Boom latino-américain — Wikipédia

Couverture de Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez

Le boom latino-américain (espagnol : boom latinoamericano) est un phénomène littéraire des années 1960 et 1970 apparu lorsque les travaux d'un groupe de relativement jeunes romanciers d'Amérique latine ont été largement diffusés en Europe et dans le monde.

Le « boom » est plus étroitement associé aux Argentins Julio Cortázar et Ernesto Sábato, aux mexicains Carlos Fuentes et Juan Rulfo, au péruvien Mario Vargas Llosa, au colombien Gabriel García Márquez, au chilien José Donoso, au cubain Guillermo Cabrera Infante, à l'uruguayen Juan Carlos Onetti. Influencés par le modernisme européen et nord-américain, mais aussi par le mouvement Vanguardia latino-américain, ces écrivains contestèrent les conventions établies de la littérature latino-américaine.

Le « réalisme magique » (realismo mágico)[modifier | modifier le code]

Le « réalisme magique » latino-américain reste pour beaucoup de personnes une manière efficace de représenter un monde ibéro-américain multiculturel. En effet, ce mouvement consiste à donner des dimensions merveilleuses, irréelles et exagérées de la réalité quotidienne, de façon que les personnages et le lecteur passent du réel au magique sans même s'en rendre compte.

Le « réalisme magique » reste néanmoins un mouvement littéraire à ne pas confondre avec la littérature fantastique, qui, en Amérique du Sud, a pour objectif de remettre l'existence et la vie en question.[pas clair] Par ailleurs, la définition du realismo mágico latino-américain doit être distingué du réalisme magique français.

Histoire : une chronologie du boom[modifier | modifier le code]

Réceptions[modifier | modifier le code]

La chronologie présente les œuvres principales du boom latino-américain par ordre de parution. Elles sont sélectionnées sur deux critères : elles ont permis à des écrivains d'atteindre la notoriété internationale (la réception est essentielle dans l'histoire du boom), et d'être rattachés au boom par les thèmes traités et par leur écriture. Cette chronologie offre une synthèse de différentes sources, internationales et françaises, repérées par des indications graphiques : (*), (CRE), (PRG), (PME), (BI) dont les significations sont données.

Réception internationale[modifier | modifier le code]

Réception française[modifier | modifier le code]

  • (PME) : cette indication marque les livres qui ont obtenu un prix littéraire français :
  • (BI) : cette indication marque les livres cités parmi les 49 meilleurs romans de « La littérature hispano-américaine » et de « La littérature lusitanienne » de La Bibliothèque idéale (1992)[12] qui ne cite qu'un seul titre par auteur.

Organisation de la chronologie et périodisation[modifier | modifier le code]

  • Tous les romans (écrits par des auteurs du boom) distingués par les études historiques, littéraires ou universitaires, et par les prix littéraires sus-nommés[13], sont cités dans la chronologie.
  • Lors de la première apparition d'un auteur, sont précisés : ses dates, son pays d'origine, ses reconnaissances internationales.
  • Cette chronologie propose plusieurs périodes ; la date de naissance du boom et les dates de transition sont discutées[14] et ne sont qu'indicatives.

Précurseurs — 1920 à 1949 — Borges - Ocampo - Asturias - Carpentier[modifier | modifier le code]

Naissance du boom — 1949 à 1961 — Onetti - Rulfo - Arguedas[modifier | modifier le code]

Écrivains brésiliens — Guimarães Rosa - Amado - Lispector[modifier | modifier le code]

Tournant du boom — les années 1961-1962-1963 — Onetti - Sábato - Fuentes - Vargas Llosa - Cortázar[modifier | modifier le code]

1961 — Onetti - Sábato[modifier | modifier le code]

1962 — Congrès de Concepción - Fuentes - Vargas Llosa[modifier | modifier le code]

