  • 1911 : reddition du chef des Bakaya, Mavurulu, après plusieurs années de guérilla.
  • 1913 : le chef mitsogo Mbombé meurt en prison à Mouila.
  • 1922 : l'administrateur Montespan signe un traité de paix avec le chef Wongo, mettant fin ainsi provisoirement à la guérilla des Awandjis.
  • 1946 : Jean-Hilaire Aubame, fondateur de l'Union Démocratique et Sociale du Gabon, est le premier député gabonais à l'Assemblée nationale française.
  • 1946 : le Haut-Ogooué est rattaché définitivement au Gabon.
  • 1956 : forage du premier puits de pétrole, à Ozouri, par la Société des Pétroles d'Afrique Équatoriale, future Elf-Gabon.

Depuis l'indépendance[modifier | modifier le code]

Années 1960[modifier | modifier le code]

  • 1960 : la République du Gabon devient un État indépendant.
  • 1962 : la COMILOG (Compagnie Minière de l'Ogooué) commence l'exploitation du manganèse.
  • 1964 : échec d'une tentative de coup d'État militaire contre Léon Mba grâce à l'intervention de militaires français.
  • 1968 : le président Bongo instaure un régime de parti unique.

Années 1970[modifier | modifier le code]

  • 1970 : ouverture des premiers bâtiments de l'université de Libreville.
  • 1971 : assassinat à Libreville de l'opposant Germain Mba par deux mercenaires.
  • 1973 : Albert-Bernard Bongo se convertit à l'Islam et devient Omar Bongo.
  • 1975 : le Gabon devient membre de l'OPEP.
  • 1976 : construction du stade omnisports de Libreville qui accueille les premiers Jeux de l'Afrique Centrale.
  • 1977 : création de la compagnie nationale Air Gabon.
  • 1978 : le gouvernement gabonais fait expulser des milliers de ressortissants béninois.

Années 1980[modifier | modifier le code]

  • 1981 : fondation du MORENA (MOuvement de REdressement NAtional), parti d'opposition illégal.
  • 1981 : le Gabon expulse plusieurs milliers de ressortissants camerounais.
  • 1983 : création, à Libreville, du CICIBA (Centre International des CIvilisations BAntoues).
  • 1985 : exécution capitale du capitaine Alexandre Mandja Ngokouta à Libreville.
  • 1986 : inauguration de la ligne de chemin de fer Libreville-Franceville (le Transgabonais).

Années 1990[modifier | modifier le code]

  • 1990 : intervention militaire française à Port-Gentil et à Libreville pour évacuer des ressortissants étrangers (opération Requin).
  • 1994 : la dévaluation du franc CFA entraîne un renchérissement des produits d'importation et une baisse du pouvoir d'achat des Gabonais.
  • 1994 : le Gabon quitte l'OPEP.
  • 1995 : la police gabonaise expulse des milliers d'étrangers "sans-papiers".
  • 1998 : réélection d'Omar Bongo à la présidence de la République.

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Années 2000[modifier | modifier le code]

  • 2005 : nouveau succès électoral sans surprise d'Omar Bongo à la présidentielle.
  • 2006 : liquidation de la compagnie nationale Air Gabon aux prises depuis des années à des difficultés financières.
  • 2009 : élection d'Ali Bongo, ministre de la Défense et fils d'Omar Bongo Ondimba (30 août).µ

Années 2010[modifier | modifier le code]

Années 2020[modifier | modifier le code]