Enseignement supérieur — Wikipédia

L'université de Californie à Berkeley, aux États-Unis.

Le terme d'études supérieures (parfois appelées études tertiaires par continuation de l'enseignement secondaire scolaire[1] ou enseignement supérieur) désigne généralement l'instruction dispensée par les universités, les collèges anglo-saxons, avec en France un système plus dual de grandes écoles, d'instituts et d'autres institutions comme les grands établissements décernant des grades universitaires ou autres diplômes de l'enseignement supérieur. Ces études visent à acquérir un niveau « supérieur » de compétences, généralement via une inscription ou concours d'entrée, un cursus ponctués par des examens.

Ces études se déroulent souvent autour de campus, dans un système public ou privé selon les cas, et souvent catégorisés en sciences, techniques, ingénierie et mathématiques (STEM) et « sciences humaines et sociales ».

Les types de diplômes évoluent avec le temps, mais tendent à s'homogénéiser aux niveaux européens et internationaux avec les licences, des masters, et des doctorats pour faciliter les systèmes d'équivalence ou de reconnaissance mutuelle de diplômes. Cette formation inclut des cours et des stages, et peut également comporter des participations à la recherche scientifique (notamment au niveau du doctorat) et intégrer de la formation continue, mais accepte souvent aussi des « auditeurs libres » qui viennent simplement accroître leur culture générale ou spécialisée.

Cloître de Saint-Jean-au-Mont, Ancien siège de la prison de la Ville de Bologne, aujourd’hui siège des départements d’Archéologie, d’Histoire, de Paléographie et de Médiévisme.

Historiquement, il s’agissait autrefois d'abord de former les élites recrutées par les États, les armées et les religions, puis (à partir de la révolution industrielle) par les mondes économique et industriel et de la culture ou de l'enseignement. Mais d'autres dimensions, socioculturelles et éthiques ou de développement durable sont apparues à la fin du XXe siècle, ajoutant une dimension de service public visant à permettre aux étudiants, de trouver leur voie ou domaine d'excellence, de se préparer aux métiers futurs tout en faisant progresser le savoir[2].

En France à partir de l'époque carolingienne, les universités se développent mais proposent des cursus essentiellement basés sur la religion. En 1530, en réaction à la main mise de la religion sur l'université et ses facultés, le Collège de France est créé, faisant entrer l'esprit de la Renaissance dans l'enseignement supérieur[2]. En 1747, pour la formation des ingénieurs, est créée l’École des Ponts. En 1794, pour former l'essentiel de l'encadrement militaires et techniques de l’État, la Révolution française crée les « Écoles Spéciales » qui deviendront les « Grandes écoles » : l'École polytechnique, l'École normale supérieure, le Conservatoire national des arts et métiers[2].

L'université de Bologne.

Au XXe siècle, le nombre de jeunes en âge d’être scolarisé a fortement grandi jusque dans les années 1970 où il s'est stabilisé (autour de seize millions). Le taux de scolarisation a continué à augmenter, surtout dans le supérieur (73 % en 1970 à 91 % en 1997)[2]. Le taux de bacheliers dans une classe d’âge a plus que doublé de 1985 à 1997 (de 29,4 % à 61,5 %). En 1997, 481 000 étudiants ont eu un BAC leur permettant d'entrer à l'université (contre 5 600 au début du siècle). 2,1 millions d'étudiants sont inscrits dans l'enseignement supérieur français en 1997, contre 1,2 million en 1980, 310 000 en 1960 et 30 000 en 1900 : le nombre d’étudiants du supérieur a été multiplié par 70 au cours du siècle. 160 écoles d'ingénieurs s'organisent aujourd'hui autour de la conférence des grandes écoles[2]. En France, à la fin du XXe siècle, 238 écoles d’ingénieurs, 230 écoles de commerce sélectionnaient environ 124 000 étudiants pour partie via des classes préparatoires (80 000 étudiants), soit au total 9,5 % des étudiants de l’enseignement supérieur. L’université (hors IUT et écoles universitaires d’ingénieurs) formait 62 % des étudiants soit 1,3 million (à comparer à 790 000 étudiants en 1980) ; l’enseignement supérieur technique et technologique (STS, formations universitaires technologiques) en formait 340 000 autres soit 16 % du total, le reste incluait les formations paramédicales et sociales[2]. De 1900 à 1997, le nombre d’élèves universitaires a été multiplié par plus de 40, alors que celui des écoles d’ingénieurs ne l’était que par 15 (ce qui montre une sélection croissante de la part des grandes écoles)[2]. En 2014, selon l'OCDE, 44,7 % des Français âgés de 25 à 34 ans disposaient d'un niveau d’éducation supérieur, contre 28 % des Allemands de cette tranche d'age[3].

