Bria (République centrafricaine) — Wikipédia

Bria
Bria (République centrafricaine)
Un camp de déplacés au PK3 de Bria, juin 2018
Administration
Pays Drapeau de la République centrafricaine République centrafricaine
Préfecture Haute-Kotto
Démographie
Population 35 204 hab. (2003[1])
Géographie
Coordonnées 6° 32′ 22″ nord, 21° 59′ 25″ est
Altitude 553 m
Divers
Surnom Bria, la scintillante
Localisation
Géolocalisation sur la carte : République centrafricaine
Voir sur la carte administrative de République centrafricaine
Bria

Bria est une ville de République centrafricaine, chef-lieu de la préfecture de Haute-Kotto. Elle constitue l'une des trois sous-préfectures de cette subdivision.

Géographie[modifier | modifier le code]

Bria est située sur la route nationale 5 à 580 km au nord-est de la capitale Bangui, elle est drainée par la rivière Kotto.

Quartiers[modifier | modifier le code]

La ville est constituée de 43 quartiers recensés en 2003 : Ambadrou, Anciens-Combattants, Assana, Bazangueres, Boy-Gbaya, Dakpa, Edéka, Fadama, Foulata, Galabadja, Gbadou, Gobolo, Gondele, Issa-Ndele 1, Issa-Ndele 2, Issa-Ndele 3, Issa-Ndele 4, Issa-Ndelé 5, Issa-Ndele 6, Issa-Ndell 4, Kotto-Ville, Koumidi, Kpetene, La Smi, Mande 1, Mande 2, Mande 3, Masse, Moussa Gbadou (1, 2), Ndoma, Ndomendé (1, 2), Ndrou 1, Ndrou 2, Paris-Congo, Passeurs-Bac, Piango 1, Piango 2, Piango 3, Piya, Yafara, Yandomo, Yangakola, Zoubalé[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Rencontre avec le Préfet et le Maire de Bria (2016)

En 1930, la société cotonnière Comouna installe une usine d'égrenage à Bria[3].

Le , la République centrafricaine indépendante fait de Bria le chef-lieu de la préfecture de Haute-Kotto[4].

Lors de la reprise des combats en décembre 2012 entre les FACA loyalistes et la coalition rebelle de Seleka la ville tombe aux mains des rebelles[5],[6].

D'anciens combattants de Séléka engagés dans un processus désarmement, démobilisation et réintégration (en) à Bria en février 2017.

En janvier 2015, la ville est sous le contrôle du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) ex-Séléka. Le 10 février, les forces de la MINUSCA et Sangaris (3e RIMA et 1er Régiment de Spahis) lancent une opération conjointe, délogent ces éléments armés de tous les bâtiments administratifs et permettent de rétablir l'autorité de l'État[7].

Économie[modifier | modifier le code]

Il y a des mines d'or et de diamants.[réf. nécessaire]

Éducation et santé[modifier | modifier le code]

L'enseignement secondaire est assuré par le lycée Abdel-Kader-Djalle de Bria.

Religion[modifier | modifier le code]

La ville est le siège de la paroisse catholique Saint-Louis de Bria fondée en 1955, elle dépend du diocèse de Bambari.

Images[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la ville[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Population des villes de RCA
  2. RGPH 2003, Recensement général de la population et de l’habitat, 2003
  3. Auguste Chevalier, Revue internationale de botanique appliquée et d'agriculture tropicale : La culture du Cotonnier au Congo belge et en Afrique Equatoriale Française (no 343-344), , bulletin pp. 275-279
  4. Loi 60.179 du 23 janvier 1961 portant création des préfectures et des sous-préfectures sur le territoire de la République Centrafricaine
  5. Centrafrique: Bangui sous la menace des rebelles dans Le Figaro du 27 décembre 2012.
  6. La France n'est pas en Centrafrique pour y protéger «un régime» dans Libération du 27 décembre 2012.
  7. MINUSCA, La Minusca accompagne le retour de l'État à Bria 20 février 2015
  8. « Dominique Kosseyo », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (ISBN 9782356390332, lire en ligne).
  9. François Marcot (dir.), Dictionnaire historique de la Résistance : Résistance intérieure et France libre, Paris, Robert Laffont, , 1187 p. (ISBN 2-221-09997-4), p. 914.