Bir-Hakeim (métro de Paris) — Wikipédia

Bir-Hakeim
Tour Eiffel
Image illustrative de l’article Bir-Hakeim (métro de Paris)
Localisation
Pays France
Ville Paris
Arrondissement 15e
Coordonnées
géographiques
48° 51′ 14″ nord, 2° 17′ 22″ est

Carte

Caractéristiques
Position par
rapport au sol
Aérienne
Voies 2
Quais 2
Nombre d'accès 3
Accessibilité Non
Zone 1 (tarification Île-de-France)
Transit annuel 3 362 908 (2021)
Historique
Mise en service
Nom inaugural Grenelle
Gestion et exploitation
Propriétaire RATP
Exploitant RATP
Code(s) de la station 1004
Ligne(s) (M)(6)
Correspondances
RER (RER)(C) (Champ de Mars - Tour Eiffel)
Bus (BUS)RATP30
(6)

Bir-Hakeim est une station de la ligne 6 du métro de Paris, située dans le 15e arrondissement de Paris.

Situation[modifier | modifier le code]

Établie en aérien, la station surplombe le terre-plein central du boulevard de Grenelle à son amorce côté rive gauche du pont de Bir-Hakeim, ouvrage inscrit à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques et au-dessus duquel passe la ligne dès la sortie via le viaduc de Passy. Orienté selon un axe nord-ouest/sud-est, le point d'arrêt s'intercale entre les stations Passy et Dupleix.

Histoire[modifier | modifier le code]

Quai de la station en 2007, avant la rénovation.

La station est ouverte le avec la mise en service du tronçon entre Passy et Place d'Italie de la ligne 2 Sud. Le , la ligne 2 Sud est absorbée par la ligne 5, laquelle relie alors Étoile (aujourd'hui Charles de Gaulle - Étoile) à Lancry (actuelle Jacques Bonsergent)[1]. Du 17 mai au , le tronçon entre Place d'Italie et Étoile de la ligne 5 est intégré temporairement à la ligne 6, qui relie alors Étoile à Nation[2]. La section absorbée lui est définitivement cédée le .

Elle doit sa dénomination initiale de Grenelle[3] à son implantation sur le boulevard de Grenelle dont le nom renvoie à l’ancienne commune éponyme, laquelle avait cette voie pour limite nord jusqu'à son annexion à Paris en 1860. Le 18 juin 1949, la station change de nom au profit de Bir-Hakeim, lorsque le pont de Passy est rebaptisé pont de Bir-Hakeim pour commémorer la bataille de Bir Hakeim. Son patronyme inaugural est toutefois relégué au rang de sous-titre[4],[5]. En 1998, ce dernier évolue à son tour en devenant Tour-Eiffel, la station étant la plus proche (650 mètres) du célèbre édifice. Cependant, le sous-titre précédent subsiste une dizaine d'années supplémentaires sur les plaques nominatives des quais.

De mi-octobre 2007 à février 2008, dans le cadre du programme « Renouveau du métro » de la RATP, la station a fait l'objet d'une rénovation destinée à améliorer l'accessibilité de la partie aérienne et à réaménager l'espace sous le viaduc. Les verrières au-dessus des voies ont ainsi été intégralement remplacées (avec l'ajout d'une œuvre culturelle sur chaque tympan) et l'éclairage modernisé[6]. Les travaux ont nécessité la fermeture de la station durant quatre mois, jusqu'au . Depuis lors, la mise en concordance des plaques signalétiques avec les plans a mis fin à l'utilisation concomitante des deux sous-titres que la station a possédés.

