Barbières — Wikipédia

Barbières
Barbières
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Bernard Previeu
2020-2026
Code postal 26300
Code commune 26023
Démographie
Gentilé Barbiérois, Barbiéroises
Population
municipale
1 133 hab. (2021 en augmentation de 11,85 % par rapport à 2015)
Densité 79 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 57′ 26″ nord, 5° 08′ 29″ est
Altitude Min. 389 m
Max. 1 322 m
Superficie 14,4 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vercors-Monts du Matin
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Barbières
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Barbières

Barbières est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont dénommés les Barbiérois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Barbières est située à 12 km de Romans-sur-Isère, à 18 km de Valence. Le village est situé au pied du massif du Vercors vers le col de Tourniol, vue panoramique sur les vallées du Rhône et de l'Isère.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune de Barbières est arrosée par :

  • la rivière la Barberolle qui prend sa source sur la commune[1],[2] ;
  • le ruisseau des Marais, affluent de la Barberolle[1] ;
  • le ruisseau du Ranc ; affluent du ruisseau des Marais[1] ;
  • le torrent des Riveure, affluent de la Barberolle[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Alpes du nord »[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 087 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rochefort-Samson_sapc »sur la commune de Rochefort-Samson à 2 km à vol d'oiseau[5], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 024,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Barbières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,9 %), prairies (19,5 %), terres arables (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), zones urbanisées (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

  • 1046 : Barberia (cartulaire de Romans, 139)[15] / étudié par Ernest Nègre[16].
  • XIIe siècle : mention du mandement : Mandamentum de Barbera (cartulaire de Romans, 274)[15].
  • 1260 : Castrum de Barbeira (De l'usage des fiefs, II, 118)[15].
  • 1442 : Castrum Barberie (choix de docum., 272)[15].
  • 1459 : Barbeyra (archives de la Drôme, E 2140)[15].
  • 1891 : Barbières, commune du canton de Bourg-de-Péage[15].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Ce toponyme serait issu d'un anthroponyme romain Barbarius[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

Les seigneuries[15] :

  • Le mandement de Barbières comprenait la partie basse de la commune de ce nom. Il relevait des comtes de Valentinois.
  • Le mandement de Pellafol comprenait la partie haute. Il relevait des évêques de Valence.
  • Au moins depuis le XIIIe siècle : les deux mandements auront toujours les mêmes seigneurs.
  • 1295 : les Barnard.
  • Les Sassenages (par héritage).
  • 1338 : donné aux Rochefort.
  • 1349 : les Beaumont (par héritage).
  • 1609 : les Frères.
  • Les (du) Sozey de la Croix.

Les paroisses :

  • Mandement de Barbières : paroisse de Fiancayes[réf. nécessaire].
  • Mandement de Pellafol : paroisse Saint-Martin de Cerne[réf. nécessaire].
  • Les deux églises étaient situées en dehors du territoire de la commune actuelle et sont aujourd'hui disparues. Une première église paroissiale a été bâtie au XVIIe siècle au centre du village (aujourd'hui Poste-Maison des arts). Elle sera remplacée à la fin du XIXe siècle par l'église Saint-Sébastien, située à l'entrée du village[17].

XVIe siècle : Antoine de Beaumont, seigneur de Barbières, se distingua pendant les guerres de religion, sous le nom de « Capitaine Barbières »[18], dans les rangs catholiques. Il était le cousin de François de Beaumont, le célèbre et sinistre baron des Adrets qui a mis sa violence, successivement, au service des deux camps[réf. nécessaire].

1689 (démographie) : 90 chefs de famille[15].

1789 (démographie) : 122 chefs de famille[15].

Avant 1790, Barbières était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et de la sénéchaussée de Crest, formant une paroisse du diocèse de Valence, dont les dîmes appartenaient au prieur de Cerne (cf. la commune de Charpey)[15].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

La « Vierge du Voeu » de Barbières

En 1790, Barbières fait partie du canton de Rochefort-Samson, mais la réorganisation de l'an VIII l'a fait entrer dans celui du Bourg-de-Péage[15].

1944 (religion catholique) : les « Vierges du Vœu du 15 août 1944 » dans la Drôme. Barbières fait partie des communes qui installent l'une de ces statuettes[19].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de quinze.

À la suite de l'élection municipale de 2014, le conseil municipal est composé de quatre adjoints et de dix conseillers municipaux[20].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1928 1965 Jules Seyve    
mars 1965 1995 Valéry Invernizzi DVD  
1995 2010 Michel Bénistant    
novembre 2010 2014 Michel Alloix    
2014 2020 Michel Romain SE Retraité
2020 En cours Bernard Previeu[20]    

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

En 2021, la commune comptait 1 133 habitants[Note 3], en augmentation de 11,85 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
618585746561653626639606632
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
562529502518570540478450440
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
444476422333370370352354372
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
421507534610583647710719961
2017 2021 - - - - - - -
1 0591 133-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête patronale : dernier dimanche de juillet / Fête communale : 11 novembre[18].

Loisirs[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

En 1992 : pâturages, céréales, bovins[18].

  • Foires : 25 avril et 18 octobre[18].

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Défilé vers le col de Tourniol (vue sur la plaine)[18].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Barbières possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d https://www.geoportail.gouv.fr/
  2. « "Cours d'eau de la Barberolle" », sur SANDRE (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Barbières et Rochefort-Samson », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rochefort-Samson_sapc », sur la commune de Rochefort-Samson - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Rochefort-Samson_sapc », sur la commune de Rochefort-Samson - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b c d e f g h i j et k J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 19.
  16. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 1, page 619, (id).
  17. Jean-François Duvic, Gens de la Raye, auto-éd., .
  18. a b c d e f g et h Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Barbières.
  19. « Musée de la résistance en ligne », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le ).
  20. a et b « Annuaire des communes de la Drôme. », sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.