Sheikh Mujibur Rahman — Wikipédia

Sheikh Mujibur Rahman
শেখ মুজিবর রহমান)
Illustration.
Sheikh Mujibur Rahman en 1950.
Fonctions
Président de la république populaire du Bangladesh

(6 mois et 21 jours)
Premier ministre Muhammad Mansur Ali
Prédécesseur Mohammad Mohammadullah
Successeur Khondaker Mostaq Ahmad

(9 mois et 1 jour)
Premier ministre Tajuddin Ahmad
Prédécesseur Premier titulaire
Successeur Syed Nazrul Islam
(intérim)
Abu Sayeed Chowdhury
Premier ministre du Bangladesh

(3 ans et 12 jours)
Président Abu Sayeed Chowdhury
Mohammad Mohammadullah
Prédécesseur Tajuddin Ahmad
Successeur Muhammad Mansur Ali
Biographie
Surnom Khoka
Date de naissance
Lieu de naissance Tungipara (Présidence du Bengale)
Date de décès (à 55 ans)
Lieu de décès Dacca (Bangladesh)
Nature du décès Assassinat
Nationalité Bangladais
Parti politique Ligue Awami
Fratrie Sheikh Abu Naser
Conjoint Sheikh Fazilatunnesa Mujib
Enfants Sheikh Hasina Wajed
Sheikh Kamal
Sheikh Jamal
Sheikh Rehana Siddiq
Sheikh Russel
Diplômé de Université de Calcutta

Signature de Sheikh Mujibur Rahmanশেখ মুজিবর রহমান)

Sheikh Mujibur Rahman
Présidents de la république populaire du Bangladesh
Premiers ministres du Bangladesh
Sheikh Mujibur Rahman (à droite) avec Huseyn Shaheed Suhrawardy

Sheikh Mujibur Rahman (en bengali : শেখ মুজিবর রহমান), né le et mort assassiné le à Dacca, est un homme politique, père fondateur du Bangladesh.

Biographie[modifier | modifier le code]

Mujib est né à Tongipara dans le district de Faridpur dans le Bengale oriental.

Dans sa jeunesse, il s'intéresse beaucoup aux idées socialistes, et au Kémalisme laïc, appliqué en Turquie. Il deviendra progressivement un fervent laïc.

En décembre 1970 ont lieu les premières élections générales au Pakistan. La Ligue Awami et son leader Mujibur Rahman remportent les élections (160 des 162 sièges réservés au Pakistan oriental à l'assemblée nationale pakistanaise) mais le général Yahya Khan invalide les résultats.

En réponse à sa proclamation d'indépendance du Bangladesh le , Mujib est emprisonné par Yahya Khan. Dès lors commence la guerre civile contre l'occupation pakistanaise. L'intervention de l'Inde permit la victoire des indépendantistes. Il est libéré le et devient le premier Premier ministre du Bangladesh. Son parti, la ligue Awami, remporte une victoire écrasante lors des premières élections du .

Il déclare l'état d'urgence en et fait amender la constitution. Il réduit les pouvoirs du Parlement et de la justice et instaure un système de parti unique, Baksal, auquel tous les parlementaires devaient appartenir. La Constitution fait officiellement du Bangladesh une démocratie séculariste (récusant donc toute religion d’État). Un accord tripartite signé entre l’Inde, le Pakistan et le Bangladesh pour apaiser les tensions le conduit à accorder une amnistie aux collaborateurs bangladais des forces pakistanaises. L'armée réagit et commet un coup d’État le , tuant Mujibur Rahman et plusieurs membres de sa famille à Dacca, notamment : son épouse Sheikh Fazilatunnesa Mujib, ses trois fils, Sheikh Kamal, Sheikh Jamal et Sheikh Russel, ses deux belles-filles dont Sultana Kamal, son frère cadet Sheikh Abu Naser, son beau-frère Abdur Rab Serniabat, et une partie de la famille de celui-ci, son neveu Sheikh Fazlul Haque Mani, et l'épouse de celui-ci. Seules ses deux filles, Sheikh Rehana et Sheikh Hasina, se trouvant en Allemagne de l'Ouest à l'époque, échappent au massacre.

Sa fille, Sheikh Hasina, est Première ministre du Bangladesh de 1996 à 2001 et depuis 2009.

Le , la Cour suprême du Bangladesh a confirmé les condamnations à mort de douze des tueurs de Bangabandhu. Parmi eux, cinq ont été exécutés le , un sixième le [1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Justice finally catches up with Majed », sur www.thedailystar.net, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]