  • Toujours selon Jose Donoso, la prise de conscience, par les écrivains latino-américain eux-mêmes, de l'importance du mouvement a lieu en 1962. Voici le récit de l'écrivain chilien qui avait commencé sa propre prise de conscience lors d'un séjour à Buenos Aires (1958-1960) : « cela culmina et s'éclaircit au Congrès des Intellectuels de l'Université de Concepción (Chili), en 1962 (organisé par Gonzalo Rojas, David Stitchkin (es) étant recteur) où intervinrent, parmi beaucoup d'autres, Pablo Neruda, José Maria Arguedas, José Miguel Oviedo, Augusto Roa Bastos, Pepe Bianco, Carlos Fuentes, Claribel Alegria, Alejo Carpentier, sans compter un prix Nobel, des professeurs (...) et un groupe nourri d'écrivains chiliens. »[21]. Pendant ce congrès, tous les participants se plaignent d'être beaucoup mieux informés sur les livres des écrivains américains ou français que sur les livres des écrivains des pays voisins qui n'étaient pas diffusés chez eux (faiblesse de l'édition). Carlos Fuentes et Pablo Neruda y ont été les intervenants les plus influents.
  • Cette année 1962 a une grande importance symbolique[22], car paraissent aussi trois romans très marquants de Vargas Llosa (La Ville et les Chiens), Fuentes (La Mort d'Artemio Cruz) et Carpentier (Le Siècle des Lumières). Le roman du très jeune Vargas Llosa reçoit le prix Biblioteca Breve du roman des très actives éditions Seix Barral de Barcelone, selon José Donoso : « un des rares prix qui garda longtemps sa solvabilité littéraire et qui (...) a stimulé intelligemment la diffusion des courants actuels du roman. C'est à partir de La Ville et les Chiens que le public se demanda : "Qui est Vargas Llosa ? Qu'est-ce que le roman latino-américain contemporain ? Et Biblioteca Breve ? Et Seix Barral ?" (...) Si le prix de 1962, "lança" Mario Vargas Llosa (...), Mario Vargas Llosa "lança" Seix Barral. »[23]. Pour ce roman, et le suivant (La Maison verte), Vargas Llosa obtenait également le prix espagnol de la critique rarement accordé à des écrivains non espagnols.

1963 — Cortázar[modifier | modifier le code]

  • En 1963, paraît Marelle, le roman expérimental de Cortázar qui aura beaucoup d'influence et qui sera très commenté[24].

Les romans du tournant[modifier | modifier le code]

Après le tournant — 1964-1968 : « Prédominances et expansion » — Donoso - Puig - Lezama Lima - Del Paso - Cabrera Infante - Garcia Marquez[modifier | modifier le code]

De 1969 à la fin des années 1970 — Poniatowska - Bryce Echenique - Roa Bastos[modifier | modifier le code]

Le post-boom[modifier | modifier le code]

Autres écrivains[modifier | modifier le code]

  • D'autres écrivains latino-américains de la même période avaient une grande notoriété, comme Pablo Neruda (Chili, prix Nobel de littérature en 1971), et Octavio Paz (Mexique, prix Nobel de littérature en 1990 : Tiempo Nublado (**), 1983), mais ils sont poètes et essayistes, alors que le boom est un mouvement romanesque.

Géographie : auteurs du boom et du post-boom par pays[modifier | modifier le code]

Liste des auteurs cités dans la chronologie, par pays.

Argentine[modifier | modifier le code]

Brésil[modifier | modifier le code]

Chili[modifier | modifier le code]

Colombie[modifier | modifier le code]

Cuba[modifier | modifier le code]

Guatemala[modifier | modifier le code]

Mexique[modifier | modifier le code]

Paraguay[modifier | modifier le code]

Pérou[modifier | modifier le code]

Uruguay[modifier | modifier le code]

Contexte international[modifier | modifier le code]

À Barcelone, « la capitale de la littérature latino-américaine » (Mario Vargas Llosa)[modifier | modifier le code]