L'Université de Heidelberg fut fondée en 1386 et est de ce fait la plus ancienne d'Allemagne.

Sous l'égide de l'ONU et de l'UNESCO, à l'occasion du sommet Rio + 20 (conférence des Nations unies sur le développement durable 20-, Rio de Janeiro), les établissements d’enseignement supérieur (EES) ont été invités à signer un engagement[4] à participer à des pratiques durables, au travers notamment de quatre actions :

  • « enseigner les concepts de développement durable »[4] ;
  • « encourager la recherche sur le développement durable »[4] ;
  • « soutenir les efforts de développement durable »[4] ;
  • « s'engager et partager les résultats par le biais de cadres internationaux »[4].

Selon les cas, les cadres et la hauteur des frais d'inscription, les universités et grandes écoles sont plus ou moins dépendantes des financements et moyens publics ou privés (contrats avec entreprises, mécénat, financements détaxés…).

  • Les « échanges interuniversitaires » sont de plus en plus fréquents (via Erasmus notamment, mais aussi via l'internet et les NTIC). Ils sont facilités par une tendance à l'harmonisation des cursus et des diplômes.
  • La formation tout au long de la vie prend de l'importance[5].
  • Des réflexions et expérimentations existent dans de nombreux pays pour permettre et améliorer des universités et de grandes écoles ouvertes sur le monde et la pluridisciplinarité, l'interdisciplinarité, permettant la culture générale, tout en préparant à la modernisation et aux spécialisations, en utilisant mieux les nouvelles technologies de la communication (université numérique…), le travail collaboratif, en intégrant les principes de la justice sociale, et sans être des « machines de reproduction des élites (…) un enfant scolarisé en primaire dans une banlieue défavorisée n’a pratiquement plus aucune chance d’accéder à une très grande école »[2].
  • L'enseignement supérieur s'intègre parfois aux pôles et clusters développés par les collectivités et/ou le monde de l'économie.
  • Dans certains pays, le dépôt de brevet et création de start-up par les établissements d'enseignement supérieur ont été encouragés.
L'enseignement supérieur au Bénin est placé sous la tutelle du ministère béninois de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Depuis 2019, le ministre est Éléonore Yayi Ladekan[6].
Ministère de l'enseignement supérieur du Cameroun
L'enseignement supérieur public au Cameroun est sous tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur (MINESUP). Six des huit universités publiques que compte le Cameroun, celles de Buéa, Douala, Dschang, Ngaoundéré, Yaoundé I et Yaoundé II sont issues de l'éclatement de l'université du Cameroun de Yaoundé de par la réforme de l'enseignement supérieur de 1993. L'Université de Maroua a été créée en 2009 et l'Université de Bamenda en 2010.

Dès la rentrée universitaire 2022-2023, le pays comptera 11 Universités publiques[7]. En effet, lors de son traditionnel discours de fin d'année à la nation le 31 décembre 2021, Paul Biya a annoncé la création de trois nouvelles Universités publiques, à savoir : celle de Bertoua, Ebolowa et Garoua. Cette décision, matérialisée par un décret présidentiel de janvier 2022, a pour objectif de mettre un terme au disparités infrastructurelles entre régions. "Il n'est pas acceptable que certaines régions aient le sentiment d'être laissées sur le chemin tandis que d'autres progressent"[8], a expliqué Paul Biya, lors de son discours du 31 décembre 2021.

Leur mission définie dans l'article 3 du décret 027 de 1993 a été renforcée par la loi d'orientation du 19/01/2001. Elles sont chargées de formation, de recherche scientifique et technique, de l'appui au développement, de la promotion sociale, et de la promotion de la science, de la culture et de la conscience nationale. À ces universités sont généralement rattachés des écoles et instituts spécialisés d'enseignement et de recherches.

L'enseignement supérieur privé est en pleine croissance au Cameroun. De ce fait le pays compte déjà plusieurs universités et instituts supérieurs privés d'enseignement et de recherche.

