Silvia Baron Supervielle — Wikipédia

Silvia Baron Supervielle
Silvia Baron Supervielle au Salon du livre, Paris, 2014.
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Silvia Baron Supervielle, née le à Buenos Aires (Argentine), est un écrivaine et traductrice argentine d'expression française. Elle habite à Paris depuis 1961.

Biographie[modifier | modifier le code]

De mère uruguayenne et de père argentin d'origine béarnaise, elle a comme cousin le poète Jules Supervielle[1].

Elle commence à écrire des poèmes et des nouvelles dans sa langue maternelle, l’espagnol[2].

Elle arrive en France en 1961 pour un court séjour, qui se prolonge plusieurs dizaines d'années[1]. Au bout de quelques années elle recommence à écrire, désormais dans la langue de son pays d’adoption. Mais elle se dit toujours un écrivain du Río de la Plata.

En 1970, Maurice Nadeau publie une série de ses poèmes dans Les Lettres nouvelles. Son premier recueil en français, La Distance de sable, paraît en 1983 aux éditions Granit. Ses livres suivants sont publiés aux éditions José Corti, aux éditions du Seuil, aux éditions Arfuyen, puis aux éditions Gallimard.

Elle a traduit en français de nombreux écrivains argentins : Jorge Luis Borges, Silvina Ocampo, Alejandra Pizarnik, Roberto Juarroz, Julio Cortázar, etc. Elle est également l’auteure de la traduction en espagnol de la poésie et du théâtre de Marguerite Yourcenar.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans, récits et nouvelles[modifier | modifier le code]

  • L'Or de l’incertitude, José Corti, 1990.
  • Le Livre du retour, José Corti, 1993.
  • La Frontière, José Corti, 1995.
  • Nouvelles Cantates, José Corti, 1995.
  • La Ligne et l'Ombre, Seuil, 1999.
  • La Rive orientale, Seuil, 2001.
  • Le Pays de l'écriture, Seuil, 2002 (prix Tristan-Tzara).
  • Une Simple Possibilité, Seuil, 2004.
  • La Forme intermédiaire, Seuil, 2006.
  • L'Alphabet du feu, Gallimard, 2007.
  • Journal d'une saison sans mémoire, Gallimard, 2009.
  • Le Pont international, Gallimard, 2011[1].
  • Lettres à des photographies, Gallimard, 2013.
  • Notes sur Thème, Galilée, 2014.
  • La Douceur du miel, Gallimard, 2015.
  • Chant d'amour et de séparation, Gallimard, 2017.
  • Le Regard inconnu, Gallimard, 2020.
  • La Langue de là-bas, Seuil, 2023
  • Victoria Ocampo (préf. Silvia Baron Supervielle), Le Vert Paradis et autres écrits, Vendémiaire, , 213 p. (ISBN 9782363583994).

Poésie[modifier | modifier le code]

  • Les Fenêtres, Hors commerce, 1977.
  • Plaine blanche, Carmen Martinez, 1980.
  • Espace de la mer, Thierry Bouchard, 1981.
  • La Distance de sable, Granit, 1983.
  • Le Mur transparent, Thierry Bouchard, 1986.
  • Lectures du vent, José Corti, 1988.
  • L'Eau étrangère, José Corti, 1993.
  • Après le pas, Arfuyen, 1997.
  • Essais pour un espace, Arfuyen, 2001.
  • Pages de voyage, Arfuyen, 2004.
  • Autour du vide, Arfuyen, 2008.
  • Sur le fleuve, Arfuyen, 2013.
  • Al margen / En marge, poésie complète en édition bilingue espagnol-français, Adriana Hidalgo editora, Buenos Aires, 2013.
  • Un autre loin, Gallimard, 2018 (prix Alain-Bosquet 2018).
  • En marge, Points, 2020.

Entretiens et correspondances[modifier | modifier le code]

Traductions en langue française[modifier | modifier le code]

En espagnol[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alain Morello et Martine Sagaert (dir.), Silvia Baron Supervielle ou le voyage d'écrire, Paris, Honoré Champion, coll. « Babeliana », [5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Silvia Baron Supervielle : douée d’ubiquité », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Argentine (5/5): Entretien avec Silvia Baron Supervielle au Salon du Livre de Paris (en public) », sur franceculture.fr, .
  3. « Silvia Baron Supervielle | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le ).
  4. « Le prix de littérature francophone Jean Arp » (version du sur Internet Archive).
  5. Recension : Esther Demoulin, « Alain Morello et Martine Sagaert (dir.), “Silvia Baron supervielle ou le voyage d'écrire” », sur Fabula, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]