  • La notoriété internationale des écrivains du boom doit beaucoup à l'activité éditoriale de Carlos Barral, directeur de la maison d'édition Seix Barral de Barcelone qui patronne le réputé prix Biblioteca Breve du roman (1958-1972),
  • et au rôle de l'agente et éditrice littéraire espagnole Carmen Balcells qui a représenté Gabriel García Márquez, Mario Vargas Llosa, Juan Carlos Onetti, Julio Cortázar, José Donoso, Alfredo Bryce Echenique, Isabel Allende[33].
  • Témoignage de Mario Vargas Llosa à l'occasion d'un portrait de José Donoso : « C'est à Barcelone, entre 1970 et 1974, que je le fréquentai le plus, quand, par un concours de circonstances, la belle cité méditerranéenne devint, pour ainsi dire, la capitale de la littérature latino-américaine. Dans son Histoire personnelle du "boom" (1972), il décrit une de ces réunions qui jalonnent ces années exaltantes où la littérature nous paraissait si importante et capable de changer la vie des gens, où était miraculeusement aboli l'abîme séparant écrivains et lecteurs espagnols et latino-américains, et où l'amitié nous semblait impérissable aussi. » Dans le même ouvrage[31], Mario Vargas Llosa donne un portrait de Carlos Barral et de Carmen Balcells.