Le premier établissement d'enseignement supérieur de Madagascar est l'École de médecine et de pharmacie, plus connue sous le nom d'École de Befelatanana, créée en 1896 sous l'égide du Général Gallieni[réf. nécessaire]. Cette école a été fondée pour former des médecins et des pharmaciens pour l'administration coloniale française.

Elle a été la seule institution d'enseignement supérieur de Madagascar jusqu'en 1941[réf. nécessaire], date à laquelle l'École supérieure de droit est fondée dans le quartier d'Ankatso. Il a fallu ensuite attendre l'indépendance pour que le premier établissement d'enseignement supérieur privé, l'Institut catholique de Madagascar, voit le jour[9]. Celui-ci propose des formations dans un large éventail de disciplines, notamment les sciences, les sciences humaines et sociales, la médecine et l'ingénierie. L'année suivante, en 1961, les deux établissements publics fusionnent pour former l'Université d'Antananarivo, qui restera la seule institution universitaire publique malgache jusqu'en 1988[réf. nécessaire].

Aujourd'hui, Madagascar compte six universités publiques et plus de 160 établissements d'enseignement supérieur privés.

L'enseignement supérieur au Mali est le secteur de l'éducation qui est sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique[10]. L'université de Bamako, qui est l'une des plus jeunes universités de l'Afrique occidentale, a ouvert ses portes en 1996.

Pour résorber les difficultés récurrentes auxquelles l'enseignement supérieur était confronté à savoir les effectifs pléthoriques, le deficit d'enseignants, le chevauchement des années universitaires, le manque de support administratif et pédagogique[11]. En , des reformes ont été entreprises pour aboutir à la création de plusieurs entités d'université en divisant l'université de Bamako qui regroupait dans le temps toutes les facultés[12]. Ainsi par le conseil des ministres sur la proposition du ministre de l'enseignement supérieur d'alors Siby Ginette Bellegarde, l'université de Bamako a été scindée en quatre universités[13].
L'enseignement supérieur au Tchad est placé sous la tutelle du ministère tchadien de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

L'enseignement supérieur au Togo est placé sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Depuis le , le ministre est le Professeur Koffi Akpagana[14].

En , les autorités togolaises ont lancé le Conseil présidentiel sur l’enseignement supérieur et la recherche afin de repenser l'enseignement supérieur et la recherche scientifique du pays[15],[16] et de définir un plan stratégique à l'horizon 2025[17].

L'enseignement supérieur en Tunisie permet l'éducation supérieure de plus de 300 000 étudiants tunisiens durant l'année 2022-2023. Ceux-ci fréquentent treize universités et 193 établissements supérieurs publics[18], ainsi que 25 établissements supérieurs privés[19].

Le budget du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l'année 2024 est estimé à 2,27 milliards de dinars tunisiens, ce qui représente représente 3,81 % du budget total de l'État[20]. Ce budget comprend 1,575 milliard pour les dépenses salariales.
Au Canada, l'éducation est de juridiction provinciale, ce qui a pour effet que l'enseignement primaire et l'enseignement secondaire diffèrent énormément d'une province à l'autre. Cependant, les études supérieures et les grades universitaires sont assez uniformes à travers le pays, sauf au Québec, qui comporte des collèges, une étape obligatoire avant l'université.

Unique au Québec, l'enseignement collégial consiste en deux ou trois années d'études, qui débouchent, dans les deux cas, en l'obtention du diplôme d'études collégiales (DEC). L'élève a donc deux possibilités lors de son entrée au collégial :

  • L'éducation préuniversitaire, d'une durée normale de deux ans, qui prépare l'étudiant à son entrée à l'université à l'aide de cours d'apprentissage général. Plusieurs programmes sont offerts, entre autres :
  • L'éducation technique, d'une durée normale de trois ans, qui permet aux étudiants d'acquérir des connaissances plus spécifiques et pratiques concernant un métier. Certains cours, tels les cours de littérature, de philosophie, d'anglais ou encore d'éducation physique pour ne nommer qu'eux, sont obligatoires à l'obtention du diplôme d'études collégiales (DEC). L'éducation technique permet aux étudiants d'entrer sur le marché du travail ou de continuer leurs études à l'université.

Le système universitaire québécois est composé de nombreuses universités, dont le réseau public de l'Université du Québec. Il comprend trois principaux niveaux d'études :

  • premier cycle (baccalauréat) ;
  • deuxième cycle (maîtrise) ;
  • troisième cycle (doctorat).

