Charles White (football américain) — Wikipédia

Charles White
Nationalité Drapeau des États-Unis États-Unis
Naissance
à Los Angeles (Californie)
Décès (à 64 ans)
à Newport BeachVoir et modifier les données sur Wikidata
Taille 1,78 m (5 10)
Poids 86 kg (189 lb)
Numéro 12
Position Running back
Carrière universitaire ou amateur
1976-1979 Trojans de l'USC
Trophée Heisman 1979
Carrière professionnelle
Choix draft NFL Browns de Cleveland
(1980, 27e choix au total)
1980-1984
1985-1988
Browns de Cleveland
Rams de Los Angeles
Pro Bowl 1987
All-Pro 1987
Carrière pro. 1980-1988

Carrière d'entraîneur
A entraîné USC
Entraîneur des running backs (1993-1997)
Activité 1993-1997

College Football Hall of Fame 1996

(en) Statistiques sur pro-football-referenceVoir et modifier les données sur Wikidata

Charles White, né le à Los Angeles et mort le [1] à Newport Beach (Californie)[2], est un joueur américain de football américain qui évoluait au poste de running back.

Biographie[modifier | modifier le code]

Succès en universitaire[modifier | modifier le code]

Après avoir été diplômé à la San Fernando High School où il participe à des compétitions d'athlétisme, où il sera opposé notamment à André Phillips, futur médaillé d'or du 400 mètres haies aux jeux Olympique d'été de Séoul en 1988[3], il intègre l'université de Caroline du Sud. Il y joue pour l'équipe des Trojans de l'USC avec laquelle il enregistre des performances impressionnantes qui lui permettent de remporter de nombreux prix comme le W.J Voit Memorial Trophy du meilleur joueur universitaire de la côte pacifique en 1978 ainsi que le Walter Camp Award, le Maxwell Award et le prestigieux Trophée Heisman en 1979[4]. Son maillot portant le no 12 fait partie des huit retirés par les Trojans de l'USC[5].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Browns de Cleveland[modifier | modifier le code]

En 1980, White joue sept matchs sur les quatorze qu'il dispute en tant que titulaire, en plus de marquer six touchdown, ce qui constitue un bon début pour un débutant[6]. La saison 1981 est beaucoup moins réjouissante puisqu'il ne dispute que neuf matchs sur treize en tant que titulaire en n'inscrivant qu'un touchdown. La saison suivante, il inscrit trois touchdowns en 69 courses[6]. Il ne dispute pas la saison 1983 à la suite d'une blessure et revient 1984 mais ne dispute qu'un seul match en tant que titulaire[6]. Les Browns ne renouvèlent pas son contrat qui s'achève juste avant la saison 1985[6].

Le running back annonce plus tard que cette période noire de sa carrière correspond à des problèmes de dépendance liée à la drogue, plus précisément avec la cocaïne contre laquelle il se battait comme il pouvait[7].

Rams de Los Angeles[modifier | modifier le code]

Bien qu'il retrouve son ancien entraîneur universitaire chez les Rams John Robinson, Charles n'arrive pas à relancer sa carrière ne disputant aucun match en tant que titulaire lors des saisons 1985 et 1986, n'inscrivant que trois touchdowns lors de ces deux saisons[6].

La saison 1987 marque le retour de White à son meilleur niveau. Il dispute quinze matchs, dont douze en tant que titulaire, inscrivantt 11 touchdowns et gagnant 1 374 yards lors de ses 324 courses. Il est sélectionné au Pro Bowl à la suite de ces performances et se voit décerner le prix du revenant de l'année (NFL Comeback Player of the Year) ainsi que celui de meilleur joueur des Rams de la saison[6].

White termine sa carrière dans la NFL avec un bilan de 3 075 yards et 23 touchdowns à la course, ainsi que 860 yards et un touchdown en 140 réceptions.

Carrière d'entraîneur[modifier | modifier le code]

Cinq ans après avoir annoncé sa retraite, Charles White revient dans son ancienne université pour entrainer les running backs des Trojans. Il occupe ce poste pendant quatre saisons[8].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Au cours de ses années à l'USC, White a lutté contre la consommation de cocaïne et de marijuana. Dans un article de Sports Illustrated de 1987, il admet avoir fumé quotidiennement de la marijuana à l'USC et sniffé sa première ligne de cocaïne quelques semaines avant le Rose Bowl de 1977. Il y rencontre Judi McGovern, étudiante de l'USC avec qui il entretient une relation intime tout au long de leur séjour à l'USC. Ils se marient finalement et ont une fille. White continue cependant à consommer de la cocaïne à l'université et au début de sa carrière NFL chez les Browns. White s'inscrit en cure de désintoxication en 1982 et reste abstinent pendant trois ans. Libéré par les Browns en 1985, il est repris par les Rams de Los Angeles, où il retrouve John Robinson (en), son ancien entraîneur à l'USC.

