Azar Nafisi — Wikipédia

Azar Nafisi
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
آذر نفیسیVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
américaine (depuis )
iranienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Site web
Distinction
Œuvres principales
Reading Lolita in Tehran (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Azar Nafisi, née le à Téhéran (Iran)[1],[2], est une romancière écrivaine et professeur iranienne. Elle s'est engagée dans le combat des femmes dans la République islamique d'Iran. Exilée aux Etats Unis, elle a obtenu la citoyenneté américaine en 2008[3].

Son père est Ahmed Nafisi, ancien maire de Téhéran et sa mère est Nezhat Nafisi (en), la première femme membre du parlement iranien[2]. Azar Nafisi est née en 1955 et grandit dans une famille passionnée de littérature[2].

À l'âge de 13 ans, ses parents l'envoient terminer ses études à Lancaster (Royaume-Uni)[4]. Elle obtient son doctorat en littérature anglaise et américaine à l'université d'Oklahoma ainsi qu'une bourse à l'université d'Oxford[2].

Retour en Iran

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Elle revient en 1979 en Iran juste après la Révolution iranienne. Elle enseigne au département d'Anglais de l'université de Téhéran et elle en est expulsée en 1981 à la suite de son refus de porter le voile islamique. Elle continue à enseigner clandestinement la littérature occidentale chez elle[5]. À partir de 1987, elle enseigne officiellement à l'université islamique libre d'Iran[2]. Elle y encourage l'insubordination des femmes dans la République islamique d'Iran[5].

Retour aux États-Unis

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Elle quitte définitivement l'Iran en 1997 et écrit des articles pour The New York Times, The Washington Post et The New Republic critiquant les conditions des femmes en Iran[2].

En 2003[2], elle publie son premier roman autobiographique, Lire Lolita à Téhéran, qui reste durant 117 semaines sur la liste des best-sellers du The New York Times et publié dans 32 langues[5].

Parallèlement à sa carrière d'écrivaine, elle travaille à l'université Johns-Hopkins à Baltimore, Maryland (États-Unis)[4].

Elle a obtenu la nationalité américaine en 2008 et vit à Washington D.C.[6].

  • Word of war, The New York Times,
  • Woman who fight for freedom, The Guardian,
  • Iran's women: Canaries in the coal mine, The Huffington Post,
  • Go tell it on the Mountain by James Baldwin, book of a lifetime: passionate writer captures an essential aspect of life in America, The Independent,

Notes et références

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  1. « Mémoires captives », sur Catalogue de l'université de Toulouse (consulté le )
  2. a b c d e f et g (en) Université du Minnesota, « Azar Nafisi », Voices from the Gaps,‎ (lire en ligne)
  3. « Azar Nafisi lecture | Spain - Embassy of the United States » [archive du ], sur madrid.usembassy.gov (consulté le )
  4. a et b « Moving stories: Azar Nafisi », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. a b et c Lila Azam Zanganeh, « "Mémoires captives", d'Azar Nafisi », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  6. (en-GB) Interview by Viv Groskop, « Azar Nafisi: ‘Books are representative of the most democratic way of living’ », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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