Puisque l'accès à l'université québécoise comporte un minimum de treize ans de scolarité, contrairement à douze ans dans le reste du Canada, les études universitaires de niveau baccalauréat sont généralement d'une durée de trois ans, soit une de moins qu'ailleurs au pays.

États-Unis

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L’enseignement supérieur aux États-Unis est une étape finale facultative de l’éducation formelle suivant l’enseignement secondaire. Les études supérieures, aussi appelées études tertiaires[21], sont généralement dispensées dans l'un des 4627 établissements respectant la loi sur l'enseignement supérieur de 1965 (Higher Education Act of 1965 en anglais, ou HEA) et aboutissent à l'obtention d'un diplôme[22].
Lorsque le Cambodge accède à l’indépendance le , l’enseignement supérieur est à peine présent dans le paysage éducatif de ce petit pays : deux cent vingt étudiants sont alors recensés. Quinze années plus tard, sept universités accueillent environ sept mille étudiants avant que, dès la fin des années soixante, les premiers troubles politiques internes, la guerre à ses frontières, le renversement du prince Norodom Sihanouk puis l’instauration sanguinaire du régime des Khmers rouges (1975-1979) ne viennent mettre fin à ce spectaculaire essor. Au cours des années suivantes, dans un contexte politique instable où les tensions restent vives, alors que le pays est exsangue, que la pénurie est totale, le secteur de l’enseignement supérieur contraint de surcroît, de s’effacer devant la reconstruction évidemment prioritaire de l’éducation de base, peine à se restaurer. Il faudra attendre le milieu des années 1990 et surtout le début des années 2000 pour qu’enfin les conditions soient de nouveau réunies pour lui assurer un développement plus dynamique. Dans un contexte économique marqué par un taux de croissance insolent[note 1]., alors que les aides internationales sont maintenues, le décollage de l’enseignement supérieur, largement porté par le secteur privé est en effet patent depuis le début du XXIe siècle. L’entrée dans l’ASEAN [note 2] à compter du 1er janvier 2016 mais aussi la volonté réitérée du pouvoir exécutif de faire entrer le Cambodge dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire supérieur[note 3]. devrait accélérer les réformes. Alors qu’en 2019, plus de 220 000 étudiants, encadrés par environ 16 000 enseignants sont inscrits dans 124 établissements, deux défis majeurs attendent le Cambodge au cours de ces prochaines années : la recherche d’une meilleure adéquation formation-emploi d’une part, des progrès avérés sur le plan de la qualité de l’enseignement dispensé d’autre part. Ces objectifs ne seront atteints que si une revalorisation du statut des enseignants, en particulier dans sa dimension salariale, est confortée et ce, en favorisant dans le même temps le rétablissement d’un environnement politique apaisé et équilibré à tout point de vue.[note 4][pertinence contestée]

L'enseignement supérieur en Chine comporte différents réseaux d'universités, de facultés et d'académies d'enseignement supérieur répartis sur l'ensemble du territoire.

En 2007 la Chine comptait 2321 universités et établissements d'enseignement supérieur et 31 millions d'étudiants étaient inscrits[28]
Faculté des lettres de l'université de Téhéran
L'Iran possède un grand réseau d'universités privées et publiques offrant des diplômes d'éducation supérieure. Les universités de l'état sont sous la direction du ministère des Sciences, de la Recherche et de la Technologie iranien[29] (dans le cas des universités non-médicales), et du ministère de la Santé et de l'Éducation médicale[30] (pour les écoles de médecine).
Ancienne Université de Mons-Hainaut

La déclaration de Bologne fut signée le par 29 pays européens dans le but d'harmoniser les études et diplômes dans l'enseignement supérieur.

Une réforme de la structure et du paysage de l'enseignement supérieur a également été mise en place en (décret du définissant le paysage de l'enseignement supérieur et l'organisation académique des études). Un organisme d'intérêt public a été créé : l'Académie de Recherche et d’Enseignement supérieur (ARES).

L’ARES est la fédération des établissements d’enseignement supérieur dans la Fédération Wallonie-Bruxelles (universités, hautes écoles, écoles supérieures des arts, enseignement supérieur de promotion sociale), chargée de garantir l’exercice des différentes missions d’enseignement supérieur, de recherche et de service à la collectivité et de susciter les collaborations entre les établissements [31].
Faculté de droit et de sciences politiques de Bordeaux.
Faculté de Droit Paris II Panthéon-Assas : le bâtiment principal sur la place du Panthéon.
L'amphi 1 du Centre Assas lors de la cérémonie de remise des diplômes des docteurs en Droit.

