Christian Nucci — Wikipédia

Christian Nucci
Fonctions
Député français

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Isère
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC

(4 ans, 2 mois et 12 jours)
Élection 19 mars 1978
Réélection 21 juin 1981
Circonscription 6e de l'Isère
Législature VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Jean Boyer
Successeur René Bourget
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement
auprès du ministre des Relations extérieures

(3 ans, 3 mois et 8 jours)
Gouvernement Mauroy II, Mauroy III, Fabius
Prédécesseur Jean-Pierre Cot
Successeur Michel Aurillac
Maire de Beaurepaire

(31 ans)
Prédécesseur Marcel Lugaz
Successeur Philippe Mignot
Conseiller général de l'Isère

(39 ans)
Circonscription Canton de Beaurepaire
Prédécesseur Jean Milloud
Successeur suppression du canton
Biographie
Date de naissance (84 ans)
Lieu de naissance Turenne (Algérie)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique PS
Profession Professeur de collège

Christian Nucci, né le à Turenne (Algérie), est un homme politique français socialiste, qui a été ministre délégué chargé de la Coopération.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après avoir été instituteur au Maroc, ce pied-noir est nommé professeur d'histoire-géographie sur promotion, en tant que coopérant, au collège de Beaurepaire en Isère. Il adhère au PS en 1973 et est repéré par Louis Mermaz qui croit en son ascension : Christian Nucci devient conseiller général PS du canton de Beaurepaire en 1976, maire de la ville en 1977 puis député dans la 6e circonscription de l'Isère lors des élections législatives de 1978. Du au , il est haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie[1].

En 1982, à la suite du prolongement de sa mission en Nouvelle-Calédonie, il est remplacé à l'Assemblée nationale par son suppléant René Bourget[2].

Le , Christian Nucci succède à Jean-Pierre Cot comme ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé de la Coopération et du Développement. À la suite de la défaite des élections législatives de 1986, il laisse la Coopération à Michel Aurillac[3].

Il est impliqué et condamné[4] avec Yves Chalier dans l'affaire du Carrefour du développement[5]. L'affaire porte sur un détournement de 27 millions de francs entre 1984 et 1986. Inculpé de détournement de fonds, de faux en écritures publiques et privées par la commission d'instruction de la Haute Cour de justice, Christian Nucci bénéficie d'une loi d'amnistie sur les délits de financement illégal de campagnes électorales.

Il est réélu aux élections cantonales de 2008 dès le 1er tour avec 53,38 % des voix[6] et devient le 5e, puis 2e en 2011, vice-président du conseil général, chargé de l'agriculture, du développement rural et de l'équipement des territoires. Il ne se représente pas aux élections départementales de 2015 lors desquelles son canton disparaît et la droite reconquiert le département.

Franc-maçon, il est membre du Grand Orient de France[7].

Détail des fonctions et des mandats[modifier | modifier le code]

Fonction préfectorale
Mandats locaux
  • 1977 - 1983 : Maire de Beaurepaire
  • 1983 - 1989 : Maire de Beaurepaire
  • 1989 - 1995 : Maire de Beaurepaire
  • 1995 - 2001 : Maire de Beaurepaire
  • 2001 - 2008 : Maire de Beaurepaire
  • 1976 - 1982 : Conseiller général du Canton de Beaurepaire
  • 1982 - 1988 : Conseiller général du Canton de Beaurepaire
  • 1988 - 1994 : Conseiller général du Canton de Beaurepaire
  • 1994 - 2001 : Conseiller général du Canton de Beaurepaire
  • 2001 - 2008 : Conseiller général du Canton de Beaurepaire
  • -  : Conseiller général du Canton de Beaurepaire et 5e vice-président chargé de l'agriculture, du développement rural et de l'équipement des territoires
  • 2014 : conseiller municipal à Beaurepaire et Président de la Communauté de Communes du Territoire de Beaurepaire
Mandats parlementaires
  • -  : Député de la 6e circonscription de l'Isère
  • -  : Député de la 6e circonscription de l'Isère
  • -  : Député de l'Isère
Fonctions ministérielles
  • Ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé de la Coopération et du Développement du gouvernement Pierre Mauroy (2) (du au )
  • Ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé de la Coopération et du Développement du gouvernement Pierre Mauroy (3) (du au )
  • Ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé de la Coopération et du Développement du gouvernement Laurent Fabius (du au )

Inauguration[modifier | modifier le code]

En sa qualité de ministre, il inaugure le en compagnie de Louis Mermaz et Jack Ralite le musée de la Révolution française.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Yvonnick Denoël et Jean Garrigues, Histoire secrète de la corruption, Nouveau Monde éditions, , p. 74
  2. « René Bourget », site de l'Assemblée nationale.
  3. « leparisien.fr/grenoble-38000/l… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. Pontaut Jean-Marie, « Carrefour du développement - Dix ans après, le prix d'un scandale », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Nucci : un jugement sévère, L'Express, 24 octobre 1996 [1]
  6. « Résultats des élections cantonales 2008 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  7. Claude Wauthier, "Africa’s Freemasons. A strange inheritance", Le monde diplomatique, Septembre 1997

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]