Andreas Scholl (archéologue) — Wikipédia

Andreas Scholl
Fonction
Directeur de musée
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Antikensammlung Berlin (en) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Institut archéologique allemand
Freunde der Antike auf der Museumsinsel Berlin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Andreas Scholl, né le à Munster (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) est un archéologue classique allemand. Depuis 2003, il est directeur du département des antiquités des Musées nationaux de Berlin.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1981, Andreas Scholl commence à étudier l'archéologie classique, l'histoire antique et médiévale à l'université de Münster et à l'université de Londres. Pendant ce temps, il participe aux fouilles allemandes à Olympie pendant six mois. Il obtient son doctorat à Munster, avec un travail sur les stèles funéraires de l'Attique[1]. Il travaille ensuite brièvement comme stagiaire scientifique au Rheinisches Landesmuseum Bonn, puis jusqu'en 1990 grâce à une bourse de voyage de l'Institut archéologique allemand (DAI). Après son retour en Allemagne, Andreas Scholl est devenu assistant scientifique au Séminaire archéologique de l'Université de Münster puis à l'université de Cologne. À partir de 1992, il est assistant de recherche à l'Institut archéologique de l'université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn. Habilité à la recherche en 1997, il devient l'assistant principal à l'Institut de Bonn.

En 2000, Andréas Scholl est nommé conservateur du département antiquités des musées nationaux de Berlin puis directeur en 2003 de ces collections qui sont parmi les plus importantes d'Europe[2]. Il enseigne également comme professeur à l'université libre de Berlin. Il est membre correspondant de l'Institut archéologique allemand.

Prises de positions[modifier | modifier le code]

À la suite de la crise des subprimes en 2008, Andreas Scholl fait partie des archéologues et conservateurs qui pointent du doigt le rôle joué par les lobbies dans l'augmentation du trafic d'Antiquités[3].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Dally O., Maischerber M., Scneider P.I., Scholl A. Zeit Räume. Milet in Kaiserzeit und Spätantike, (cat. expo. Pergamonmuseum, Berlin, mai 2009-janvier 2010), 2009, 228 p., 147 ill. coul., 40 ill. n.b.
  • Andreas Scholl, Gertrud Platz (Hrsg.): Altes Museum. Pergamonmuseum. Antikensammlung Staatlichen Museen zu Berlin. 3., vollständig überarbeitete und erweiterte Auflage. Von Zabern, Mainz 2007 (ISBN 978-3-8053-2449-6).
  • Andreas Scholl, « Χoηφόρoι. Zur Deutung der Korenhalle des Erechtheion », dans Jahrbuch des Deutschen Archäologischen Instituts [JDAI], 110, 1995, p. 178-212, et Die Korenhalle des Erechtheion auf der Akropolis: Frauen für den Staat, Francfort, 1998.
  • Andreas Scholl, Die antiken Skulpturen in Farnborough Hall sowie in Althorp House, Blenheim Palace, Lyme Park und Penrice Castle (= Corpus Signorum Imperii Romani). Band 3, Faszikel 7 = Monumenta artis romanae. Band 23: Antike Skulpturen in englischen Schlössern). von Zabern, Mayence, 1995 (ISBN 3-8053-1738-7).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Georges Raepsaet, « Andreas Scholl, Die attischen Bildfeldstelen des 4. Jhs. v. Chr. Untersuchungen zu den kleinformatigen Grabreliefs im spätklassischen Athen », L'Antiquité Classique, vol. 68, no 1,‎ , p. 608–609 (lire en ligne, consulté le )
  2. « Des antiquités berlinoises s'interrogent sur leur avenir », sur Connaissance des Arts, (consulté le )
  3. Lorette Hehn, « Les lieux de ventes d’objets archéologiques : luxe, calme et confidentialité », Les nouvelles de l'archéologie, no 144,‎ , p. 51–56 (ISSN 0242-7702, DOI 10.4000/nda.3500, lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]