En France, « Paris, capitale de la culture latino-américaine » (Octavio Paz)[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le boom du roman hispano-américain, le réalisme magique et le post modernisme — Des étiquettes et des livres » de Carolina Ferrer, in Art et Politique — La Représentation en jeu, dirigé par Lucille Beaudry, Carolina Ferrer et Jean-Christian Pleau, Presses de l'Université du Québec, 2011. Carolina Ferrer est professeure au Département d'études littéraires de l'Université du Québec à Montréal. Le chapitre cité donne une synthèse de plusieurs études sur le sujet. Carolina Ferrer a effectué une étude bibliométrique, aussi sont cités tous les auteurs ayant fait l'objet d'un grand nombre de publications critiques (voir le tableau 2 de l'article cité).
  2. Alors professeur à l'université Yale, Emir Rodriguez Monegal est l'auteur d'un essai de référence : El boom de la novela latinoamericana. Ensayo, Caracas, Tiempo Nuevo, 1972, cité par Carolina Ferrer. Emir Rodríguez Monegal a dirigé la revue Mundo nuevo (en) ; en 1972, il est déjà l'auteur du Borges par lui-même de la Collection « Écrivains de toujours » (Microcosme, Éditions du Seuil, 1970) ; une photo du site artedelapalabra montre Mario Vargas Llosa, Carlos Fuentes, Juan Carlos Onetti, Emir Rodríguez Monegal et Pablo Neruda ensemble ; pour une bio-bibliographie détaillée voir la page Emir Rodríguez Monegal sur Wikipedia en anglais.
  3. José Donoso, Historia Personal del « boom », Editorial Anagrama, Barcelona, 1972.
  4. Donald L. Shaw, "Which was the first novel of the boom?", Modern Language Review, vol. 89, no 2, 1994 ; cité par Carolina Ferrer (voir la bibliographie).
  5. Voir El Mundo : Lista completa de las 100 mejores novelas en castellano del siglo XX.
  6. Une histoire du prix Rómulo Gallegos sur le site elcomercio.pe.
  7. Sur les femmes et les oubliés du boom, voir : Iván Thays Las mujeres del boom.
  8. Jorge Volpi,« Un virus planetario » (El Pais, 2012).
  9. Les cinquante ans du « boom » du roman hispano-américain par Paulo A. Paranagua, journaliste au Monde.
  10. Voir de David Sosa sur le site martinoticias.com : « Un club literario para caballeros a la izquierda  ».
  11. Voir la chronique publiée par La Quinzaine littéraire en novembre 1970 lors de la sortie du livre
  12. La Bibliothèque idéale dirigée par Pierre Boncenne avec Alain Jaubert et Hughes de Kerret, préface de Bernard Pivot, nouvelle édition, 1992, « La Pochothèque », Albin Michel et Librairie générale française.
  13. Le boom étant d'abord un phénomène de réception internationale, les prix nationaux ne sont pas considérés (par exemple : un prix chilien attribué à un écrivain chilien), seuls sont considérés les prix internationaux (comme les prix espagnols ou français attribués à un latino-américain).
  14. On pourra lire des discussions sur le choix des périodes sur les pages es:Boom latinoamericano de Wikipedia en espagnol ou en:Latin American Boom de Wikipedia en anglais.
  15. (es) W. M. S, « Hitos de la literatura latinoamericana », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
  16. (es) José-Carlos Mainer, « Las raíces y los precursores del ‘boom’ », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
  17. (es) Winston Manrique Sabogal, « Los autores que iluminaron el 'boom' », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
  18. Ces deux dates viennent des discussions du critique Donald L. Shaw (en) (voir : "Which was the first novel of the boom?", Modern Language Review, vol. 89, no 2, 1994, et la bibliographie) ; la première date est retenue par la page de Wikipedia en espagnol (es) ; la seconde date est retenue par Carolina Ferrer (voir la bibliographie).
  19. Comme le reconnaît la page es:Boom latinoamericano de Wikipédia en espagnol, ou la présence de João Guimarães Rosa au générique du livre de référence publié en 1970 par Luis Harss et Barbara Dohmann dans la collection historique "La Croix du Sud" (Gallimard) (voir la bibliographie). Mario Vargas Llosa donne des portraits très élogieux de Jorge Amado et João Guimarães Rosa dans son Dictionnaire amoureux de l'Amérique latine (voir la bibliographie) ; l'édition française de Diadorim est préfacée par Vargas Llosa. Pour Clarice Lispector, voir : Iván Thays, « Las mujeres del Boom ».
  20. in : José Donoso, Historia Personal del «boom», Editorial Anagrama, Barcelona, 1972. (traduction inédite de Georges Ginelda)
  21. in : José Donoso, Historia Personal del «boom», op. cit. L'importance du Congrès de Conception est citée par Carolina Ferrer, voir la bibliographie.
  22. L'année 1962 est d'ailleurs considérée par certains commentateurs comme la date de « naissance » du boom : les articles, déjà cités, des journalistes Paulo A. Paranagua, Les cinquante ans du « boom » du roman hispano-américain, et David Sosa, « Un club literario para caballeros a la izquierda  », ont été écrits en 2012 à l'occasion des « cinquante ans du boom ».
