Chatuzange-le-Goubet — Wikipédia

Chatuzange-le-Goubet
Chatuzange-le-Goubet
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Christian Gauthier
2020-2026
Code postal 26300
Code commune 26088
Démographie
Gentilé Goubetois, Goubetoises
Population
municipale
6 227 hab. (2021 en augmentation de 17,25 % par rapport à 2015)
Densité 221 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 00′ 28″ nord, 5° 05′ 29″ est
Altitude Min. 150 m
Max. 327 m
Superficie 28,24 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vercors-Monts du Matin
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Chatuzange-le-Goubet
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Chatuzange-le-Goubet

Chatuzange-le-Goubet est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont dénommés les Goubétois.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune, traversée par le 45e parallèle nord, est donc située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

Localisation[modifier | modifier le code]

Chatuzange-le-Goubet est située à 6 km au sud de Romans-sur-Isère, à 18 km au nord-est de Valence, à 77 km de Grenoble, à 121 km de Lyon.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Sites particuliers[1] :

  • les Montelets (325 m) ;
  • Mont Perroux (249 m).

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

  • la Limace
  • la Lotte
  • le Canal de la Bourne
  • le Charlieu
  • le Riousset
  • le Ruisseau de Bagnol
  • le Ruisseau de Béaure
  • le Ruisseau de Fleurs
  • le Ruisseau des Omis
  • le Ruisseau d'Ozon
  • l'Isère

Le barrage [de Pizançon] est installé sur l'Isère[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 884 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 5,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romans_sapc »sur la commune de Romans-sur-Isère à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 876,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records ROMANS_SAPC (26) - alt : 156m, lat : 45°03'00"N, lon : 4°59'55"E
Records établis sur la période du 01-07-1990 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,9 3,5 6,2 10,3 13,7 15,4 15,1 11,7 8,8 4,4 1,5 7,7
Température moyenne (°C) 4,4 5,4 9,1 12,2 16,3 20,2 22,3 22,1 17,9 13,7 8,4 5 13,1
Température maximale moyenne (°C) 8,1 9,9 14,7 18,2 22,4 26,6 29,3 29 24 18,7 12,4 8,4 18,5
Record de froid (°C)
date du record
−13,2
11.01.10
−10,3
05.02.12
−11,2
02.03.05
−6,5
08.04.21
0,9
07.05.19
5,3
21.06.1992
7,1
13.07.00
5,1
30.08.1998
1,7
30.09.1995
−4,2
26.10.03
−9,1
23.11.1998
−12
30.12.05
−13,2
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
22,1
10.01.15
22,2
23.02.20
25,9
25.03.1994
30,1
21.04.18
34,5
21.05.22
39,5
27.06.19
41,1
24.07.19
40,8
22.08.23
35
16.09.19
30
10.10.23
23,8
11.11.1995
18,6
17.12.19
41,1
2019
Précipitations (mm) 52,3 41,8 51,5 72,9 83,7 66,1 59 68,8 104,4 115,8 106 54,4 876,7
Source : « Fiche 26281001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chatuzange-le-Goubet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Elle appartient à l'unité urbaine de Romans-sur-Isère, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[12] et 57 067 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,7 %), zones agricoles hétérogènes (21 %), zones urbanisées (10,5 %), prairies (7,7 %), forêts (5,6 %), mines, décharges et chantiers (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), cultures permanentes (1,5 %), eaux continentales[Note 3] (1,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune est composée de quatre sections : Papelissier à l'est, Pizançon au nord sur la RD 532, le Goubet en bordure du Charlieu et Chatuzange au pied d'un coteau.
Les hameaux de Chatuzange et du Goubet sont réunis aujourd'hui par des constructions récentes et forment le village de Chatuzange-le-Goubet, alors que Papelissier et Pizançon sont distants de quelques kilomètres.

Hameaux, quartiers et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Bas Pinet
  • Beau Barret
  • Bourne
  • Buissonnier
  • Canard
  • Carle
  • Chalandoule
  • Chapelle Petit Saint-Jean
  • Cocu
  • Couppier
  • Coutiol
  • Crémoulin
  • Fiançayes
  • Flandrin
  • Gade
  • Grange Neuve
  • Gratte-Gousset
  • Haut Pinet
  • la Boite
  • la Chossonnière
  • la Cité
  • la Cizeranne
  • la Cure
  • la Douce
  • la Ferrière
  • la Jumenterie
  • la Merline
  • la Noyerate
  • la Part Dieu
  • la Roseraie
  • le Bien
  • le Chabot
  • le Coppe
  • le Goubet
  • le Gourdon
  • le Martinet
  • le Moulin
  • le Portail
  • les Bernards
  • les Blaches
  • les Chaux
  • les Chirouzes
  • les Cottes
  • les Grandaillers
  • les Grand-Terres
  • les Granges
  • les Grenières
  • les Guerres
  • les Liouds
  • les Maisons
  • les Malossannes
  • les Pérers
  • les Raynauds
  • les Routes
  • les Royannères
  • les Vangons
  • les Vernets
  • les Vidaux
  • les Voupes
  • le Trémolet
  • Lucia
  • Millard
  • Mollière
  • Papelissier
  • Petits Aillers
  • Pilène
  • Pizançon
  • Pont des Allobroges
  • Pont des Seigneurs
  • Rochas
  • Saint-Martin
  • Tendillon
  • Trignard

Anciens hameaux, quartiers et lieux-dits :

  • les Aillers est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé les Oleiras en 1246 (cartulaire de Léoncel, 146)[18].
  • les Allards est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé les Aillards en 1821 (Noms des communes et hameaux de la Drôme)[19].
  • les Goubets est un hameau attesté en 1891[20].

