Chéniers — Wikipédia

Chéniers
Chéniers
Chéniers (Creuse) - vue générale - vers 1920
Blason de Chéniers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Guéret
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Dunois
Maire
Mandat
Gilles Gaudon
2020-2026
Code postal 23220
Code commune 23062
Démographie
Gentilé Chénierois
Chénieroises
Population
municipale
556 hab. (2021 en diminution de 3,64 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 21′ 06″ nord, 1° 49′ 42″ est
Altitude Min. 230 m
Max. 384 m
Superficie 34,9 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bonnat
Législatives Circonscription unique
Localisation
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Chéniers
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Chéniers
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Chéniers

Chéniers (Chamniers en occitan) est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Située en Creuse entre 230 et 384 m d'altitude, la commune de Chéniers, traversée par la Petite Creuse, s'étend sur 34,9 km². Elle se situe à 19 km au nord de Guéret, à l'intersection entre les routes D46 et D48. Chéniers fait partie de la Communauté de Communes du Pays Dunois depuis le et appartient au canton de Bonnat.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le village est traversé par la rivière la Petite Creuse, affluent de la Creuse et quelques ruisseaux comme l'Aiguille. La commune est également parsemée de nombreux étangs.

Hameaux de la commune[modifier | modifier le code]

La Roche - Sardeix - la Villate - le Fournioux - les Sagnes - le Peux - les Carlières - la Rochetaillade - le Moulin de Piot - chez Rateau - le Naud - l'État - la Sagne - Sciaux - le Charrioux - la Pimparlière - Héret - Héredet - Chaumont - Beaumont - Reconsat - le Monteix - le Montinaseau - les Châtres - les Bordes - les Fougères - Champeau bas - Champeau haut - l'Âge.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Transports et voies de communications[modifier | modifier le code]

Réseau routier[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Chamniaco en 1163, Champnier vers 1315[1].

Chamniers en occitan.

Le toponyme Chéniers est issu du gaulois cassanos, signifiant chêne[2].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique limousin et le climat montagnard[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 868 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonnat à 6,45 km à vol d'oiseau[6], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 887,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chéniers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,2 %), zones agricoles hétérogènes (26,9 %), forêts (19 %), terres arables (7 %), zones urbanisées (0,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Chéniers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Petite Creuse et l'Aiguille. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2018[18],[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chéniers.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 31,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 512 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 117 sont en aléa moyen ou fort, soit 23 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Chéniers est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[21].

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Chéniers se blasonnent ainsi :

Tiercé en fasce : au premier parti au premier d'or à deux lions léopardés de gueules l'un au-dessus de l'autre, au deuxième de gueules au lion d'hermine armé, lampassé et couronné d'or, à la lettre C d'argent brochant sur les deux quartiers; au deuxième parti au premier de gueules à la gerbe de blé d'or liée d'azur, au deuxième d'or à la vache de gueules, accolée et clarinée d'azur; au troisième d'or au soleil du même au moulin d'or essoré d'azur, ouvert et maçonné de sable brochant, à la roue d'azur sur une rivière du même; en abîme, d'argent aux lettres C et B entrelacées d'or.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1983 En cours
Gilles Gaudon
DVG Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

En 2021, la commune comptait 556 habitants[Note 2], en diminution de 3,64 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6301 4791 4151 5031 7171 8451 9322 0101 952
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8681 8221 8081 7431 7901 8161 8351 7601 714
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6201 6241 6201 4131 3851 2851 2551 1661 068
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
948837706684631583595578561
2014 2019 2021 - - - - - -
577559556------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Vie locale[modifier | modifier le code]

Activités festives[modifier | modifier le code]

La "Mad Jacques", une des plus grandes courses en auto-stop du monde, arrive à Chéniers. En 2021, elle rassemblait 2500 participants, sextuplant la population du village le temps d'un weekend.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Notre Dame de l'Assomption, datant du XIIe siècle, classée monument historique par arrêté du 23 mai 1930[26].
  • Le Moulin de Piot, moulin à eau situé sur la Petite Creuse
  • Écomusée de la Tuilerie de Pouligny (route de Bonnat)
  • Un lavoir ancien

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse - Mémoires de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, Guberet, Volume 14, page 504.
  2. Henriette Walter, L'aventure des mots français venus d'ailleurs, Robert Laffont, p. 44
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Chéniers et Bonnat », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Bonnat » (commune de Bonnat) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Bonnat » (commune de Bonnat) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Chéniers », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Creuse », sur creuse.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Chéniers », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « Eglise de l'Assomption de la Très Sainte-Vierge », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]