En France, l'accès au premier cycle d'études supérieures des universités est de droit[32] pour tous les bacheliers ou titulaires d'un diplôme d'accès aux études supérieures : 98 % des bacheliers généraux, 90 % des bacheliers technologiques et 45 % des bacheliers professionnels poursuivent leurs études.

La dépense publique annuelle par étudiant en 2012 (chiffre provisoire) est de 11 739 [33] (en progression de 0,9 % par rapport à 2011). Entre 2008 et 2013, la dépense moyenne par étudiant est restée stable en France tandis qu'elle a augmenté de 5 % dans la moyenne des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)[34]. Cette valeur moyenne de dépense masque en réalité une grande diversité puisque les chiffres varient de 10 942  pour les universités à parfois plus de 20 000  pour certains établissements. Toutefois, cette dépense est en progression constante et a augmenté de 50 % en 30 ans[33].

Le dispositif français est caractérisé par une double coupure. D'une part, le service public de l'enseignement supérieur est assuré par les universités ouvertes à tous (sauf les études de santé) et par les « grandes écoles » qui recrutent les étudiants par concours (à la différence des universités dont la sélection se fait en cours de cursus). D'autre part, la recherche est assurée à la fois par les établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) spécialisés et par les universités qui assurent une double mission d'enseignement et de recherche. L'ensemble est complexe et nécessite des conseils tout au long du processus.

En 2014, selon l'OCDE, 44,7 % des Français âgés de 25 à 34 ans disposaient d'un niveau d’éducation supérieur, contre 28 % des Allemands de cette tranche d'âge[35].
Les études supérieures en Hongrie sont caractérisées par un système dual d'universités (en hongrois : egyetem) et d'écoles supérieures (főiskola).

Les études supérieures en Suisse sont également appelées degré tertiaire de l'éducation. L'offre de formation à ce niveau en Suisse est très importante. Elle se divise principalement en deux domaines, celui des hautes écoles (universitaires ou non) et celui de la formation professionnelle supérieure.

  • Le domaine de la formation professionnelle supérieure est constitué par les écoles supérieures et par toutes les autres formations de degré tertiaire préparant au brevet fédéral ou au diplôme fédéral. La formation professionnelle supérieure se caractérise par une offre large et diversifiée d'institutions privées.

Notes et références

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  1. Selon la Banque Mondiale, le taux de croissance s’établit à 7,1% en 2019[23].
  2. Le Cambodge est membre de l’Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) depuis 1999, de la Communauté économique ASEAN depuis le [24]
  3. Le Cambodge a quitté le groupe des pays à revenu faible pour passer dans celui des pays à revenu intermédiaire inférieur le [25] Le gouvernement ambitionne d’atteindre la catégorie des pays à revenu intermédiaire supérieur avant 2030[26]
  4. « Pour aller de l’avant, il faudra peut-être accorder une attention prioritaire à l’équilibre entre la croissance économique et la protection de l’environnement, la protection des droits de l’homme et la promotion d’objectifs sociaux, afin de protéger les pauvres des chocs économiques, de partager équitablement la prospérité et de faire bénéficier les générations futures ».Discours prononcé par Mme Pauline Tamesis, coordonnatrice résidente de l’ONU, au cours d’une rencontre avec le premier ministre cambodgien Hun Sen[27].

