Chronologie de la République centrafricaine — Wikipédia
La chronologie historique et humaine de la République centrafricaine et de son aire géographique débute dès la préhistoire, bien avant la constitution de l’actuel État.
Préhistoire, protohistoire[modifier | modifier le code]
L’abri de Toulou dans la sous-préfecture de Ndélé avec ses peintures rupestres s’apparente à la civilisation de Paléolithique moyen. Les premiers habitants de la forêt équatoriale sont les pygmées.
XVIIe siècle-XIXe siècle[modifier | modifier le code]
1750-1800 : Les populations de langue soudanaise migrent vers les forêts fuyant les marchands d’esclaves.
XVIIe siècle-XIXe siècle : Les sultanats zandés de Bangassou, Rafaï et Zémio sont établis en Afrique centrale.
1880-1900 : La traite des esclaves est pratiquée par les marchands d’esclaves tels Tippo Tip et Mohamed-es-Senoussi.
: fondation du poste colonial français de Bangui par Albert Dolisie
XXe siècle[modifier | modifier le code]
: Le Territoire de l’Oubangui-Chari est créé par décret portant organisation du Congo français et dépendances[1].
1928-1931 : Guerre du Kongo-wara
: proclamation de la République centrafricaine par Barthelemy Boganda
: la République centrafricaine accède à l’indépendance, vis-à-vis de la France.
Présidence Bokassa et Empire centrafricain (1966-1979)[modifier | modifier le code]
: lors du coup d'État de la Saint-Sylvestre 1965, Jean-Bedel Bokassa, à la tête de l'armée centrafricaine renverse le régime du président David Dacko.
Août 1967 : Bokassa devient président du parti unique le MESAN.
1972 : Bokassa reçoit le titre de Président à vie
1976 : David Dacko devient le conseiller de Bokassa
Décembre 1976 : Bokassa proclame l'Empire centrafricain et devient empereur Bokassa Ier
17-19 avril 1979 : manifestations d'élèves et d'étudiants réprimées dans le sang
, alors que Bokassa Ier se trouve en Libye, l'armée française déclenche l'opération Caban qui conduit à la chute du régime. David Dacko revient au pouvoir.
XXIe siècle[modifier | modifier le code]
Le , le général François Bozizé rentre au pays et s’empare du pouvoir à Bangui avec le soutien de l'armée tchadienne.
: la coalition Séléka prend le pouvoir à Bangui, le Président Bozizé est en fuite.
: investiture de Président Faustin-Archange Touadéra
: se déroulent l'élection présidentielle ainsi que les élections législatives alors que les deux tiers du pays sont contrôlés par les groupes armés.
Références[modifier | modifier le code]
- Décret du , portant organisation du Congo français et dépendances, publié au Journal officiel de la République française du : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5492365f/f35.image