Bataille d'Am Dam — Wikipédia

Bataille d'Am Dam

Informations générales
Date
Lieu Am Dam
Issue Victoire du gouvernement
Belligérants
Drapeau du Tchad Tchad UFR
Commandants
Idriss Déby Timan Erdimi[réf. souhaitée]
Mahamat Hamouda[réf. souhaitée]
Forces en présence
400 combattants
Pertes
Inconnues Plusieurs dizaines de tués
Plus de 80 prisonniers

Guerre civile tchadienne

Batailles

Coordonnées 12° 45′ 44″ nord, 20° 28′ 13″ est
Géolocalisation sur la carte : Tchad
(Voir situation sur carte : Tchad)
Bataille d'Am Dam
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Bataille d'Am Dam

La bataille d'Am-Dam est une des batailles de la guerre civile tchadienne, livrée le . Elle oppose les forces gouvernementales de la république du Tchad, menées par le président Idriss Déby en personne, aux forces rebelles de l'Union des forces de la résistance (UFR).

La bataille est remportée par les forces gouvernementales, qui mettent les rebelles en déroute.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le , les rebelles franchissent la frontière tchado-soudanaise. Ils sont rassemblés au nom de l'UFR, une coalition de huit mouvements rebelles[1]. Une colonne avance le long de la frontière avec la République centrafricaine et deux autres, fortes chacune de 60 véhicules, avancent vers Goz Beïda[2].

Le chef rebelle Ahmat Hassaballah Soubiane se replie avant la bataille tandis que le Front populaire pour la renaissance nationale reste en retrait à la frontière centrafricaine[3].

La colonne de l'UFR est encerclée par l'armée nationale tchadienne après avoir pénétré sur cent kilomètres dans le territoire tchadien[2]. Après des bombardements de l'Armée de l'air tchadienne le 6 et le , la bataille s'engage au sol ce dernier jour[4].

L'armée tchadienne se révèle supérieure aux rebelles, notamment grâce à ses blindés et son artillerie[5], ainsi qu'à son meilleur moral.

Si l'UFR revendique la victoire, avec des chiffres « peu crédibles »[6], la bataille se révèle décisive dans la victoire gouvernementale pendant la guerre civile[7]. Les rebelles sont mis en déroute et refluent vers le Soudan[2].

Au-delà de la victoire militaire, les images des dizaines de tués rebelles sont réutilisées par le gouvernement pour rendre publique sa victoire[8]. Selon une source du journal Libération, les rebelles auraient perdu la moité de leurs véhicules[9]. Les forces gouvernementales capturent également 83 enfants soldats recrutés par l'UFR[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « POLITIQUE-TCHAD: Pourquoi la guerre de Tissi? », sur Inter Press Service Français, (consulté le )
  2. a b et c Olivier Talles, « L'armée tchadienne gagne une bataille contre les rebelles », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  3. Jérôme Tubiana, r tomber les rebelles: Dimensions locales et régionales du rapprochement Tchad-Soudan, Genève, Small Arms Survey, coll. « HSBA Document de travail » (no 25), , 108 p. (ISBN 978-2-940415-48-9, lire en ligne)
  4. Rapport du Secrétaire général sur la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (S/2009/359), (lire en ligne)
  5. « Tchad : l'échec apparent de l'offensive des rebelles ne marque pas la fin du conflit », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Agence France-Presse, « Tchad : l'armée prend l'avantage sur les rebelles », sur Le Figaro, (consulté le )
  7. Christophe Boisbouvier, « Armée tchadienne : Mahamat Idriss Déby Itno, un monsieur très discret », sur Jeune Afrique, (consulté le )
  8. Emmanuel d’Abzac, « RFI - Le triomphalisme du pouvoir », sur www1.rfi.fr, (consulté le )
  9. Thomas Hofnung, « Les rebelles tchadiens refluent vers leur sanctuaire soudanais », sur Libération (consulté le )
  10. Rapport du Secrétaire général sur les enfants et le conflit armé au Tchad S/2011/64, (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]