Fréquentation[modifier | modifier le code]

Nombre de voyageurs entrés à cette station[7] :

Année 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020[8] 2021
Nombre de voyageurs par an 8 157 090 7 094 930 8 366 692 7 932 555 8 172 283 8 772 981 6 903 648 2 644 407 3 362 908
Rang 30e 38e 28e 30e 28e 23e 40e 70e 90e
Nombre de stations[9] 302 302 302 302 302 302 302 304 304

Services aux voyageurs[modifier | modifier le code]

Accès[modifier | modifier le code]

La station dispose de trois accès établis sur le terre-plein central du boulevard de Grenelle :

  • l'accès 1 « rue Nélaton » débouchant au droit des nos 6 et 11 du boulevard à proximité de cette rue ;
  • l'accès 2 « place des Martyrs-Juifs - Tour Eiffel » se trouvant face à la place des Martyrs-Juifs-du-Vélodrome-d'Hiver, au droit des nos 2 et 3 du boulevard ;
  • l'accès 3 « boulevard de Grenelle » se situant face aux nos 2 et 3 du boulevard.

Chacun s'ouvre sur un espace commun sous le viaduc d'où l'accès aux quais s'effectue au moyen d'escaliers fixes, d'escaliers mécaniques montants ou d'ascenseurs.

Quais[modifier | modifier le code]

Vue de la station.
Rame de type MP 73 n°6517 arrivant à la station en direction de Nation.
Panneau indicateur des correspondances et sorties dont vers le RER C et vers la tour Eiffel.

Bir-Hakeim est une station aérienne de configuration standard : elle possède deux quais séparés par les voies du métro, le tout couvert d'une verrière dans le style des marquises des gares de l'époque. Les piédroits verticaux sont recouverts de carreaux en céramique blancs biseautés côté intérieur, et de briques dessinant des motifs géométriques côté extérieur. Les cadres publicitaires sont en céramique blanche et le nom de la station est inscrit en police de caractères Parisine sur plaques émaillées. Les sièges sont de style « Motte » blancs disposés sur des banquettes de forme convexe recouvertes de carreaux en céramique blancs plats. L'éclairage est semi-direct, projeté au sol par des plafonniers bleus, sur les piédroits par des tubes en partie dissimulés et sur la charpente par des projecteurs de lumière bleue.

À l'occasion de sa rénovation de 2008, la station a reçu une œuvre de la plasticienne américaine Judy Ledgerwood : Night and Day. Il s'agit d'un double vitrail disposé sur la verrière à chaque extrémité de la station, au-dessus des voies. L'œuvre a été offerte à la RATP en échange d'un édicule Guimard pour la station Van Buren Street du métro de Chicago.

Intermodalité[modifier | modifier le code]

La station est en correspondance avec la gare du Champ de Mars - Tour Eiffel de la ligne C du RER via un couloir de liaison souterrain.

En outre, elle est desservie par la ligne 30 du réseau de bus RATP.

À proximité[modifier | modifier le code]

Station Bir-Hakeim vue depuis celle de Passy qui lui fait face, de l'autre côté de la Seine, dans le 16e arrondissement.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Tricoire, Un siècle de métro en 14 lignes. De Bienvenüe à Météor [détail de l’édition], p. 197.
  2. Jean Tricoire, Un siècle de métro en 14 lignes. De Bienvenüe à Météor [détail de l’édition], p. 210-211.
  3. Voir les anciennes photos de la station, www.cparama.com.
  4. « Après la bataille… », sur birhakeim-association.org via web.archive.org (consulté le ) : « Paris rebaptise le Pont de Grenelle et la station de métro Quai de Grenelle, qui prennent le nom de Bir Hakeim » ; ce document est une archive.
  5. Photo de la station Bir-Hakeim en 1976, www.bahnbilder.de.
  6. « La Motte-Picquet–Grenelle et Bir-Hakeim : une rénovation patrimoniale exemplaire pour deux stations centenaires ».
  7. « Open Data RATP », Données de la fréquentation disponibles sur l'Open Data de la RATP répertoriées par année, sur data.ratp.fr
  8. Effet de la pandémie de Covid-19.
  9. Le nombre de stations au 31 décembre de l'année n'inclut pas la station fictive Funiculaire de Montmartre. Cette dernière est en effet considérée comme une station de métro par la RATP et rattachée statistiquement à la ligne 2, ce qui explique pourquoi la RATP annonce exploiter une station en plus.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]