Références

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  1. Combien d'étudiants terminent-ils leurs études tertiaires ?, Organisation for Economic Cooperation and Development (OECD), (DOI 10.1787/eag-2010-7-fr, lire en ligne), p. 60–74.
  2. a b c d e f g et h Jacques Attali, Pascal Brandys, Georges Charpak, Serge Feneulile, Axel Kahn, Julia Kristeva, Michel Lazdunski, Michel-Edouard Leclerc, Nicole Le Douarin, Colette Lewiner, Christiane Marchello Nizia, Francis mer, Jérôme Monod, René Pellat, Alain Touraine - rapporteurs : Olivier Brigaud et Frédéric Mion, Pour un modèle européen d'enseignement supérieur.
  3. « Non, la France n'est pas allergique aux réformes ! », Alternatives Economiques,‎ (lire en ligne).
  4. a b c d et e Les établissements d’enseignement supérieur s’engagent à des pratiques durables à l’occasion de la conférence des Nations Unies sur le développement durable 20-22 juin 2012, Rio de Janeiro.
  5. (en) Andreas Kaplan, Higher education at the crossroads of disruption: the university of the 21st century, Emerald, (lire en ligne)
  6. Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la République du Bénin, « Présentation de la ministre »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur enseignementsuperieur.gouv.bj (consulté le ).
  7. Simon NGONO (2022), L'économie des médias et le numérique en Afrique, Saint-Denis de La Réunion, Presses Universitaires Indianocéaniques (PUI), 208 p.
  8. « Cameroun : le président Paul Biya annonce la création de trois nouvelles universités d’Etat »
  9. « Université Catholique de Madagascar », sur www.ucm.mg (consulté le )
  10. http://u-bamako.ml.refer.org/spip.php?article6
  11. « wadr.org/fr/site/news_fr/1686/… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  12. « 1ère sortie médiatique conjointe des Recteurs des Universités de Bamako et... », sur malijet.com (consulté le ).
  13. [1]
  14. « Pr Koffi Akpagana, le nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche | Université de Lomé », sur univ-lome.tg (consulté le ).
  15. Late Pater, « Le Conseil présidentiel veut mieux faire ! »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur pa-lunion.com, (consulté le ).
  16. Gouvernement de la République togolaise, « Repenser l’enseignement supérieur », sur republicoftogo.com, (consulté le ).
  17. G.K, Lomé, « Grande concertation sur l’Enseignement supérieur au Togo : Le Conseil présidentiel met le cap sur l’avenir ! », sur icilome.com, (consulté le ).
  18. « Enseignement supérieur »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur mes.tn.
  19. « Établissements d'enseignement supérieur privé autorisés »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur mes.tn.
  20. « Le budget du ministère de l'Enseignement supérieur adopté », sur leconomistemaghrebin.com, (consulté le ).
  21. « Combien d'étudiants terminent-ils leurs études tertiaires ? », dans Regards sur l'éducation 2010, Éditions OCDE, (ISBN 9789264075672, DOI 10.1787/eag-2010-7-fr, lire en ligne), p. 60–74
  22. (en) « Digest of Education Statistics, 2012 », sur nces.ed.gov (consulté le )
  23. https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/KH/indicateurs-et-conjoncture#:~:text=Port%C3%A9%20par%
  24. Trésor, Direction générale. Ministère de l’Économie 2017. Fiche Cambodge https://www.tresor.economie.gouv.fr/pays/cambodge.
  25. « Nouvelle classification des pays en fonction de leur revenu : actualisation 2016 », sur Banque mondiale / Blogs (consulté le ).
  26. IIPE Unesco. International Institute for Educational Planning (Le Ministre cambodgien de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports visite l’IIPE-UNESCO) 3 novembre 2015). http://www.iiep.unesco.org/fr/le-ministre-cambodgien-de-leducation-de-la-jeunesse-et-des-sports-visite-liipe-unesco-3339
  27. CAMBODGEMAG, 7 mai 2019. https://www.cambodgemag.com/post/onu-pauline-tamesis-gouvernement-atteindre-ensemble-le-programme-de-d%C3%A9veloppement
  28. Zhu Xiaoyu, ministre conseiller de l'éducation, « L'enseignement supérieur en Chine », sur wcfel.org
  29. Site officiel du ministère des sciences
  30. Site officiel du ministère de santé
  31. Communauté française de Belgique, Portail de l'enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles.
  32. Art. L612-3
  33. a et b Olivier Lefebvre (dir.), Jean-Pierre Dalous et Martine Jeljoul, « la dépense d'éducation pour l'enseignement supérieur : 47 indicateurs », L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France, Paris, Ministère de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche « 7 »,‎ , p. 12-13, article no 1 (ISBN 978-2-11-099375-5, ISSN 1962-2546 et 2271-2240, lire en ligne, consulté le )
  34. Olivier Lefebvre (dir.) et Marguerite Rudolf, « la dépense pour l'enseignement supérieur dans les pays de l'OCDE », L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France, Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation, no 10,‎ , p. 17, article no 2 (ISBN 978-2-11-152028-8, ISSN 1962-2546, lire en ligne)
  35. « Non, la France n'est pas allergique aux réformes ! », Alternatives Economiques,‎ (lire en ligne, consulté le )

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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