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Chatuzange[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[21] :

  • 1095 : villa Chatuzanges (cartulaire de Romans, 168).
  • 1140 : Chalvenzanjes (pour Chatuenzanjes) (Revue des biblioph. dauphin., 55).
  • XIIe siècle : mention de la paroisse (Saint-Apollinaire) : parrochia Chatusanzias (cartulaire de Romans, 309).
  • 1218 : Chatuisanges (cartulaire de Léoncel, 83).
  • 1244 : mention de l'église (Saint-Apollinaire) : ecclesia de Chalusangiis (cartulaire de Romans, 145).
  • 1246 : mention de la paroisse Saint-Apollinaire : parrochia Sancti Appolinaris de Chatuisangiis (cartulaire de Romans, 146).
  • 1247 : Chatuzangas (cartulaire de Léoncel, 148).
  • 1248 : Chatuczangis (cartulaire de Léoncel, 158).
  • 1251 : Chatusanjas (cartulaire de Léoncel, 168).
  • XIVe siècle : mention de l'église (Saint-Apollinaire) : capella de Chatusangiis (pouillé de Valence).
  • 1382 : Chatussangiis (archives de la Drôme, E 3649).
  • XVe siècle : mention de la paroisse (Saint-Apollinaire) : cura Chatusangiarum (pouillé de Valence).
  • 1506 : Chatusangiarum (archives de la Drôme, fonds de Léoncel).
  • 1549 : mention de la paroisse (Saint-Apollinaire) : cura Chatussangiarum (pouillé de Valence).
  • 1891 : Chatuzange, commune du canton de Bourg-de-Péage.

(non daté)[réf. nécessaire] : Chatuzange-le-Goubet.

Étymologies[modifier | modifier le code]

Chatuzange
Le Goubet

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

Au point de vue féodal, Chatuzange fit toujours partie de la terre de Pizançon (voir ce nom)[21].

Avant 1790, Chatuzange était une paroisse du diocèse de Valence dont l'église, dédiée à saint Apollinaire, dépendait du chapître de Romans qui y prenait la dîme et présentait à la cure.
Cette paroisse, dont l'étendue était la même que celle de la paroisse [de 1891], faisait partie de la communauté de Pizançon, dite aussi delphinaux de Pisançon, dont la circonscription territoriale était celle de la commune de Chatuzange, comprenant [en 1891] les deux paroisses de Chatuzange et de Pizançon[21].

Pizançon[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[22] :

  • 924 : mention de l'église Saint-Michel : ecclesia Sancti Michaelis in villa Pisanciano (cartulaire de Romans, 130).
  • 1038 : de Pisanciano(cartulaire de Romans, 224).
  • 1050 : mention du château : castrum Pisantiani (cartulaire de Romans, 327).
  • 1099 : mention du château : castrum Pisancianum (cartulaire de Romans, 173 bis).
  • 1100 : mention du château : castrum Pizancianun super fluvium Isare (cartulaire de Romans, 174).
  • 1100 : mention du mandement : mandamentum Pisanciani (cartulaire de Romans, 167).
  • 1134 : mention du château : castrum de Pisanciano (cartulaire de Romans, 291).
  • 1164 : Pizenczan (cartulaire des Hospitaliers, 53).
  • 1183: mention de la châtellenie : castellaria de Pisencans (cartulaire de Léoncel, 34).
  • XIIe siècle : Pisanca (cartulaire des Hospitaliers, 333).
  • 1200 : de Pisanciano, Piszanza et Pizanza (cartulaire des Hospitaliers, 47).
  • 1217 : Pisanchan (cartulaire des Hospitaliers, 47).
  • 1218 : mention du mandement : mandamentum de Pisansa (cartulaire de Romans, 43).
  • 1272 : Pissanum (inventaire des dauphins, 63).
  • 1279 : mention du château : castrum Pissanczani (inventaire des dauphins, 52).
  • 1297 : Piszasianum (cartulaire de Léoncel, 301).
  • XIVe siècle : mention de la paroisse : ecclesia Pisantiani (pouillé de Valence).
  • 1315 : Pizenza (cartulaire de Léoncel, 42).
  • 1333 : Pisancsanum (choix de documents, 39).
  • 1360 : mention du château : castrum Pisansiani (choix de documents, 197).
  • 1361 : mention du château : castrum Pizencianum (Duchesne, Comtes de Valentinois, 81).
  • 1372 : mention du mandement : mandamentum Pisanciani prope Romanis (Chevalier, Maladr. de Voley, 75).
  • 1391 : mention de la châtellenie : castellania Pisanciani (archives de la Drôme, E 3050).
  • 1404 : Piscencain (choix de documents, 241).
  • 1413 : Pizançon (archives de la Drôme, E 2292).
  • 1891 : Pisançon, village, section et paroisse de la commune de Chatuzange.

