Armée de terre bangladaise — Wikipédia

L'Armée de terre bangladaise, créée en 1971, est la branche terrestre des forces armées du Bangladesh. Basée à Dhaka, elle compte environ 204 000 membres et participe aux missions de maintien de la paix des Nations Unies[1].

Armée de terre bangladaise
Des soldats bangladais en manœuvre près de Dacca en compagnie d'un officier américain en 2014.
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Siège
Dhaka CantonmentVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays
Organisation
Effectif
204 000 employés ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Récompense
Site web

Histoire[modifier | modifier le code]

Racines Historiques

La tradition martiale du Bengale remonte aux rois locaux, dont les armées étaient composées d'infanterie, de cavalerie, d'éléphants de guerre et de bateaux de guerre. L'arrivée des musulmans et la création du Sultanat du Bengale ont renforcé ces forces. Sous le régime colonial britannique, les Bengalis ont joué un rôle clé dans l'armée indienne britannique, surtout avant la mutinerie des cipayes en 1857[2],[3].

Période Pakistanaise

Après la partition de 1947, l'armée du Bengale est devenue une partie de l'armée pakistanaise. Cependant, les tensions ethniques et politiques ont mené à des discriminations à l'égard des soldats et officiers bengalis[4].

Guerre de Libération de 1971

En 1971, à la suite de l'opération Searchlight par l'armée pakistanaise et la déclaration d'indépendance par Sheikh Mujibur Rahman, l'armée du Bengale s'est rebellée, menant finalement à la création du Bangladesh[5],[6].

Après 1971

Après l'indépendance, l'armée a été impliquée dans plusieurs coups d'État et crises politiques, notamment l'assassinat de Sheikh Mujibur Rahman en 1975[7].

Modernisation et rôle international

L'armée a vu une modernisation significative depuis les années 90 et a également participé à de nombreuses opérations de maintien de la paix sous l'égide des Nations unies.

Structure[modifier | modifier le code]

De nos jours, l'armée de terre comprend 8 divisions d'infanterie régionales alignant 25 brigades d'infanterie, une brigade blindée forte de sept régiments et trois régiments d'artillerie.

Équipements[modifier | modifier le code]

L'histoire militaire et politique du Bangadesh explique que son armée est équipée majoritairement chinois et pakistanais mais aussi occidentaux (Allemagne de l'Ouest, Australie, France) depuis les années 1990[1]. Certaines armes chinoises sont produites sous licence par les arsenaux bangladais.

Missions[modifier | modifier le code]

L'armée intervient aux côtés des pompiers en cas de sinistres intérieurs majeurs[8].

Elle figure parmi les principaux contributeurs aux casques bleus des Nations-Unies avec près de 10 000 hommes[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Helen Chachaty. Le Bangladesh réceptionne deux Dauphin. Le Journal de l'Aviation, 28 novembre 2012. Lire en ligne
  2. « Military - Banglapedia », sur en.banglapedia.org (consulté le )
  3. « 1857 War and the unsung heroes of Bengal - The Hindu », sur web.archive.org, (consulté le )
  4. « Bangali Paltan - Banglapedia », sur web.archive.org, (consulté le )
  5. « War of Liberation, The - Banglapedia », sur web.archive.org, (consulté le )
  6. (en) Punam Pandey, India Bangladesh Domestic Politics: The River Ganges Water Issues, Springer, (ISBN 978-981-10-2371-2, lire en ligne)
  7. (en) Shariful Islam et Kailash Sarkar, « 5 Bangabandhu killers hanged », sur The Daily Star, (consulté le )
  8. Au Bangladesh, un gigantesque incendie dévaste un marché aux vêtements. Le Figaro, 4 avril 2023. Lire en ligne
  9. Les casques bleus, la (toujours plus) grande armée de la paix. France 24, 29 septembre 2015. Lire en ligne

Liens externes[modifier | modifier le code]