  23. in : José Donoso, Historia Personal del «boom», op. cit. Sur le rôle des éditions Seix Barral, voir la section « Contexte international — À Barcelone, « la capitale de la littérature latino-américaine » (Mario Vargas Llosa). »
  24. C'est Emir Rodriguez Monegal (voir bibliographie, également cité par Carolina Ferrer) qui estime que Marelle de Cortázar a été un tournant important à cause de son influence sur de futurs livres de romanciers majeurs : Fuentes (Peau neuve), Vargas Llosa (Conversation à la cathédrale), Donoso (L'obscène oiseau de la nuit).
  25. Jorge Volpi, « Un virus planetario », El Pais, 2012
  26. Sur Jaume Cabré, avec un entretien sur le site culturebox.francetvinfo.fr.
  27. Une photo de la même époque, prise à Barcelone, avec Mario Vargas Llosa, José Donoso, Gabriel García Márquez et leurs épouses, peut être vue sur le site Hojas de Vida
  28. Philippe Lançon, « García Márquez, le temps de la solitude », article écrit à la suite de la mort de García Márquez, paru dans le Libération du 17 avril 2014.
  29. Mario Vargas Llosa, L’Utopie archaïque : José María Arguedas et les fictions de l’indigénisme (1996, trad. Gallimard, 1999).
  30. Mario Vargas Llosa, Voyage vers la fiction : Le Monde de Juan Carlos Onetti (2008), Gallimard, 2009.
  31. a et b Mario Vargas Llosa, Dictionnaire amoureux de l'Amérique latine, trad. d'Albert Bensoussan, Plon, 2005.
  32. Voir : Post-Boom (es) sur Wikipedia en espagnol et la notice Latin American literature : The 20th century > “Post-boom” writers de l'Encyclopaedia Britannica.
  33. Sur le site des éditions Léo Scheer, une photo de 1974 représentant Gabriel García Márquez, Jorge Edwards, Mario Vargas Llosa, José Donoso et Muñoz Suaz, chez Carmen Balcells à Barcelone
  34. Mario Vargas Llosa, Dictionnaire amoureux de l'Amérique latine, trad. d'Albert Bensoussan, Plon, 2005, p. 527.
  35. Voir le témoignage de Silvia Baron Supervielle : « Victoria Ocampo, les lettres de Buenos Aires » sur le site du Magazine Littéraire
  36. Voir la collection La Croix du Sud sur le site de Gallimard.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Encyclopaedia Britannica, « The 20th century > The "boom" novels », section of Latin American Literature, par Roberto González Echevarría.
  • (fr) Portraits et propos de Alejo Carpentier, Miguel Angel Asturias, Jorge Luis Borges, Joao Guimaraes Rosa, Juan Carlos Onetti, Julio Cortazar, Juan Rulfo, Carlos Fuentes, Gabriel Garcia Marquez, Mario Vargas Llosa recueillis [entre 1964 et 1966] par Luis Harss et Bárbara Dohmann, Gallimard, coll. « La Croix du Sud », 1970. Ce livre publié initialement en anglais (Into the mainstream) a été traduit en espagnol par ses auteurs : Los nuestros (Buenos Aires, Editorial Sudamericana, 1966).
  • (es) Emir Rodriguez Monegal, El boom de la novela latinoamericana. Ensayo, Caracas, Tiempo Nuevo, 1972.
  • (es) José Donoso, Historia Personal del «boom», Editorial Anagrama, Barcelona, 1972. (ISBN 956-239-047-0)
  • (fr) Littérature latino-américaine d'aujourd'hui, Colloque de Cerisy, -, sous la direction de Jacques Leenhardt, coll. 10/18, 1980.
  • (es) Donald L. Shaw, Nueva narrativa hispanoamericana: boom, posboom, posmodernismo (1992), Cátedra, Madrid, 2008 (9e éd.), 408 p. (ISBN 9788437602783)
  • (en) Donald L. Shaw, "Which was the first novel of the boom?", Modern Language Review, vol. 89, no 2, 1994 ; cité par Carolina Ferrer.
  • (en) Brett Levinson, The ends of literature : the Latin American « boom » in the neoliberal marketplace, Stanford University Press, Stanford, Calif., 2001, 208 p. (ISBN 0-8047-4345-2)
  • (fr) Mario Vargas Llosa, Dictionnaire amoureux de l'Amérique latine, trad. d'Albert Bensoussan, Plon, 2005.
  • (fr) Virginie Gilmet, « Boom » du roman – « boom » de la révolution : littérature et politique en Amérique Latine, Université de Poitiers, 2006, 449 p. (thèse de doctorat d'Études latino-américaines)
  • (es) Ángel Esteban et Ana Gallego, De Gabo a Mario : la estirpe del boom, Espasa Calpe, Madrid, 2009, 319 p. (ISBN 978-84-670-3013-6)
  • (fr) Laurent Aubague, Jean Franco et Alba Lara-Alengrin (dir.), Les littératures en Amérique latine au XXe siècle : une poétique de la transgression ?, L'Harmattan, Paris, Turin, Budapest, 2009, 435 p. (ISBN 978-2-296-07564-1)
  • (fr) Carolina Ferrer : « Le boom du roman hispano-américain, le réalisme magique et le post modernisme — Des étiquettes et des livres » de Carolina Ferrer, in Art et Politique — La Représentation en jeu, dirigé par Lucille Beaudry, Carolina Ferrer et Jean-Christian Pleau, Presses de l'Université du Québec, 2011.

Liens externes[modifier | modifier le code]