(non daté[réf. nécessaire]) : Pizançon, hameau de la commune de Chatuzange-le-Goubet[2].

La seigneurie[22] :

  • Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) fait partie du domaine temporel de l'abbaye de Romans.
  • Début XIIe siècle : elle est partagée entre les François de Royans et les Clérieux.
    • Les François de Royans.
      • Avant 1250 : la terre passe aux Chabeuil.
      • 1277 : elle passe aux barons de la Tour (futurs dauphins).
    • Les Clérieux.
      • 1336 : la terre passe (par héritage) aux comtes de Valentinois.
      • 1374 : elle passe aux Poitiers-Saint-Vallier.
  • 1467 : les Poitiers-Saint-Vallier reçoivent du roi Louis XI la part des dauphins. La terre est temporairement réunifiée.
  • 1542 : la terre est à nouveau partagée, cette fois entre les Vaulperge et les Béavieu.
    • Les Vaulperge possèdent la parerie delphinale.
      • 1593 : elle est engagée à Lesdiguières.
      • 1632 : vendue aux consuls de Romans.
    • Les Béavieu possède la parerie des Poitiers.
      • 1545 : elle passe aux Crequi.
      • 1570 : recouvrée par les Poitiers-Saint-Vallier.
      • 1595 : vendue aux La Croix-Chevrière.
  • 1655 : les La Croix-Chevrière acquièrent la parerie delphinale et réunifient la terre. Ils seront les derniers seigneurs.

Avant 1790, Pizançon était une paroisse de la communauté de Chatuzange et du diocèse de Valence dont l'église, dédiée à saint Michel, dépendait du chapitre de Romans, qui y prenait la dîme et présentait à la cure[22].

Pizançon était en outre le chef-lieu d'une importante seigneurie (ou mandement) comprenant, avec la paroisse de son nom, celle de Chatuzange et toute la commune actuelle du Bourg-de-Péage[22].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1800 1800 Jean-Pierre Doré    
1800 1808 François Clément    
1808 1815 Prosper de Chièze    
1815 1819 Joseph Cotte    
1819 1824 Prosper de Chièze    
1824 1830 Victor Duc    
1830 1831 Jean-François Galland    
1831 1837 André Chabert    
1837 1846 Antoine Blache    
1846 1858 Jean-François Galland    
1858 1863 Léopold Cotte    
1863 1871 Lucien Frederic Cotte    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1878 Lucien Frederic Cotte    
1878 1896 Joseph Rivoire    
1896 1900 Elie Chabert    
1900 1912 Julien Clairefond    
1912 1914 Zénon Rivoire    
1914
(élection ?)
1919 Elie Chabert    
1919 1935 Edouard Brégaud    
1935 1955 Marius Lattier    
1955
(élection ?)
1959 Lucien Valette    
1959 1965 Elie Gauthier    
1965 1989 Charles Bringuier    
1989 2001 Alberte Belle    
2021 En cours
(au 29 janvier 2021)
Christian Gauthier[23][source insuffisante]   retraité

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

En 2021, la commune comptait 6 227 habitants[Note 4], en augmentation de 17,25 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1651 2431 3431 7801 7371 8341 9081 9231 909
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8821 8711 7911 6921 7401 6111 5371 6091 575
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5221 5471 4401 2851 2781 4671 3641 4041 519
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 6221 7771 8752 5543 6193 9754 4884 6335 122
2018 2021 - - - - - - -
5 6186 227-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune compte deux écoles élémentaires et autant de maternelles[réf. nécessaire].

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête patronale : premier dimanche de mai[2].
  • Fête communale : troisième dimanche de février[2].

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Plan d'eau de Pizançon : nautisme et baignade[2].
  • Pêche[2].

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : céréales, vergers, porcins, ovins, aviculture (station avicole de Pizançon)[2].

Commerce[modifier | modifier le code]

Nombreux commerces[réf. nécessaire].

Industrie[modifier | modifier le code]

  • Carrières[2].
  • Usine électrique de Pizançon[1].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Marc Antoine Jullien (né en 1744 à Bourg-de-Péage, mort en 1821 à Pizançon), dit Jullien de la Drôme : homme politique. Lui et son épouse se retirent sur leurs terres à Pizançon (Chatuzange-le-Goubet) en 1810.
  • Rosalie Jullien (née en 1745 à Pontoise, morte en 1824), épouse du précédent.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Chatuzange-le-Goubet possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 2004, 192 pages.
  • Damien Delaye, Les péages de Pizançon et de Charmagnieu. L'exemple d'une fiscalité fluviale aux XVIIe et XVIIIe siècles, master 1, université Pierre Mendès-France, Grenoble, 2009 (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
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Références[modifier | modifier le code]

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