Armistice de Cherasco — Wikipédia

L’armistice de Cherasco est signé le . Le roi de Sardaigne, Victor-Amédée III se retire de la Première Coalition (dans laquelle restent seulement l’Angleterre et l’Autriche). Les places fortes d’Alexandrie, de Coni et de Tortone sont livrées aux Français. Des approvisionnements de vivres, d’habillement, d’armes et de munitions sont accordés et aussi la libre circulation des troupes dans tout le Piémont.

Napoléon Bonaparte, en deux semaines, en mettant le royaume de Sardaigne à genoux, a réussi là où ses prédécesseurs avaient échoué en quatre ans d’efforts.

Traité de Paris[modifier | modifier le code]

À la suite de l’armistice de Cherasco, le suivant est signé à Paris l’accord de paix définitif, en vertu duquel Victor-Amédée III, roi de Sardaigne, duc de Savoie et prince de Piémont, cède à la France le comté de Nice, le duché de Savoie, Tende et Beuil, en même temps qu’il garantit le libre passage sur son territoire aux troupes françaises.

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marquis Henri Costa de Beauregard, « Quelques détails sur les circonstances de la suspension d'armes conclue à Cherasco dans la nuit du 26 au 27 avril 1796, entre le général Bonaparte et les commissaires du roi de Sardaigne », Mémoires de l'Académie royale de Savoie, 2e série, t. 2,‎ , p. 309-322 (lire en ligne)