White retombre brièvement dans la cocaïne, mais redevient sain jusqu'à une nuit d', où lui et un ami se font arrêtés occupés à sniffer de la drogue. Robinson le libère en payant sa caution et accepte de le garder dans l'équipe à la condition de rester abstinent. White réalise la meilleure saison de sa carrière en 1987[9].

White et McGovern divorcent après avoir eu trois filles et deux fils. Pour régler ses dettes fiscales, White doit vendre en 2008 son trophée Heisman[10].

Un article du Los Angeles Times du par Bill Plaschke décrit les luttes de White contre la démence et comment il vivait dès 2022 dans un centre de vie assistée du comté d'Orange en Californie. Cette démence était le fruit de sa carrière dans le milieu du football américain. White fonctionnait au jour le jour, ne pouvant se souvenir de sa carrière que très épisodiquement[11].

White meurt le à la suite d'un cancer du foie[12].

Statistiques[modifier | modifier le code]

Universitaires[modifier | modifier le code]

Statistiques univeristaires[4]
Année Équipe Statut  MJ  Courses Passes réceptionnées
 Nb. Yards Moy.  TD   Nb. Yards Moy.  TD 
1976 Trojans de l'USC Fr. 12 156 0858 5,5 10 06 065 10,8 1
1977 Trojans de l'USC So. 12 285 1 478 5,2 07 09 138 15,3 2
1978 Trojans de l'USC Jr. 13 374 1 859 5,0 13 22 193 08,8 1
1979 Trojans de l'USC Sr. 12 332 2 050 6,2 19 22 145 06,6 0
Totaux 49 1 147 6 245 5,4 49 59 541 9,2 4

Professionnelles[modifier | modifier le code]

Statistiques en saison régulière dans la NFL[6]
Année Équipe  MJ  Courses Passes réceptionnées
 Nb. Yards Moy.  TD   Nb. Yards Moy.  TD 
1980 Browns de Cleveland 14 086 0279 3,2 05 17 153 09,0 1
1981 Browns de Cleveland 16 097 0342 3,5 01 27 219 08,1 0
1982 Browns de Cleveland 09 069 0259 3,8 03 34 283 08,3 0
1983 Browns de Cleveland - N'a pas joué (blessé) - - - -
1984 Browns de Cleveland 10 024 0062 2,6 00 05 029 05,8 0
1985 Rams de Los Angeles 16 070 0310 4,4 03 01 012 12,0 0
1986 Rams de Los Angeles 16 022 0126 5,7 00 01 007 07,0 0
1987 Rams de Los Angeles 15 324 1 374 4,2 11 23 121 05,3 0
1988 Rams de Los Angeles 12 088 0323 3,7 00 06 036 06,0 0
Totaux en carrière 108 780 3 075 3,9 23 114 860 7,5 1

Accomplissements[modifier | modifier le code]

NCAA[modifier | modifier le code]

NFL[modifier | modifier le code]

  • NFL Comeback player of the year (comeback de l'année en NFL) en 1987 ;
  • Rams Most Valuable Player Award (meilleur joueur des Rams) en 1987.
  • Sélectionné dans l'équipe type All-Pro en First-team All-Pro en 1987 ;
  • Sélectionné au Pro Bowl 1987 ;
  • Leader de la NFL au nombre de yards gagnés à la course en 1987.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « USC star RB, Heisman winner White dies at 64 », sur ESPN.com, (consulté le )
  2. Charles Raymond White sur findagrave.com
  3. « California State Meet Results - 1915 to present »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Hank Lawson, .
  4. a et b (en-US) « Charles White College Stats », sur College Football at Sports-Reference.com (consulté le ).
  5. (en-US) Twitter et Instagram, « At USC, football really is a numbers game », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  6. a b c d e f et g (en-US) « Charles White Stats, Height, Weight, Position, Draft, College », sur Pro-Football-Reference.com (consulté le ).
  7. (en-US) « A visit to Hell », sur www.si.com (consulté le ).
  8. (en-US) « Charles White », Premiere Athlete & Celebrity (consulté le ).
  9. (en-US) Rick Reilly, « A VISIT TO HELL », sur Sports Illustrated Vault | SI.com (consulté le ).
  10. (en-US) Jerry Crowe, « Former USC star White lives a life apart from his Heisman », sur Los Angeles Times, (consulté le ).
  11. (en-US) « Plaschke: Why has USC forgotten Charles White? Haunted Heisman winner hopes relationship heals », sur Los Angeles Times, (consulté le ).
  12. (en-US) Beacham Greg, « Charles White, USC's Heisman-winning tailback, dies at 64 », sur AP News, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]