Benoît Georges de Najac — Wikipédia

Benoît Georges de Najac
Fonctions
Intendant
Provinces illyriennes
-
Préfet du Rhône
-
Conseiller d'État
à partir de
Maire de Lorient
-
Intendant de la marine (d)
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Najac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Enfant
Hippolyte de Najac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/168/1)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Benoît Georges, comte de Najac et de l'Empire ( à Versailles - à Paris), est un administrateur français.

Sa famille[modifier | modifier le code]

Fils cadet de Jean de Najac (1696 - 1782), contrôleur ordinaire de la Maison de la Reine de Pologne (1732), puis de celle de la Reine de France (1747), anobli en 1781, et de Marie Thérèse Macalla de Dampierre (1714 - 1794), femme de Chambre de la Reine, Marie Leszczyńska (1752), puis Marie Antoinette (jusqu’en 1781), pensionnaire du Roi (1782). Il est baptisé le .

Marié le à Lorient, à Henriette Marie Laurence Le Conte (1770, Pondichéry, Indes + 1794), fille d’Arnoult Le Conte (1731 - 1798), écuyer, lieutenant général civil et juge du tribunal chaudrie (juridiction indienne), commandant à Karikal, puis conseiller au conseil supérieur de Pondichéry (1769), cour souveraine des établissements français en Inde, maire de Lorient (-), et de Laurence Catherine Desjardins (1749 - 1810), elle-même fille d'un capitaine de vaisseau de la compagnie des Indes et capitaine du port de Pondichéry.

Commissaire de la marine royale[modifier | modifier le code]

Aspirant élève commissaire à Brest (1767), commissaire de la marine (1774), commissaire ordonnateur à Lorient (1786-1788), commissaire des ports et arsenaux à Lorient (1789).

Réformateur[modifier | modifier le code]

Franc-maçon (loge de la « Parfaite Union », Lorient), président du comité permanent de Lorient (-), maire de Lorient (-), administrateur du département du Morbihan (), fondateur du Club de Lorient (septembre 1790), président de l’Assemblée chargée d’élire l’évêque constitutionnel (mars 1791), 1er député suppléant du Morbihan (), employé au ministère de la Marine, à Paris (1792-1793 ; An II), emprisonné.

Haut fonctionnaire bonapartiste[modifier | modifier le code]

Ordonnateur à Toulon, organisateur de la logistique de la campagne d'Égypte avec Jean Gaspard de Vence, commandant des Armes puis préfet maritime de Toulon, et Bonaparte (An VI), ordonnateur à Brest (An VIII), intendant général de la marine, conseiller d'État (1800), Rhône (octobre 1801-août 1802), administrateur général des finances et ordonnateur du pays vénitien (1806), chargé de l’organisation de la Toscane (1810, intendant général des provinces illyriennes (1811-1812), donataire en Illyrie (r. 4000) par décret impérial (), chevalier (An XII) puis commandeur de la Légion d'honneur (1804), chevalier de Saint Louis (1814). Il avait été créé comte de l'Empire (L.P. du ).

Rallié à l’Empereur (signe la délibération du Conseil d’État du ), destitué du Conseil d’État (juillet 1815), réintégré en 1817.

En 1812, il figure à la 26e place des contribuables les plus imposés du Morbihan, avec des revenus estimés à 5 000 francs. Il avait acheté des « biens nationaux ».

Il meurt le à Paris et est enterré au cimetière du Père-Lachaise[2]

Sociétés Savantes[modifier | modifier le code]

Benoît Georges de Najac est élu membre de l'académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon en 1801[3].

Postérité[modifier | modifier le code]

Trois enfants nés entre 1790 et 1794 :

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • Clément de La Jonquière, L'expédition d'Égypte 1798-1801. Tome 1
  • Dominique Saint-Pierre, "NAJAC Benoît Georges", in Dominique Saint-Pierre (dir.), Dictionnaire historique des académiciens de Lyon 1700-2016, Lyon : Éditions de l'Académie (4, rue Adolphe Max, 69005 Lyon), 2017, p. 941-942.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_890 » (consulté le )
  2. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 588
  3. Dominique Saint-Pierre, Dictionnaire historique des académiciens de Lyon : 1700-2016, (ISBN 978-2-9559433-0-4)

Liens externes[modifier | modifier le code]