Bannière de procession — Wikipédia

Bannières de procession, lors de la procession de l'Assomption en 2009 à Paris

La bannière de procession ou bannière processionnelle est une pièce de tissu orné en broderie d'un décor et souvent d'inscriptions spécifiques. Bannière, elle est portée dans les processions où elle fait office d'insigne d'identification pour une confrérie religieuse, une paroisse ou une congrégation (gonfalon de …). Elle est en général de forme rectangulaire, suspendue par le petit côté supérieur du rectangle à un bâton horizontal lui-même porté par une hampe. Elle peut comporter des cordons latéraux terminés par des pompons.

La bannière du sanctuaire Notre-Dame de Toute Aide à Querrien dans les Côtes d’Armor.

Le port de la bannière en dépit de la difficulté, à cause du poids et des effets du vent, sur de longues distances est un honneur, réglé par les traditions locales, plus particulièrement dans les traditions des églises orientales.

En France les bannières de procession étaient par le passé souvent fabriquées dans des monastères ou des ateliers spécialisés dans la production d'articles religieux. Depuis 1953, en Bretagne, la maison "Le Minor" de Pont-l'Abbé en assure la fabrication, laquelle s'est arrêtée après le concile Vatican II avant de reprendre depuis la décennie 2000[1]. Les dessins en sont désormais beaucoup plus sobres ; ils sont dus à des artistes comme Pierre Toulhoat, André Bouler, Patrick Camus et bien d'autres. Il faut environ trois mois à une brodeuse pour en faire une. La 50e bannière fabriquée par la maison "Le Minor" a été confectionnée en 2020 pour l'église de La Trinité-Langonnet[2].

Illustrations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Joël Perrin (Joël) & Sandra Vasco Rocca, Thesaurus des objets religieux du culte catholique, Éditions du Patrimoine, Paris, 1999.
    • Christiane Hermelin Guillou, Bannières de Basse-Bretagne, Quimper, Amis de Louis Le Guennec, 2016.

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Articles connexes[modifier | modifier le code]