Bataille de Gamboru Ngala (2015) — Wikipédia

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Bataille de Gamboru Ngala

Informations générales

Date	31 janvier - 3 février 2015
Lieu	Gamboru Ngala
Issue	Victoire tchadienne

Belligérants

Tchad Cameroun

Boko Haram

Commandants

Ahmat Darry Bazine

Forces en présence

2 000 hommes[1] 2 avions Su-25[2] 2 hélicoptères Mi-24[3] inconnues

inconnues

Pertes

9 morts 21 blessés (selon le Tchad)[4] aucune

~ 400 morts (selon le Tchad)[5],[4]

Insurrection de Boko Haram

Données clés

Coordonnées	12° 22′ 14″ nord, 14° 13′ 02″ est

Géolocalisation sur la carte : Nigeria

Bataille de Gamboru Ngala

Géolocalisation sur la carte : Afrique

Bataille de Gamboru Ngala

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La deuxième bataille de Gamboru Ngala se déroule du 31 janvier au 3 février 2015 lors de l'insurrection de Boko Haram.

Prélude[modifier | modifier le code]

L'armée tchadienne entre au Cameroun le 17 janvier 2015 et le 28 elle se déploie à la ville frontalière de Fotokol afin de soutenir l'armée camerounaise. Le 29, les djihadistes lancent une attaque à Bodo, près de la ville mais elle est repoussée^[6],[7].

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le 31 janvier, les Tchadiens attaquent à leur tour ; pendant trois jours deux avions de chasse Soukhoï Su-25 et deux hélicoptères Mi-24 bombardent la ville nigériane de Gamboru Ngala, située juste de l'autre côté de la frontière et séparée uniquement de Fotokol par un pont long de 500 mètres^{[3],[8],[2],[9],[10]}. L'artillerie camerounaise entre également en action^[11]. Le 1^er février, des soldats font une première incursion à Gamboru^[12]. Le Tchad invoque le « droit de poursuite » et le gouvernement nigérian déclare accepter la présence de troupes étrangères, bien qu'il se soit initialement montré réticent à une intervention extérieure peu avant les élections présidentielles^[13].

Le 3 février, en fin de matinée, 2 000 soldats tchadiens traversent le pont et entrent au Nigeria. Les Camerounais, de leur côté, restent à Fotokol. Après une heure de combat, Gamboru Ngala passe sous le contrôle des Tchadiens^{[11],[1],[14]}. La ville, abandonnée par sa population depuis des mois, est totalement déserte^[15].

Les pertes[modifier | modifier le code]

Le 4 février, l'armée tchadienne déclare que ses pertes sont de neuf morts et 21 blessés^[4]. Du côté des djihadistes, le général tchadien Ahmat Darry Bazine déclare au soir du 1^er février, que les bombardements ont fait 175 à 200 morts dans leur rangs^[5]. Puis l'armée tchadienne affirme que plus de 200 combattants ont été tués pour la seule journée du 3 février, plus une douzaine de véhicules équipés d'armes lourdes et une centaine de motos détruits^{[4],[16],[17]}.

Vidéographie[modifier | modifier le code]

• [vidéo] Nigeria: l'armée tchadienne attaque des positions de Boko Haram, AFP, 5 février 2015.
• [vidéo] Rares images de l'armée tchadienne en guerre contre Boko Haram, AFP, 6 février 2015.

Références[modifier | modifier le code]

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